JL, C’est la seconde période. Au début c’est les camps de « travail » avec construction de châteaux de sable, ensuite c’est plutôt le diagnostic psychiatrique. La troisième phase, c’est le socialisme féodal oligarchique et policier, façon Ben Ali, Moubarak ou Poutine. La répression bête et méchante sans plus s’embarrasser d’un prétexte idéologique ou médical. Rien a voir avec des religions. D’autant que, que ce soit au nom du prolétariat, des petites herbettes ou des éoliennes, il n’y a nul dogmatisme sur le fond, la seule constante réside dans les méthodes intellectuelles, de prise du pouvoir et de sa conservation, et dans l’idée de détenir la vérité. L’ouvrier était « l’avant garde », il est désormais abêtit par TF1 et c’est notre mère nature, Gaia qui devient l’horizon indépassable de notre temps. Seule constante, ce sont toujours les mêmes aux commandes de ce type de discours.
Heureusement, tant qu’on est en démocratie, le bon sens populaire maintient ces gens dans des groupuscules ultra minoritaires qui, si ils sont bruyant, ne sont pas réellement dangereux.
Maintenant, pour rester sur le terrain psychiatrique, sans tomber dans une compréhension girardienne du mimétisme des doubles façon cour de récréation ( c’est celui qui le dit qu’y est) , je dirai que non, ils ne sont dans l’ensemble pas fous. Le refus de tout dialogue constructif, l’agressivité, une certaine allergie a la démocratie, la constance a dire une chose et a en faire une autre, ne sont pas des symptômes individuels. On a plutôt affaire a des pathologies sociales de groupe. La crirad qui aime les pauvres, mais les exclut de ses moyens de protection par des tarifs prohibitifs n’est pas schizophrène. Elle est hypocrite mais sans le savoir.
Tous ces lettrés de la classe moyenne insatisfaite parce qu’on ne les écoute pas alors qu’ils « ont raison », sont collectivement frustrés, même si ils le sont a titre individuels. Mais ils sont conscient. Leur mauvaise foi est une méthode, pas une maladie.
C’est pour cela qu’ils s’expriment préférentiellement sur des sujets d’actualité brulante ou des personnes plus que sur des questions de fond sur lesquelles l’inanité de leur vision du monde est trop apparente et dans un langage abscon et pseudo scientifique (voir le commentaire de JL) qui les mets, croient-ils, a l’abri de toute discussion.
A ma connaissance, seule la gauche de gouvernement a trouve un moyen de désamorcer les potentialités violent de ces totalitaires au petits pieds. Multiplier les prébendes publiques, associatives, universitaires, etc... ou ils peuvent faire du bruit en ayant l’impression d’exister tout en vivant dans un certain confort avec un minimum de reconnaissance sociale apparente.
On le voit très bien avec les écolo verts, toujours prêt a vendre leurs voix pour un poste, un mandat ou un budget.
En ces temps de restriction budgétaire mais aussi de crise, ce traitement social de l’extrémisme politique reste indispensable. Tant pis si cela se fait au détriment des vrais pauvres ou des agents publics vraiment utiles. Si il faut quelques éoliennes couteuses et inutiles pour qu’ils persistent a serrer leurs petits poings humides au lieu de poser des bombes, cela vaut le coup.