Réforme constitutionnelle, le coup d’Etat de Sarkozy
Le 3 mai 2011 marquera une date importante dans l'histoire de notre pays, le commencement du coup d'Etat le plus grave et le plus silencieux jamais organisé.
Le 3 mai s'ouvre donc à l'Assemblée Nationale le débat sur la réforme constitutionnelle visant à intégrer dans la Constitution rien de moins que la pure et simple interdiction des déficits publics.
Au début de l’année 2011, le président de la République a annoncé son intention de réformer la Constitution. Il s’agit d’y introduire l’obligation « d’équilibre des finances publiques », c’est-à-dire l’instauration permanente de la rigueur au nom de la réduction des déficits publics. Cette réforme s’inscrit dans le « pacte de compétitivité » que Sarkozy et Merkel ont fait adopter par l’Union européenne. Si elle était adoptée, cette réforme de la Constitution marquerait :
- un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne, donc aux exigences du capital financier ;
- la remise en cause du peu de souveraineté (du Parlement et de la nation) subsistant après les coups déjà portés par les institutions de laVe République et l’Union européenne ;
- la remise en cause de la possibilité pour les organisations syndicales de négocier sur la base des revendications des salariés, qui pourraient être décrétées « anticonstitutionnelles ».
Déjà, depuis l’adoption du traité de Maastricht (1992), en application des décisions de l’Union européenne, tous les gouvernements successifs ont organisé toutes les destructions : services publics, dés industrialisation, démantèlement de l’agriculture, déréglementation des droits du travail. Tous les budgets, à tous les niveaux, de l'État aux communes, se sont vu opposer les critères de Maastricht. Le principe de la « concurrence libre et non faussée » a imposé les privatisations.
Demain, si cette réforme de la Constitution était adoptée, un gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, serait « contraint » — sous peine de non-respect de la Constitution — d’appliquer toutes ces exigences dictatoriales de l’Union européenne.
Ce serait une nouvelle arme pour le Medef dans son offensive pour la destruction de tous les droits collectifs des travailleurs.
Demain, la Constitution pourrait ainsi être opposée aux droits des organisations syndicales à représenter les intérêts de la classe ouvrière et à négocier sur la base de ses revendications. Ce serait donc une atteinte d’une gravité exceptionnelle contre la démocratie.
Pour mieux comprendre ce qui est en cause, voyons ce qui se passe au Portugal ou la même politique est mise en chantier :
« Les Portugais éliront une nouvelle majorité le 5 juin, mais ils n’auront pas le choix du programme de droite ou de gauche, le vainqueur devra imposer l’austérité jusqu’en 2014 au moins.Trois semaines plus tôt, chaque grand parti s’y sera engagé individuellement auprès de l’Union européenne et du FMI. Cette perte de contrôle politique est le prix à payer pour un plan (...) décidé hier dans ses grandes lignes par la zone euro, les 27 pays de l’UE et la Banque centrale européenne. » Ce plan, précise Le Figaro (9 avril) d’où ces lignes sont extraites, « vise à mettre l'État portugais au régime sec, à lancer un “ambitieux programme” de privatisation pour réduire la dette publique et, enfin, à assouplir le marché du travail ». Et Le Figaro de citer la déclaration du 8 avril : « La préparation (du plan d’austérité) devra commencer immédiatement, en vue d’un accord entre les partis à la mi-mai, et permettre la mise en œuvre sans délai du programme d’ajustement dès la formation du nouveau gouvernement. »
