Mon texte sur l’immigration suscite de nombreuses réactions qui appellent quelques éclaircissements.
Je comprends parfaitement les réactions de repli sur soi de certains lecteurs.
J’ai grandi et j’ai vécu la plus grande partie de ma vie dans un quartier dit sensible.
Marié à l’époque à une Française d’origine algérienne, j’ai connu le racisme d’Arabes à mon égard et le racisme de Français à l’égard de mon ex-femme… personne n’a le monopole de la bêtise.
Je connais en pratique le mécanisme de l’immigration et les problèmes qu’elle engendre : perte de repères pour les Français dits de souche, systèmes sociaux et sanitaires utilisés avec abus par certains immigrés, violence et zones de non-droit qui s’installent…
Ça c’est pour le côté face.
J’ai aussi connu beaucoup de personnes dont les actes et les paroles envers tout ce qui ressemblait à un Arabe ou à un noir étaient répugnants.
Ça c’est pour le côté pile.
Pourtant, parler d’immigration sans citer tous ces étrangers qui travaillent, consomment, créent, vivent en toute tranquillité, et tous ces Français qui savent tendre la main, comprendre, aider… ne serait pas honnête.
La situation est complexe et ceux qui pensent qu’ériger une muraille nationaliste suffira à juguler le flux de réfugiés économiques, sociaux, sanitaires… se trompent.
L’immigration, le métissage est un bien pour tous… mais il faut que cela soit progressif et contrôlé.
Je propose donc une approche nouvelle sur la question.
Elle est basée sur le développement économique rapide et massif des pays de migrants.
Cela par le biais d’un gouvernement mondial couplé à des territoire indépendants.