- un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne, donc aux exigences du capital financier ;
Cela n’ a rien à voir avec la dictature du capital financier mais avec le nécessaire équilibre des comptes publics dans le cadre de la monnaie unique, l’euro, qui pour le moment à valeur constitutionnelle en France. Un tel équilibre est nécessaire à toute marge de manœuvre politique pour financer d’une manière pérenne les services publics. Il peut être obtenu de différentes manières , via l’impôt, y compris en taxant davantage les plus riches ; ainsi il peut contribuer à la redistribution ; le déficit au contraire serait payé par qui ? Un tel déficit en tout cas mettrait la France à la botte du capital privé auprès de qui l’état devrait emprunter dans les pires conditions. Tout dépendra donc de la politique fiscale...
- la remise en cause du peu de souveraineté (du Parlement et de la nation) subsistant après les coups déjà portés par les institutions de laVe République et l’Union européenne ;
Mais cette ajout à la constitution française sera votée démocratiquement par le parlement français
- la remise en cause de la possibilité pour les organisations syndicales de négocier sur la base des revendications des salariés, qui pourraient être décrétées « anticonstitutionnelles ».
Inexact : il n’y a pas de lien direct entre dette et les revendications des salariés (du public). Tout dépend, là encore, de la politique fiscale !