Dans de telles conditions, y a-t-il encore un enjeu à ces élections ? Le Figaro répond : « Pour éviter toute contestation issue des urnes, les Vingt-Sept ne concrétiseront leur aide qu’une fois acquis “le soutien des principaux partis politiques”, indique la déclaration finale. Le futur chef de gouvernement ne pourra qu’appliquer scrupuleusement le remède auquel il aura lui-même souscrit. » En France, un rapport de l’OCDE (1) félicite le gouvernement et l’encourage à amplifier les mesures anti-ouvrières — en matière de salaires, Sécurité sociale, hôpitaux, marché du travail, etc. — destinées à revenir aux critères de Maastricht. Le rapport précise : « La France aurait intérêt à se doter d’un cadre budgétaire renforcé et à valeur constitutionnelle. Ce cadre inclurait une règle de déficit structurel, une programmation budgétaire pluriannuelle détaillée et un conseil budgétaire indépendant. »
Certes, la France n’est pas le Portugal... Mais peut-on ignorer que le 3 mai, l’Assemblée nationale entame le débat sur la réforme constitutionnelle qui prétend graver dans le marbre l’interdiction des déficits publics ? Peut-on ignorer que le projet du PS pour 2012 prévoit l’adoption, au lendemain de la présidentielle, d’une « loi de finances publiques quinquennale » fixant les mesures « de maîtrise des déficits et de réduction de la dette » ? Peut-on ignorer que, d’une manière ou d’une autre, tous les candidats institutionnels sacrifient à la nécessité de « réduire les déficits »
Le plus surprenant, le plus scandaleux, la pire offense faite à nôtre peuple est le silence total, lourd et pesant qui entoure toute cette affaire.
Vous pouvez fouiller de fond en comble le blog de Jean luc Mélenchon, ou de n'importe quel candidat, les articles et les communiqués de tous les partis qui se réclament de la gauche, pas un mot, pas une allusion, alors qu'une telle infamie mériterait pour le moins un soulèvement, devrait être au centre de toute campagne contre Sarkozy et sa politiques.
Le « débat » a pourtant déjà commencé dans les commissions de l'Assemblée nationale. Consciencieusement, les députés du Parti socialiste amendent le projet de réforme constitutionnelle, qui veut graver dans le marbre la rigueur dictée par l’Union européenne, se présentant comme les plus capables de « réduire à la fois les déficits, la dette publique et les prélèvements obligatoires » Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, est tout aussi « responsable » et décrète « indispensable (…) la maîtrise des budgets et la réduction des déficits publics » pourvu que soient préservés « les capacités d’investissement et les budgets sociaux » (sans doute prévoit-il la distribution de sandwichs et de couvertures aux plus nécessiteux
Ainsi, si cette politique devait être menée à son terme, nous devrions « choisir » en 2012 entre l'inspirateur de cette politique et son plus fidèle exécutant, entre DSK ou Sarkozy, ainsi quel que soit le candidat élu son programme est déjà écrit à Bruxelles ou Washington.
Ainsi serait mené à son terme le projet dictatorial inscrit dans les traités de l'Union européenne, priver les peuples de tous les attributs de la souveraineté, les plier par la contrainte à toutes les exigences du Capital, poursuivre jusqu'à son terme la destruction de tous les acquis ouvriers.
Ainsi, ils en ont parvenu à un tel niveau d'abaissement moral qu'ils s'imaginent que les peuples vont se soumettre et ramper comme peuvent le faire les Papandréou ou Zapatero et leurs amis de la « gauche européenne ».
113 réactions à cet article
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Bon, jusque là tout le monde se demandait à quoi pouvait servir la mort de Ben Laden et bien maintenait on le sait : vieux truc de prestidigitateur, regardez bien ma main droite et oubliez ce que fait la gauche.
En plus ça marche aussi pour la centrale de Fukishima.
Trop fort !!!-
Si vous vous inquiétez pour la santé de notre cher Général Sarko, c’est par ici...http://www.lebuvardbavard.com/2011/04/sarkozy-en-cure-de-desintox.html
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MAYA 3 mai 2011 14:05U.E, medef...UMPS et ses satellites (pc, pg, verts...) tous ensemble tous ensemble...
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heu vous êtes sûr que le FN a des sièges à l’assemblée ??
