« Là tu rêves, il y a plein d’endroits pauvres, avec des gens pauvres, qui n’ont pas de problèmes de délinquance ou d’intégration. »
Lesquels ?
Ces endroits se trouvent-ils en France ? Si non, la même politique est-elle menée la-bas ?
« La racaille d’en bas n’a strictement rien à foutre de la révolte, de la lutte des classes, de l’oligarchie, elle est de la même espèce. Elle est la caricature de l’extrême droite ultra-libérale. L’application de la loi de la jungle pour un profit rapide à n’importe quelles conditions. »
Absolument vrai.
Mais cette « racaille d’en bas » est créée et instrumentalisée par le pouvoir, pour que des gens comme toi le défendent, en pensant défendre les « braves gens » des banlieues.
Ce sont des tactiques de division évidente, extrêmement facile à déceler si on se met dans une perspective globale, si on se met un peu dans la tête des mecs qui nous dirigent.
Les délinquants issus des banlieues sont une milice, créée de toutes pièces par un défaut de politiques sociales pour apeurer la population et justifier des mesures de plus en plus sécuritaires et liberticides.
Quand à Maurice, je ne sais pas qui il est, mais il dit beaucoup de bêtises, et manifestement n’a pas beaucoup vécu en banlieue, avec des banlieusard (ce qui est mon cas par exemple, et j’ai 25 ans). Avec une en particulier qui revient souvent : pourquoi aiderait-on plus les populations des banlieues que les autres ? Est-ce qu’on aide les jeunes qui ne sont pas des banlieues ?
C’est stupide et populiste, il prends vraiment les gens pour des idiots.
Grandir dans un milieu défavorisé, pauvre, ou les gens parlent mal le français, ou les écoles sont mal gérées, mal financées, ou la répression policière est quotidienne, ou les voyous saccagent etc ; Ça justifie trés largement une aide supplémentaire, qui serait la bienvenue.
Les enfants du centre-ville ne connaissent pas ces situations. D’ailleurs, ils accèdent beaucoup plus facilement à l’emploi et aux études supérieures, c’est curieux non ?
Je vous le redis, cher Cocasse, c’est de solidarité dont nous avons besoin pour nous rebeller, pas de cracher sur l’ennemi que le pouvoir agite sous nos yeux.