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Commentaire de Gontran

sur Une révolte est-elle possible en France ?


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Gontran Gontran 13 avril 2011 17:42

Alors ce que vous dites, c’est qu’il faut que plus de gens travaillent, mais moins chacun. Et vous pensez que ça va améliorer la situation ? 

Le chômage est systémique, c’est une conséquence normale et prévisible de l’amélioration de la productivité. Ce ne sont pas les vilains capitalistes qui l’ont inventé pour embêter les gentils prolétaires, encore une fois, c’est bien plus subtil que ça.


« (même sans système hiérarchique) il est évident que des individus auront plus de connaissances que d’autres et pourront amener des révolutions technologiques. »

Mais si c’est l’anarchie, et donc qu’il n’y a plus de hiérarchie, comment les décisions sont-elles prises ? Qui les fait appliquer ? Qui organise vos « assemblées communales » ? Qui synthétise les comptes-rendus de ces assemblées et comment obtient-on des politiques nationales ou internationales ? Qui décide qui fait quoi ? Comment sont désignés les fonctionnaires ? Qui les paye ? Comment ? En combien de temps et à quelle échelle ?

Et sans ces politiques et ces infrastructures économiques, comment financer la recherche ? Comment financer des programmes d’expérimentations ? 

Comment pouvez-vous ne pas vous rendre compte que changer radicalement de système pose plus de problèmes que ça n’en résout ? 
Et pourquoi ne voulez-vous pas admettre qu’il est toujours possible de faire évoluer un système existant dans un sens ou dans l’autre ? Et que c’est à la fois plus simple, plus rapide et plus efficace ?


« les technologies iront toujours dans l’intérêt général(qui n’existe pas dans une société capitaliste) »

Vous n’avez pas de four à micro-onde chez vous ? Ou de télévision couleur ? Avec quel technologie qui ne profites pas à l’intérêt général arrivez-vous à utiliser internet et à me répondre ?
Ce que vous dites n’a aucun sens, vous essayez de discréditer le capitalisme en tant que système, alors qu’il est évident que les injustices et les dérives ne sont pas dues au système économique en tant que tel, mais à l’absence de contre-pouvoir politique indépendant et efficace.

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