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Il est normal que le parlement fasse un certain nombre d’ajustement lorsque cela est necessaire...
Il est donc FONDAMENTAL de ne pas voter n’importe comment lorsqu’on choisit son deputé. Il faut toujours penser qu’il sera amené un jour a faire des choix qui seront terrriblement engageants
Si la constitution est modifiée et que cela ne vous plait pas, dans un an on vote justement pour nos representants. rappellez vous-en (quand je pense que chez moi, notre député est passé sans second tour...)
Comme l’homme n’est que ce qu’il est, il y a une chose qui est sure, c’est que nottre choix est un peu aveugle. Alors, connaissant déjà ceux qui sont en place, et qu’ils nous ont déja trahi (pensez a Lisbonne, mais pas seulement) je pense que voter pour ceux qui n’on pas (encore) exercé de mandat est une excellente idée, suivez mon regard pendulaire, a gauche notre copain mémé, a doite notre copine marine (tiens, ça rime)... -
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Pour ?
-la VI ème R.F "Qui institutionnalise, au coté de l’exécutif et du législatif, le contrôle citoyen permanent (régulation financière, éthique, moralisation) doté d’un réel pouvoir de sanction (justice)" confié à tout un chacun inscrit sur liste électorale (mandat unique de 2 ans-désignation par tirage au sort et formation)
-assorti de son Économie Socialement responsable (pdf) "Qui se propose de se substituer au « capitalisme du profit à outrance » actuellement en phase terminale, dans sa vocation « régalienne » de création de richesse, de partage solidaire, de répartition équitable, de redistribution de la richesse collectivement créée."
cordialement
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Prenez vos Billets pour le retour au XIX ième siècle .......
Après un siècle de croissance et d’évolution du fait peut-être à deux conflits européens destructeurs mais d’importantes évolutions dans les domaiens de la médecine , de la protection sociale , du confort , de la technologie , des droits , de la justice ont été réalisé.
De plus en plus une impression de marche arrière vers les périodes ouvrières difficiles de la fin du 19 ième , aujourd’hui ce n’est plus le même type d’assevissement , cela s’appelle de l’esclavage moderne par le crédit , la consommation , un stress au travail , la précarité dans le monde du travail accentué par le nombre de chomeur.
Est-ce que ce chomage de masse n’arrange pas tout compte fait nos dirigeants ?
Est-ce que cette situation d’assisté précaire ne rend pas nos dirigeants plus forts , un peu comme les seigneurs du moyen agé qui laissait juste de quoi passer l’hiver aux paysans après les récoltes ?
Quelle est la solution alors suivre dans une voie droite ou gauche similaire ou passez sur des extrêmes qui ont par le passé apporté destruction et desespoir ?
2012 Une election importante pour déterminer où va se diriger la France
Philippe-
"Est-ce que cette situation d’assisté précaire ne rend pas nos dirigeants plus forts , un peu comme les seigneurs du moyen agé qui laissait juste de quoi passer l’hiver aux paysans après les récoltes ?«
Je vais me répéter mais tant pis. Votre vision du moyen age est biaisée. La vision de nos »élites" sur ce moment de l’histoire l’est tout autant et c’est pour cette raison qu’ils foncent vers le grand n’importe quoi. ils rêvent d’avoir les attributs de seigneurs qui n’ont jamais exister et pour une raison incontournable : La réalité !!
Au moyen age, les paysans amenaient une partie de leurs récoltes au châteaux de la seigneurie pour les entreposer à l’abri de la météo et des voleurs, les entrepôts du châteaux (enfin ce qui était derrière les murs) étaient d’ailleurs fait pour cela. Cela permettait à tout le monde de manger même en hiver. et contrairement à ce que croit beaucoup, les gens vivaient correctement à cette époque et mangeaient à leur faim. il ne faut pas résumer le moyen age aux guerres et aux disettes ...
