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Commentaire de eric

sur Jésus était à gauche : démonstration en 7 points


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eric 25 avril 2011 10:17

Odieuse tentative de réhabilitation d’un personnage qui était ultraliberal et vraisemblablement front national et en tout cas Sarkoziste, même si on manque un peu de source historiques précises, mais qui de toute évidence condamnait de façon assez systématiques tout les préjugés de gauche.

1 Comme le secteur prive en France ; il ouvrait largement son mouvement aux étrangers, contrairement a la gauche fonctionnarisée qui pratique la préférence nationale et a toujours réussi a exclure les étrangers de 25% du marche de l’emploi. Ses emplois.
Plus fort encore, car il est plus facile d’aimer des étrangers qu’on ne connait pas que des proches que l’on a l’impression de trop bien connaitre : il ne comprend pas ce qu’est un « ennemi de classe ».
Déjà a l’époque ; il dénonce les sectarismes, notamment concernant les samaritains, qui ne sont pas des étrangers, mais des juifs ayant une autre conviction idéologique. Oui, « mêmes ceux qui ont d’autres idées » sont vos vos concitoyens. Mieux encore, les « palestiniens de souche », les cananéens doivent être respectes.

2 lors d’une assemblée ; il partage SA bouffe, contrairement a la gauche qui veut partager celle des autres. Dans les sondages spontanée du Nouvelobs, même si ils ont une faible valeur statistique, un des choix les plus unanimiste des lecteurs est qu’ils ne donnent pas au teleton mais sont très favorables a ce que l’on augmente les impôts des autres.

3 Charpentier trainant avec des pêcheurs, il est difficile de dire pour qui il votait faute de sources historiques incontestables, mais de tout évidence il devait être au minimum entoure d’électeurs du Front national ( 36% des ouvriers)

4 Déjà a l’époque ; le racket fiscal faisait que les personnages les plus déconsidérés dans la société appartenaient aux services fiscaux, D’où ce message absolument révolutionnaire que 2000 ans après, la gauche n’ a toujours pas compris, tous les êtres humains sont des êtres humains, même les fonctionnaires, même les riches, même si en ce qui concerne ces derniers, ils appelle a une compassion particulière puisque leur argent leur rend plus difficile l’accès au royaume de Dieu. A quand une gauche plaignant les riches ?
Même si il ne dit rien sur les impôts en tant que tel, le christ nous rappelle que comme les prostitues, les bandits repentis, et autres grands pêcheurs considérés a l’époque comme la lie de la société, un inspecteur des impôts qui se repent est notre prochain.

De toute évidence, Jésus était ultraliberal ou en tout cas libertarien. Il préfère la solidarité sociale directe de la veuve versant sa modeste obole, a la charité organisée et intéressé par la bureaucratie des prêtres qui se gave au passage sous couleurs de redistribution.

Farouchement oppose aux 35 heures de l’époque il était assez évidemment Sarkoziste, Jésus soigne même pendant le Sabbat, en heures sup. et pour autant que l’on sache sans charges sociales. Partisan du salaire ( tout travail mérite salaire), au mérite, il est contre l’égalitarisme salarial (ouvrier de la 11eme heure) et farouchement hostile aux nationalisation ( parabole des vignerons qui viennent piquer la vigne des autres)
Tres bling bling, il préfèrent qu’on lui répande des parfums couteux sur la tête plutôt que d’aller faire la vaisselle civique civile citoyenne pour le collectif.

Dans la parabole des talents, il rend un hommage appuyé a l’entrepreneur Schumpeterien qui fait fructifier ses investissements et porte un jugement particulièrement sévère contre ceux qui sont allergiques au risque entrepreneurial. « Ce n’est pas parce que vous êtes nul que vous avez des excuses a ne rien faire de vos rares talents ». Du reste ; il ne donne pas la même somme a chacun. Bien au contraire, les très bon ont un super bonus des le départ et sont chaudement félicités d’avoir obtenus un rendement maximum de leur capital initial.

Plus sérieusement et d’une manière générale, il enseigne que la solution des problèmes ne réside pas dans la mise a la raison de catégories fantasmées porteuses du mal par un collectif,les juifs, les koulaks, les riches, l’élite ultraliberale mondialisée ou autre, pas dans un changement de la société en éliminant les « méchants », mais dans le changement de son propre cœur. Cette posture hyperindividualiste et nombrilique consistant a regarder sa poutre avant d’aller chercher la paille des autres est évidemment parfaitement incompatible avec toute pensée de gauche digne de ce nom...


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