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Commentaire de hommelibre

sur Le sexisme démagogique du gouvernement


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hommelibre hommelibre 27 avril 2011 23:07

Quelques précisions.

@ Easy : je comprends votre réticence à l’égard des chiffres, qui ne parlent pas du vécu. En effet les chiffres parlent des autres, des autres dont on prend prétexte pour réaliser certains objectifs.

Quelques considérations cependant. Une seule violence est de trop. Pourtant c’est quand on atteint des milliers de violences que l’on bouge. Le nombre justifie aussi l’importance des subventions que des groupes toucheront. Il force aussi à une émotion plus forte et qui pousse à soutenir la cause présentée.

Les chiffres sont hélas opérants psychologiquement. Pourquoi Yaël Mellul, qui a oeuvré pour faire introduire la loi sur les violences psychologiques, ne reconnaît-elle que 2% d’hommes maltraités (battus, dénigrés, etc) ? Pourquoi laisse-t-elle entendre que c’est quantité négligeable ? Parce que reconnaître le nombre d’homme maltraités parmi les victimes, comme la police le constate la police en Suisse (10 à 20%), l’OND en France (30 à 40%), les enquêtes répétées et approfondies au Canada (30 à 50%), c’est casser la politique de victimisation, fer de lance et fond de commerce du féminisme radical.

D’ailleurs presque plus personne ne parle de 98% de femmes battues. L’avez-vous remarqué ? C’est parce que même les plus idéologues des féministes radicales ne peuvent plus défendre cette position (à par Yael Mellul). On se rabat depuis 3 ans sur le chiffres des épouses tuées - 156 en 2008 par exemple, soit une femme tous les deux jours et demi. mais on passe pour négligeable que 27 hommes soient tués par leur femme - soit un tous les 13 jours et demie. Résultat ; c’est comme si cela n’existait pas. Résultat : des millions sont donnés pour des groupes féministes et rien pour les hommes. Autre résultat : pour la société et les tribunaux l’homme est forcément le criminel et la femme la victime. Donc les hommes sont jugés selon un biais initial. Et puisque vous parliez de son vécu personnel, celui-ci est le mien : une fausse accusation suite à un litige financier qu’une ex-compagne a perdu, fausse accusation soutenue par un groupe féministe (confirmé par l’oncle de l’accusatrice) qui voulait faire un exemple. Bref, 7 ans de ma vie ravagés et piétinés, un viol moral en bande de 7 ans, pour au final un procès de 3 jours avec une foule de témoins et un acquittement obtenu en moins de 30 minutes ! Et même pas d’appel derrière tant le dossier était vide. Mais la conséquence est : ma vie personnelle et professionnelle bousillées (je suis indépendant, vous pouvez imaginer), et je ne suis pas encore sûr de m’en sortir. Ma dead line est l’automne.


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