Les dirigeants d’aujourd’hui ne semblent rêver que d’une chose, être les chefs d’une bande de clodos, les loosers de demain quoi ... -
Pas d’inquiétude petit citoyen, ces dispositions porte le cachet « Approved by Goldman Sachs ».
Donc tu peux dormir tranquille.
(Et en plus Ben Laden est mort, donc plus de crainte de ce côté-là non plus. Elle est pas belle la vie ?)
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L’austérité c’est dépenser moins pour la majorité et pouvoir gagner autant pour quelques uns.-
la privatisation coute cher au conribuable ! Les divers cadeaux fiscaux aux moins necessiteux aussi.
je suis sur qu’on peut faire une politique de gauche, sociale, redistributive et EQUILIBREE !
ON ne peut continuer a laisser filler la dette et en faire cadeau aux generations futurs, comme on ne peut plus continuer a faire des cadeaux aux riches et a massacrer les plus pauvres et la classe moyenne.-
Nous avons payer plus d’ interets sur la dette que le prix de la dette donc non on la laissera âs filer la dette , on la payera juste pas car de toute façon elle est conçue pour ne pas être remboursable ...
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on est d’accord, la dette crée artificiellement depuis le loi Rotshild doit etre annulée !
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On avance pas, on recule à la vitesse grand V !! Bienvenue dans le monde de la dictature et le totalitarisme.
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Bravo pour cet article Rakosky !
J’avais été très inquiète lorsqu’il y a un ou deux mois Emile Wolf avait sorti un article qui avait été peu lu.
je me disais : mais ce n’est pas possible que quelque chose d’aussi important passe à la trappe !Mais vous relancez le débat avec une énergie et une conviction contagieuses.
Vous savez pourquoi.je suis sans doute plus optimiste que vous.
Voyons...
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Ariane ,tout cela ne fait que commencer,ayez assez confiance pour ne pas douter qu’aucune de nos positions ne sera livrée sans combat
Malgré les apparences ,ces gens sont infiniment faibles,ils ne tirent leur force et leur arrogance que de la trahison permanente de ceux qui devraient parler en nôtre nom -
kemilein 3 mai 2011 23:15trop de faible d’esprit, trop de manipulé fier de l’être et pret a encore subir longtemps cet état de fait.
je ne comprend comment un peuple entier est prêt a asservir sa propre descendance.
« owi chéri, fais moi un bébé, un beau petit esclave, si mignon ! »
engagez-vous qu’ils disaient, enchaînez-vous qu’ils disaient...------
ceci étant dit.1) les matières première se raréfies, donc ça augmente le prix.
2) la boucle spéculative/finance s’extrait de la virtualité par « l’investissement » sur le marché des matière première et surtout alimentaire, donc ça augmente les prix.
3) l’inflation n’a jamais été aussi forte que depuis que les banques sont les seules a avoir la création monétaire, inflation = hausse des prix (Note : si le salaire est indexé sur l’inflation le salarié ne ressent pas l’inflation)
4) le statut des USA est préoccupant, la Chine n’a aucune envie de maintenir le Trône Américain, le $ risque de ne plus valoir grand chose
5) la politique de l’UE est pire que celle des USA, on peut légitimement conclure qu’a terme nous subirons le même sortconclusion ?
il est possible qu’en subissant tout ça une masse croissante se « révolte » (même si la révolte est imbécile)le capital c’est comme la tyrannie, il suffit de ne plus y consentir.
-le « Marché » ne vit que parce qu’il y a une demande, et cette demande c’est ? les consommateurs
-l’oligarchie ne vit que parce que nous consentons a leur donner leur soit disant légitimité (usurpée du reste)soyez résolut de ne plus servir et vous voila libre
Laisser l’esclave ou il se trouve, occupez vous de votre propre cul, de toutes façons il s’y complet dans sa servitude, trop de responsabilité à gérer soit même sa vie.
