Un réflecteur lunaire dont les miroirs vont être visés par un laser.... terrestre. Ou plutôt deux : l’ Observatoire de la Côte D’Azur (OCA), et le McDonald Observatory au Texas. Les petits miroirs ont été fournis par des français, en effet : c’est l’Aerospatiale située à Cannes qui les a polis, sous la direction de Jean-Francois Mangin. Une sommité méconnue. A la pointe du développement des lasers. Les miroirs vont devenir la preuve essentielle de la présence d’Armstrong et d’Aldrin, et ils le feront de manière exceptionnelle des années après, dans des circonstances elles aussi exceptionnelles : lors de l’éclipse du 13 avril 2000, jour particulier car sans aucune interférence lumineuse, le Dr. Jean-Francois Mangin et son équipe de l’OCA vont en effet réussir en envoyant un faisceau vers le laser d’Apollo XI de calculer la distance Terre-Lune avec une acuité de...1.3 millimètres. Ne serait-ce que cet exploit, réalisé par l’équipe française qui a participé à la recherche spatiale américaine, devrait faire taire définitivement tous les racontars entendus sur la conquête lunaire. Ce jour-là, à Caussols, à l’observatoire de Calern, les gens ont pu observer les traits de lumière partant vers la Lune, pour en revenir. Le laser YAG (Yttrium, Aluminum, Garnet) est tiré à travers un télescope Cassegrain de 1,04 m de diamètre, au travers d’un miroir tournant à 10 tours secondes pour « casser » le faisceau. Chaque tir de paquet de lumière met 1,5 seconde pour arriver sur la Lune. Une horloge atomique associée compte les tirs et leurs renvois, donnant la distance exacte. Cela fait quarante ans que ça fonctionne ! Sous la direction aujourd’hui de Farrokh Vakili, pour Caussols. On a ainsi découvert que la Lune bouge de 10 cm, selon l’attraction relative de la Terre et du Soleil. La Terre bougeant d’un mètre, avec ses océans ! Le troisième observatoire laser est situé à Hawaï : or, lui, en 35 ans, en raison de la dérive des continents, il a bougé de 2,5 cm en remontant direction la Sibérie. L’observatoire de Cannes remontant moins vite... vers la Suisse. La Lune, elle, s’éloigne de la Terre de 3,7 cm par an. Résultat : le jour terrestre s’allonge de 1/100 eme de seconde par an. La distance Terre-Lune varie elle selon l’orbite lunaire : entre 353 880km et jusqu’à 421 690km. Les atterrissages suivant ajouteront à l’Alsep un détecteur.. de poussière lunaire. Finalement, il y en avait très peu qui circulait...comme on s’y attendait ; faute d’atmosphère : « The dust accumulation proved to be much lower than expected, and the results from this experiment were also used to monitor the long-term degradation of solar cells from radiation and thermal effects. This was considered to be an engineering rather than a scientific experiment. »
La modération , ras le bol de ce grossier trollisme, ras le bol !
et toujours du même qui signe son forfait ici :