merci tout d’abord de votre contribution
vous demandez de citer les sources, et je le conçois, mais comme vous le savez, le nombre de signe pour un article ne doit pas dépasser 3000 signes ! et comme les sources sont nombreuses, cela n’était pas possible.
je ne suis pas d’accord sur votre idée de consommer moins ! je pense plus judicieux de consommer mieux ! mais, ce n’est pas tres porteur d’encourager les citoyens a se « serrer la ceinture » : rappelez vous les critiques que les antinucléaires subissaient il y a 30 ans, du genre « si vous n’etes pas d’accord, retournez donc à la bougie » !
donc je préfere l’idée de consommer moins en gérant mieux ! ce qui revient a consommer mieux.
votre exemple sur le recyclage du verre ne me convainc pas, d’autant que les camions de ramassage peuvent tout a fait rouler au méthane produit par les ordures, comme cela se fait aujourd’hui en Allemagne.
au sujet du méthane, bien sur, dans certaines décharges ce méthane est récupéré, mais il n’est pas utilisé, il est généralement seulement brulé, et donc il y a n’y a pas prodution d’énergie.
et puis la plus grosse partie qui va accelerer le rechauffement de la planete, ce sont les millions de M3 de méthane emprisonnés dans le permafrost du Pole, et qui se libère aujourd’hui, alors qu’il pourrait etre récupéré.
par contre vous commettez une erreur lorsque vous dites que ce méthane n’a pas d’odeur ! et qu’il faudrait rajouter une mollecule comme pour le gaz de ville ! non, le méthane a bien une odeur, qui avoisine l’odeur des oeufs pourris, et donc tout a fait inutile d’en rajouter !
l’exemple de la Chine est tout a fait remarquable : il y a déja longtemps que beaucoup d’habitations chinoises récupèrent le méthane des fosses septiques pour la cuisson des aliments, par un systeme rudimentaire mais efficace : un simple tuyau souple capte le méthane de la fosse, et directement branché sur l’appareil de cuisine !
le message fort qu’il faut aujourd’hui faire passer, c’est que nous ne sommes pas condamnés au tout nucléaire, ou au tout pétrole, et qu’il ne manque qu’une décision politique pour changer réellement de cap.