Aidez le et il vous en voudra
et ce même individu ne pense lui aussi qu’a sa gueule, il s’en fout de votre vie.
bref laisser les se démerder seul. -
Allons nous laisser aux générations futures une dette colossale et une planète radioactive pour des millénaires ?
Il est temps que nous réagissions. Partout dans le monde, de vrais partis de gauche commencent à devenir populaires. Nous evons en France un grand tribun qui sur ces deux points : le nucléaire et la dette tient le seul discours cohérent porteur d’espoir.
Allons nous laisser les ennemis du peuple étaler leur obscurantisme pour faire obstacle à la voix de la raison ?
« La France n’a pas besoin de réformes, elle a besoin d’une révolution ». (Frédéric Lordon, Le point de fusion des retraites, 23/10/10
En 2012 il faut que nous soyons tous avec Jean-Luc Mélenchon, le seul capable d’assurer cette révolution : la révolution par les urnes.-
Je me demande bien comment une révolution peut sortir d’urnes manipulées par le fric de la bourgeoisie et les médias à sa solde.
Une révolution ne peut se faire que par l’irruption sur le devant de la scène politique d’un peuple soulevé et en grève générale pour la satisfaction de ses exigences.
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Puisque vous arborez le sigle du NPA,si vous pouviez demander gentiment aux dirigeants de ce Parti pour quelle obscure raison ils gardent un silence si obstiné sur la réforme de la Constitution..
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Ce n’est pas le sigle du NPA que j’arbore.... passons sur ce point...
Vous parlez ici d’exigence dictatoriale de l’Union européenne en faveur du Capital. Sur ce point nous sommes d’accord. Dire que cette inscription dans le marbre de la Constitution serait irréversible et s’imposerait à tout gouvernement à venir c’est faux !
Ce qui a été fait dans un sens peut toujours être défait. Pour le moment notez que ce n’est pas le NPA qui fricote dans l’hémicycle avec les représentants avoués de la bourgeoisie mais bien PC et PS qui disent oeuvrer à « la maîtrise des budgets et à la réduction des déficits publics »...
Ce qui ne laisse pas grand monde pour protester contre ce mauvais coup. Seul un réel changement du rapport de forces permettrait de s’opposer avec succès à toutes les régressions sociales que nous subissons actuellement. et puisqu’il est ici question de l’Europe voici un extrait de ce qu’en dit le NPA dans son texte voté au premier Congrès « Nos réponses à la Crise »...
Il s’agit bien pour ce parti de mettre à bas la construction européenne faite à ce jour...
".....Ces propositions exigent la rupture avec l’Union européenne actuelle. Mais l’Europe est bien la bonne échelle pour avancer des solutions à la crise. C’est à ce niveau que doit se déployer un projet de coopération étroite dans la mise en commun des ressources humaines et technologiques au service des besoins sociaux, des projets industriels, des innovations portées par les économies d’énergies, la substitution vers les énergies renouvelables et la protection de l’environnement, de nouvelles relations avec les peuples du Sud. Mais cela ne peut se faire dans le cadre de l’Union européenne qui est fondée sur la « concurrence libre et non faussée » des capitaux et la recherche du profit maximum. Cela ne peut se faire non plus dans le cadre de replis nationaux, même si la lutte peut commencer sur le plan national en y ouvrant des brèches dans la domination capitaliste. Il faut une réponse européenne à la crise, en rupture avec l’UE. La crise exige des solutions radicales sur le plan socio-économique et écologique comme sur le plan démocratique. Il faut mettre à bas le type de construction européenne faite à ce jour, rejeter les traités européens, démanteler les institutions actuelles pour ouvrir un processus constituant pour une nouvelle Europe des travailleurs et des peuples."
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Vous avez raison,mon propos n’est pas d’ouvrir une polémique à propos de la politique du NPA.
Simplement ,il me semble que sur une question aussi grave le peuple doit être informé et saisi et qu’il du devoir d’un Parti d’accomplir ce travail.
