Non sérieusement Francesca, ya un problème d’ordinateur, d’internet, de lunettes ou de moquette ? Vous ne parvenez vraiment pas à voir que j’ai répondu à Lorelei sur son chapitre de l’esclavage ? Vous ne voyez pas que vous vous êtes complètement plantée en cherchant à démonter ce que je disais de son antienne sur l’esclavage ?
C’est vrai ? Vous ne le voyez pas ?
Bin je vais le C/C ici alors
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Par easy (xxx.xxx.xxx.174) 13 avril 15:52
« »« »« »« »« »« »« J’entends quelques femmes dire qu’elles s’asservissent pour un dieu, ainsi elles conçoivent la notion de dieu comme une caractéristique totalitaire, demandant la soumission d’un être humain considéré comme un être impur et peu de gens s’attardent sur ses notions de la « religion « et d’un dieu que nous n’avons pas envie de voir comme un être demandant la vassalité, l’esclavagisme, l’oppression, spontanément on a envie de voir la notion de dieu comme une élévation de la conscience, comme du savoir dans le sens anglais connaissance. »« »« »« »« »« »« »
La phrase étant fort longue l’ai-je bien comprise ?
C’est vous Lorelei qui pensez que porter le niquab est signe de vassalité, d’esclavagisme.... ?
Pourquoi pas.
Mais alors en quoi ce ne serait pas pire signe de vassalité et d’esclavagisme consenti que de s’enfermer dans un couvent, de s’interdire de tout contact extérieur, de porter une robe de crin ou un cilice, de ne plus parler, de mourir vierge, de se flageller, de passer des heures à genou, de faire des kilomètres en rampant...
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Et maintenant, vous arrivez à voir ?
Sinon vous me laissez votre adresse et je vous le refais en mail.
))
Lorelei écrit un papier bourré de poncifs articulés autour de la mise en esclavage des femmes portant le voile.
Je réagis très particulièrement sur ce point de l’asservissement en me donnant la peine de C/C son chapitre le plus symptomatique. Je prends la précaution de lui demander, sa phrase étant très longue et confuse, si c’est bien elle qui pense ça.
Avant qu’elle réponde, en commençant par « Bon, je reprends », vous vous proposez de démonter ce que je dis de cet asservissement en balançant toutes sortes de fadaises mais aucune ne fait mouche puisque vous ne validez en rien la thèse de l’esclavage que soutient Lorelei
Après ma réponse à vos 4 salves à blanc, le temps d’opérer un virage, vous finissez enfin par évoquer la toute bête difficulté de vivre ensemble quand les regards des uns se dérobent aux yeux des autres.
Ainsi alors que vous n’aviez aucune bille pour valider la thèse de l’esclavage, alors que vous n’aviez aucune intention de valider la thèse de l’esclavage, vous avez tout de même trouvé le moyen de contredire le seul intervenant qui contredisait la thèse de l’esclavage.
Plus à l’ouest ou de mauvaise foi, tu meurs.
Vous savez, Francesca, pour vous qui ne savez pas comprendre ce que fait un intervenant, le plus simple -pour éviter les embrouilles et les coincements- consiste à formuler un commentaire direct au papier d’un auteur, non à commenter le commentaire d’un intervenant.
Bon ça c’est fait.
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Venons à ce dont nous pouvons parler puisque ni vous ni moi ne soutenons la thèse de l’esclavage et que nous irions plutôt à dire qu’il est pénible de parler à quelqu’un dont on ne voit pas les yeux.
J’analyse notre dernier échange :
« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »
alors que la seule et unique vérité est simplissime et universelle mais exactement inverse à ce qu’on prétend : c’est nous qui nous sentons infériorisés ou affaiblis quand nous sommes face à une personne qui nous voit alors que nous ne la voyons pas.
Je ne me sens ni supérieure ni inférieure, simplement démunie face à quelqu’un qui me rejette.
Parce que c’est bien de ça dont il s’agit, pour tout un tas de raisons, un rejet pur et simple de tout ce que nous sommes.
Une façon de crier silencieusement nous ne sommes pas comme vous ! Nous sommes différentes et on vous emmerde !
« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »« »«
Même sur ce point où vous frôlez la vérité, vous refusez quelque chose de capital et vous travestissez.
Moi, j’ai clairement et fortement insisté sur le fait qu’en ne voyant pas quelqu’un qui nous voit, on se sent affaibli, démuni, infériorisé. J’avoue donc sincèrement ma souffrance, mon humiliation si je suis face à une voilée. Dieu serait devant moi, je lui dirais que je me sens écrasé, humilié, infériorisé, vulnérabilisé, affaibli, piégé par le fait qu’il me voit alors que je ne le vois pas et il ne pourrait pas me contredire.
