C’est vrai que je n’ai pas abordé le sujet des langues régionales, c’est déjà assez compliqué comme ça. Au secondaire, ce sont surtout les langues nationales qui déterminent le regroupement des élèves, mais il est vrai que le choix de poursuivre une langue régionale détermine aussi les classes, du moins là où c’est possible.
Je maintiens que toutes les études sur les avantages intellectuels du bilinguisme précoce sont bidons. Une étude allemande dirigée par un prof réputé avait même trouvé une absence de différence scolaire pour des élèves qui pratiquaient la langue familiale à domicile (le trurc en Allemagne), mais ce type de résultat n’est jamais repris par le milieu des langues...
Déjà, il faudrait que l’étude se poursuive jusqu’à 17 ans environ : sont-ils plus intelligents, plus épanouis, plus quelque chose (ou moins), etc ; ? Sont-ils même meilleurs en langue, car une interruption suffit à faire oublier pas mal de choses d’une langue, et inversement, un travail intensif peut faire grimper à un bon niveau, même sans début précoce.
Sur la centralisation, la planification, ce que vous proposez pour les langues régionales, c’est aussi de la planification. personnellement, j’ai souvent proposé une organisation qui laisse un vrai libre choix des langues à l’école, parmi toutes celles existant. Mais si l’on voulait que le monde ait une langue commune, il faudrait en débattre, fixer un cahier des charges comme les ingénieurs, et ensuite soutenir, donc planifier le développement ou l’adhésion à l’idée.