Ace jour ,seul le POI a engangé une campagne nationale pour le retrait de ce projet et met cette question au centre de toute son activité politique,mais la question concerne toutes les organisations ,yous les militants et tous les travailleurs en général ou même ceux qui sont simplement attachés à la démocratie,elle n’appartient à aucun parti
Vous dites ,à juste titre ,que ce qui a été fait pourra être défait ,mais pourquoi pas tout de suite et maintenant,ouvrir la voie au combat victorieux
Pourquoi pas ,tous ensemble et maintenant dire
A bas la Dette ,nous ne la payerons pas !
A bas l’Union européenne et tous ses plans !
Maintenant et tous ensemble ,rétablir nos retraites ,nos services publics,les milliers de postes supprimés,le rétablissement de tous nos droits.. -
Tous ensemble contre toutes les régressions sociales je suis bien d’accord....
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Superbe fin. Je la note. je la fais mienne.
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Vous croyez que vous pouvez acheter la prosperite de la Nation en faisant dépenser l’Etat plus qu’il ne gagne ?Et bien vous réapprendrez vite à vos dépend la morale de la fable de la fontaine concernant la cigale et la fourmi...Continuez comme ca, vous saper les bases de votre ideologie et vous vous condamner a la ruine.Le nombre d’approval est pour moi un singe patent de l’inculture économique totale de nos concitoyens.D’ailleurs c’est plutot réjouissant pour les fourmis, le temps de retour à l’esclavage des cigales approche à grand pas pour ceux qui auront su s’y préparer !!!-
C’est contre intuitif mais un état PEUT dépenser plus qu’il ne gagne, dans certaines conditions. Ca s’apelle le keynésianisme. Et on évite de parler d’inculture économique quand on s’est soi-même arrêté au début du 20e siècle pour ce qui est des différentes théories traitant de la dépense publique...
En réalité je suis en partie d’accord avec vous, quelques cours d’économie supplémentaires au lycée et au collège ne feraient pas de mal à ce pays et nous permettraient d’éviter d’élire des nullards en économie... Suivez mon regard... -
Il nous manquait un Egonomiste...et voilà un poeteur de comptoir.
J’adore, ces démonstrations à le petite semaine ; si vous êtes contre c’est que vous ne comprenez rien en économie ! avec l’insulte : inculte !
Moi mon livre préféré, c’est le manuel de non économie :
Pour créer, il faut investir ( dans ton système ça s’appelle s’endetter ). leçon n°1
Pour être condamné à la ruine, il faut être riche. leçon n°2
La morale de la fable c’est l’évidence de la valeur du travail, pas que la dette est mère de la défaite. leçon n°3Donc à moins de raconter, que tes concitoyens sont aussi des fainéants, tu devrais t’intéresser à la façon dont le gouvernement jette notre argent.
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La mauvaise foi n’est plaisante que pour celui qui l’utilise, elle est exaspérante pour les autres. Ce n’est pas moi qui ai parlé d’inculture en premier, je n’ai fait que répondre.
En dehors du fait que le reste de ta démonstration est, disons, bancale (j’ai l’impression que tu te vexes vite ;) ), je pense pas qu’on soit foncièrement en désaccord. Je te cite : « la façon dont le gouvernement jette notre argent », ce qui veut dire implicitement que la dette n’est pas mauvaise en soi, c’est la raison et le niveau de cet endettement qui importe. De plus, tu as l’air de penser que je cautionne la politique du gouvernement en matière budgétaire, ou fiscal, ou quoi que ce soit d’ailleurs. Si je t’ai donné l’occasion de penser ça, je m’en excuse.
PS : on peut investir sans s’endetter. Du moment qu’on a du capital (propre ou emprunté), on peut se priver d’une partie de ce capital pour augmenter son total à une échéance donnée. La rupture il y a 4 siècles du capitalisme a été de permettre à ceux qui n’avaient pas de capital d’en acquérir en passant par ce que tu dit : endettement/investissement -
Julien Durand fait parti des nazes qui crées un compte bidon pour poster un commentaire bidon !
