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Commentaire de Surya

sur Médicaments testés sur animaux : l'homme en danger


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Surya Surya 18 avril 2011 11:05

Bonjour à l’auteur,

(Pour ce qui est de la communication des dossiers médicaux, je trouve qu’il y a une ambiguité entre l’obligation des établissements publics (hôpitaux) à fournir ces dossiers aux patients, et là cette obligation est bien réelle, et celle (mais sont-ils vraiment obligés de le faire ?) des médecins libéraux de le faire. Je crois même que les médecins libéraux ne sont pas obligés de constituer un dossier médical, et qu’ils peuvent se contenter de quelques notes, confidentielles, sur chaque patient. A vérifier, en tout cas j’espère vraiment que les patients traités au Médiator obtiendront gain de cause !!)

Concernant les tests sur les animaux, je ne vois pas en effet comment un test sur une souris, un écureuil ou un hamster pourrait apporter la moindre preuve de l’inocuité sur l’homme d’un médicament ! Sans doute nous considérons nous à priori comme moins fragiles, plus résistants, que les animaux. Les exemples sont nombreux dans la nature de substances que certains animaux peuvent ingérer sans en subir de conséquences, alors même que ces substances sont nocives, voire fatales, pour l’homme.
Et pourtant le fait qu’il y ait eu des tests sur les animaux rassure, visiblement.

Si l’on part de leur principe que des tests sur les animaux sont utiles, necéssaires et efficaces, on devrait alors se méfier du médicament même si les effets secondaires n’ont été décelés que sur 5% des animaux testés. 5%, c’est déjà 5% de trop. Et pourtant, cela ne leur met pas la puce à l’oreille.

On a donc tout faux. D’abord sur l’utilité de ces tests, puisque jusqu’à preuve du contraire, nous ne sommes pas constitués comme des souris ou même des singes, ensuite sur notre attitude lorsque ces tests révèlent (après tout, c’est supposé être leur but) de graves effets secondaires.

Je ne savais pas qu’on pouvait mourir en raison des effets secondaires d’un médicament avant l’histoire du médiator. C’est peut être l’appellation même d’effet « secondaire » qu’il faudrait également changer, dans ce cas ! On devrait parler de « toxicité » d’un médicament.

D’autre part, au sujet de ces effets « secondaires », ils sont toujours listés dans les notices sans qu’il semble y avoir de liens de cause à effet entre eux. Exemple : la nausée éventuelle qu’ils signalent en 3ème position, est-elle la conséquence de la migraine éventuelle signalée en 2ème position ? On a l’impression que tous ces effets secondaires sont indépendants les uns des autres, alors que si ça se trouve, on pourrait arrêter la prise du médicament dès la survenue d’un effet secondaire « mineur », sans attendre le drame.


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