Disons que le crime organisé c’est de l’eau dans un sceau.
L’état, avec sa main droite, le vide avec une grosse tasse. C’est la répression efficace. Les flics efficaces qui mettent de vrais délinquants devant la justice, les tribunaux qui font ce qu’ils peuvent avec leurs moyens etc.
Mais l’état tient dans sa main gauche une tasse qu’il ne nous montre pas trop, et qui est nettement plus grosse que celle qu’il a dans la main droite. Et avec, il remplit le sceau. Ce sont les politiques laxistes, libérales, anti-sociales, les débats sur l’identité, les contrôles de police inutiles systématiques, le gaspillage d’argent, les sans-papiers mis en prison pour alimenter les statistiques, la politique du chiffre dans la police, l’abaissement des budgets de la justice, de l’action sociale, culturelle, les profs débutants envoyés dans les classes les plus dures etc.
Le sceau se remplit, et les politiques disent « ATTENTION !! Vous voyez comme ça se remplit !! Il faut m’élire pour que je puisse y faire quelque chose ! ». Mais ce sont eux qui le remplissent.
Parfois il déborde, comme en 2005, et là, c’est JACKPOT. Quand des quartiers entiers brûlent, les français ont peur, et quand ils ont peur, ils sont prêts à accepter n’importe quoi.
C’est un peu simpliste et schématique, mais moi je pense que c’est comme ça que ça se passe. Et le pire, c’est que si on y réfléchit, ce raisonnement ne s’applique pas qu’au crime organisé. Si on y réfléchit vraiment, on peut le voir mis en pratique dans TOUS les domaines.
C’est comme ça qu’ils nous baisent, il n’y a pas d’autres mots.