Ainsi, des mères et pères la pudeur, des féministes décrépies à la vulve desséchée par tant de misandrie, alliées objectives de moralistes immondes sortis du caniveau du puritanisme judéo-chrétien le plus abject voudraient en finir avec la prostitution, le plus vieux métier du monde...
Non contents que les pratiquant(e)s de cette profession d’utilité publique soient injustement méprisé(e)s et ostracisés en dépit des services qu’ils rendent, ces néo-puritains souhaiteraient maintenant blâmer les clients, dont certain(e)s n’ont que les services des prostitué(e)s pour assouvir leurs légitimes besoins sexuels.
Ces pères et mère la pudeur récolteront ce qu’ils auront semé : la prostitution continuera de s’exercer en s’enfonçant un peu plus dans la clandestinité, c’est à dire dans des conditions toujours plus glauques pour ceux qui la pratiquent, avec en plus un recrudescence du nombre de nombre de viols, d’abus sexuels encore plus glauques...
Regardez ce qu’est devenue la religion qui s’obstine encore à imposer la chasteté à ses représentants : une usine à pédophiles...
http://www.rue89.com/2010/03/27/pedophilie-la-deviance-de-leglise-catholique-144675
Brillant, continuons dans la voie de la morale triomphante, acharnons nous à cacher ce besoin de sexe que l’on ne veut pas voir. Le désir sexuel, satan l’habite ! Alors, chassons le par la grande porte, il réapparaîtra... par la porte de derrière... des premier(e)s communiant(e)s.
Et que dire de ces gens prétendus « de gauche », ces sociaux-traîtres qui osent soutenir pareil projet de loi, alors que leur rôle devrait être d’oeuvrer à l’amélioration des conditions de travail des prostitué(e)s, réclamer pour eux la sécurité sociale et un système de retraites avantageux, car ce métier est délicat à exercer passé un âge arrivant très vite, la gérontophilie restant quand même un marché de niche dans le secteur.
La réouverture des maisons closes, comme en Espagne et en Allemagne, est le combat à mener pour les progressistes, avec l’établissement d’un tarif réduit social pour les allocataires des minimas sociaux. Tout le monde a droit au sexe ! Les pauvres, les petit(e)s, les gros(ses), les moches, tout le monde ! Qu’on ouvre aussi des bordels à gigolos pour les clientes, pas d’inégalité des sexes.
Bien entendu doit être mené en arrière plan un autre combat visant à désinfecter la société du puritanisme et de toute diabolisation du sexe. Il faut apprendre aux jeunes gens parvenant à l’âge de s’adonner aux plaisirs charnels qu’il est normal d’en profiter, que les délices de la chair sont nobles, et qu’au contraire les tabous dans ce domaine sont à proscrire, de même que les complexes.
C’est n’est pas la pimbêche sainte-nitouche se refusant à tout le monde qui doit être sanctifiée, mais bien la gourmande peu avare de ses charmes. Ce jeu grotesque et hypocrite que l’on nomme séduction et l’ensemble des comportements afférents doit être ringardisé, la multiplication des expériences valorisée, et avec tout le monde : grand(e)s, gros(ses), petit(e)s, peu importe qu’ils correspondent aux prétendus canons de beauté vantés dans les magazines, peu importe la quantité de muscle ou de graisse, seul compte le plaisir de la chair.
Il doit devenir, pour n’importe quelle femme ou n’importe quel homme, aussi naturel de demander franchement et abruptement une relation sexuelle à un(e) inconnu(e) rencontré(e) dans la rue que de lui demander l’heure ou du feu. Combien de gens sont capables, actuellement, lorsqu’ils ressentent une attirance physique envers un(e) inconnu(e), de lui exposer clairement, honnêtement leurs intentions ? Chacun(e) doit être en mesure de le faire, et d’accepter qu’autrui le propose sans pour autant le juger comme un obsédé ou une nympho.
Une fois que cette oeuvre salvatrice aura été menée à bien, la prostitution aura perdu beaucoup de raisons d’exister. Mais d’ici là, son existence est salutaire ! Les prostituées devront rester là pour éponger le trop plein de semence que le reste des femmes se refuse d’absorber pour diverses raisons parmi lesquelles on trouve nombre de mauvaises : puritanisme, pudibonderie, effet des modes, snobisme, l’impression de profiter du seul pouvoir que la société laisse aux femmes sur la gent masculine... Tout est une question d’éducation.
24/04 22:57 - hommelibre
@ TeleVasion : Pas si à peu près que cela. Je pourrais analyser davantage, je l’ai déjà (...)
22/04 16:14 - TeleVasion
Mes excuses pour cette réponse tardive, le temps m’est précieux actuellement, mais je (...)
22/04 03:09 - Christoff_M
22/04 03:05 - Christoff_M
vous faites sans doute partie des pisse froids et des nantis rabat joie vu vos réactions (...)
20/04 00:46 - hommelibre
Dernière rediff de « Travailleurs du sexe » sur Planète ce soir à 2.55. @ TeleVasion : (...)
19/04 21:09 - TeleVasion
cher hommelibre, a défaut de préserver les lecteurs de votre « style » rédactionnel fleuri de (...)
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