Alors que vous, comme la quasi totalité des Français, vous ne voulez pas admettre la même chose. Vous diriez à Dieu (ou à un empereur vous observant avec une telle asymétrie de moyens) que vous ne vous sentez »ni inférieure ni supérieure« à lui. ce qui éteint automatiquement toute doléance.
Mais vous ajoutez aussitôt que vous vous sentez »démunie par rapport à quelqu’un qui vous rejette«
Outre l’incohérence frappante entre »Je ne me sens pas inférieure« / »je me sens démunie«
vous partez en vrille en accordant à votre interlocuteur qui vous regarde derrière un miroir sans teint, une intention. Une intention très précise. Et une intention parfaitement négative à votre égard.
Vous offrez alors tout ce qu’il faut à celui qui vous observe sans être vu de vous, pour qu’il puisse vous traiter de folle s’il est de mauvaise foi. Car lui, il sait très bien qu’il vous infériorise et vous fragilise et il comprend très bien que vous ne voulez pas l’avouer, que vous déniez cette infériorisation (même ponctuelle) pour essayer de la chasser, mais en vain.
Je répète ce que je vous ai dit il y a un moment, vous êtes dans le récitatif. Là vous récitez les antiennes »Je ne me sens ni inférieure ni supérieure« et » Il me rejette«
Or ces deux chansons, pourtant très facile à apprendre par coeur, sont en fait de véritables pièges pour ceux qui les chantent. Elles sont farcies au mensonge et au procès d’intention.
Quand un empereur regarde son sujet pendant que ce dernier ne peut pas lever les yeux sur lui sous peine de mort, il n’y a aucun rejet, absolument aucun. Il n’y a que de l’infériorisation (ou de la féodalité, de la sujétion)
Et ça vaut pour Dieu. Son concept en fait un personnage qui nous est infiniment supérieur, qui nous observe sans qu’on puisse le voir mais il ne nous rejette en rien, au contraire.
Vous mélangez tout en juxtaposant »Je me sens démunie« et »Il me rejette".
Si nous protestons contre la burqa en affirmant que celui qui la porte ne nous infériorise en rien, nous nous contredisons.
Si par dessus le marché nous affirmons que la personne voilée nous rejette, nous nous offrons en Prêt à Cuire.
Je précise donc ce qu’à mon sens nous devrions dire :
Nous avons tué nos Pères-Rois parce que nous ne supportions plus la féodalité (de naissance). Nous ne voulons plus rien qui la rappelle. Or, c’est universel, toute personne (toute bestiole) se sentant regardée sans pouvoir regarder en retour, se sent en danger, fragilisée, piégée, démunie, infériorisée, assujettie, amoindrie, humiliée.
Ces sentiments peuvent se dépasser, se surmonter, on peut s’y faire et en être moins peiné à la condition essentielle de n’en pas subir réellement ou physiquement de dommages (C’est très souvent qu’en rampant devant un empereur, on en ressorte avantagé).
Mais nous refusons tout retour vers ce pour quoi nous avons tué tant de nos aristocrates. Nous refusons de nous réhabituer à subir cette mise en infériorité par une inégalité dans le droit au regard.
Nous ne supportons pas d’être regardés par des gens qui sont derrière un miroir sans teint.
Nous ne supportons pas d’être observé derrière un judas.
Nous ne supportons pas d’être vus par des gens planqués derrière des caméras.
Nous ne suportons pas d’être regardé par quelqu’un qui porte des lunettes noires. (ce qui bien évidemment nous obligera à débattre de l’impolitesse de ceux d’entre nous qui portent toujours des lunettes noires)
D’autre part, alors que sous l’Ancien régime l’habit faisait le moine, notre républicanisme laïc nous a conduit à nous identifier par le visage. A telle enseigne qu’un motard qui entre casqué dans une banque, se voit demander de lse découvrir. Cette identification par le visage a installé notre modus vivendi sécuritaire. Nous considérons que le fait de pouvoir reconnaître ultérieurement le visage d’un agresseur et donc de le faire condamner, joue un rôle dissuasif rassurant. Cette sécurité dévisagière vaut ce qu’elle vaut, elle a ses limites et même ses inconvénients (car on peut très souvent être tué par un voleur uniquement parce qu’on a vu son visage) mais nous nous y sommes faits, nous nous sommes réglés dessus et de manière assez égalitariste. (Aux policiers près qui se cagoulent de plus en plus)
Pour ces deux raisons et pour ces deux raisons seulement, nous vous demandons de renoncer à dissimuler votre visage et votre regard quand vous êtes en public.
(L’énoncé de la loi actuelle va en ce sens mais elle a le gros défaut de n’être pas motivée, de ne pas exposer ses raisons, ce qui laisse la porte grand ouverte à toutes sortes d’allégations)
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