ll est évident qu’une approche
démocratique écosociétale et participative de l’auto-mobilité à
base d’infomobile type smartphone et d’adénosine triphosphate peut nous libérer du joug des
grandes centrales liées à des horribles lobbys capitalistiques
pyramidales et puissants.
et puis, ça tombe bien, cette
écocitoyenneté participative smartphonnienne va « conduire à des
économies importantes d’énergie, à des rejets moins polluants, à
une sécurité accrue, mais aussi à des créations massives
d’emplois. Et surtout à la responsabilisation des citoyens vis-à-vis
de leur avenir énergétique". Que demander de plus, que du
bonheur !!!
« Comment peut on être assez bête pour n’y
avoir pas pensé avant ? »
Ça me fait penser à ce conseiller
personnel de Navinchandra Ramgoolam
qui avait vendu l’idée de l’heure d’hiver à
un pays où le soleil se couche tous les jours à la même heure. Les
économies générées étaient tellement importantes que
l’expérience a été interrompue l’année suivante. Il est vrai qu’à
l’époque les éco-citoyens n’étaient pas dotés de
smartphone.
Le seul problème reste que l’électricité ne
répond pas aux élucubrations des doux rêveurs mais aux durs lois physiques définis par
Kirchhoff qui dès 1845 a établi les lois naturels qui
portent son nom régissant les intensités et les tensions dans les
nœuds et les mailles des circuits électriques qui font qu’une
éolienne à Perpignan (quand elle marche) n’alimentera jamais le
smartphone d’un éco-citoyen à Lille ni même la presse à
emboutissage de la tôlerie qui a le bonheur de se trouver sous cette
même éolienne perpignanaise.
Il est donc temps de modifier
les lois de l’électricité.