« Il est à noter que les politiques ne s’étendent pas sur le sujet ,hein... » Le NPA et ses porte-paroles si....
"L’annulation de la dette publique illégitime
La dette publique n’a cessé de progresser depuis les années 1980. En
France, elle est ainsi passée de 20 % du PIB en 1980 à 64% en 2007,
bondissant à 77, 1 % en 2009 avec la crise. Cette hausse de
l’endettement public provient d’un mécanisme simple : les gouvernements
commencent par emprunter auprès des actionnaires et des riches qu’ils
renoncent à taxer, avant de les protéger ouvertement de l’impôt comme
Sarkozy. Le service des intérêts opère ensuite un transfert de richesse
au bénéfice des détenteurs des titres de la dette et renforce ainsi leur
pouvoir économique et politique. En 2008, le seul paiement des intérêts
de la dette représentait 45 milliards d’euros, l’équivalent des
trois-quarts du budget de l’éducation nationale.
Les gouvernements ont soumis les finances publiques aux diktats des
banques, des fonds d’investissements et des agences de notation. La BCE a
été conçue dans cette perspective de protection des intérêts des
rentiers. La dette accumulée depuis les années 1990 est une création du
capital financier et des gouvernements qui le servent.
En finir avec la soumission volontaire des gouvernements face aux
banques et aux fonds de placement financier passe par l’annulation de la
dette illégitime.
L’essentiel de la dette est détenu par des banques et fonds
d’investissement qui doivent être nationalisés. Il est possible
d’annuler la dette illégitime tout en garantissant une pension aux
ménages modestes qui détenaient des titres publics."