@ Jean-paul (xxx.xxx.xxx.49) 20 avril 02:55
Vous etes conscient, j’espère - car il est évident pour quiconque vous lit - que vos assertions ne reposent sur rien. J’ai eu des douzaines de conversations - parfois de vrais petits meetings réunissant 6 ou 7 personnes, au Parque Central ou sur S.Rafael - au cours desquels on s’est plaint amèrement de certains comportements d’un fonctionnaire, d’un certain service inefficace, d’une proposition (lineamiento) faite au CDR (Comité de défense de la révolution) du voisinage, sans que personne ne baisse la voix ni qu’apparaissent des CRS. On critique librement l’administration et on réclame des changements. On ne le fait pas en manifestant, parce que le systèmme a prévu des filières efficaces, dont les CDR, permettant de formuler ces critiques. C’est l’essence d’une véritable démocratie.
Je n’ai entendu personne dire du mal de Cuba comme nation, mais si cette attitude prévaut, c’est sans doute que l’immense majorité des gens sont des autochtones, ce qui n’est plus le cas de bien des pays où la nation elle-même est prise a partie, ce qui ne m’apparait pas comme une victoire de la liberté d’expression, mais comme une regrettable baisse du sentiment d’appartenance qui devrait exister dans un État.
Je crois - et je le regrette - que vos commentaires s’appuient davantage sur une fausse image de Cuba qu’on vous a inculquée que sur une connaissance réelle de la situation et une interprétation impartiale des faits.
PJCA