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Je ne m’adressais pas à vous, mais vous semblez ... touché
Me vexer, Pourquoi donc ?
Ma démonstration bancale. ça c’est un argument ! Tout comme traiter d’inculte celui qui n’est pas d’accord avec ses idées...
La morale de la fable ne vous sied pas ; il faut en vouloir à La Fontaine, pas à moi.
L’idée que la ruine ne peut toucher que des riches vous insupporte ; peut être mais c’est tellement économiquement logique ( voir cours d’économie ’ les acteurs de l’économie’ )
PS : Heuuuuu un capital emprunté, c’est pas un dette ? non je dis ça mais c’est un vague souvenir de mon époque d’entrepreneur.
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@FRK44
« Ma démonstration bancale. ça c’est un argument ! Tout comme traiter d’inculte celui qui n’est pas d’accord avec ses idées... »
Si vous parlez de ma réponse à Julien Durand, effectivement, l’inculture économique s’applique autant à lui qu’à beaucoup de nos concitoyens, et ce n’est pas une insulte (les gens ont le droit de ne pas être d’accord entre eux), c’est un fait : gérer un état comme un bon père de famille (i.e. sans prendre le risque de s’endetter) c’est ce qu’ont fait les gouvernements après 29... On voit où ça les a mené : au même endroit que nos politiques de rigueur nous ménèront, c’est-à-dire plus loin dans la crise et le vote extrême (gauche ou droite). Le keynésiannisme est depuis passé par là, mais malheureusement toutes les « élites économiques » en Europe ont l’air de trouver ça ringard alors...« La morale de la fable ne vous sied pas ; il faut en vouloir à La Fontaine, pas à moi. »
C’est marrant je m’étais pas arrêté sur la fable, mais en dehors du fait que je la vois difficilement figurer sur un manuel d’économie, j’ai rien à y redire.
« L’idée que la ruine ne peut toucher que des riches vous insupporte ; peut être mais c’est tellement économiquement logique ( voir cours d’économie ’ les acteurs de l’économie’ ) »
C’est particulièrement cette partie de la démonstration que je trouvais bancale, mais si elle n’était pas adressée à moi, je la comprends mieux, même si un smicard français est aussi bien loti qu’une classe moyenne syrienne ou péruvienne ou thailandaise ; donc si on y réflechit n’importe quel français peut être condamné à la ruine...« PS : Heuuuuu un capital emprunté, c’est pas un dette ? non je dis ça mais c’est un vague souvenir de mon époque d’entrepreneur. »
C’est ce que j’explique dans ce paragraphe, en rajoutant que ce n’est pas la seule façon de pouvoir investir, mais la plus récente... -
ça s’est le débat piège à cons , pour la gauche
est ce que tu peux laisser indéfiniment le déficit se creuser ? NON
l’ancien parti communiste italien , le parti réformiste , à déclarer , la dette illégale
sous quel pari la dette en france a le plus progresser , la droite (source INSEE)
je serai de gauche , je dirais chiche
en fait sarko veut coincer la gauche sur ce point, s’ils refusent , il pourra dire , vous voyez , ils sont dépensiers-
Ben quoi, c’est juste mettre dans la constitution ce qui est dans les faits depuis longtemps déjà, une simple réactualisation, les services publics ont été vendus, jospin a été parfait pour ça, d’où son aura de compétence, reconnue par tous, maintenant, les choses seront claires, et puis le bétail si il est pas content, il y a les abattoirs qui ne demandent qu’à fonctionner à plein régime, c’est bon pour la croissance.
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« ça s’est le débat piège à cons , pour la gauche » très juste !!!
la gauche doit avoir une réflexion sur la création monétaire autrement , même remplie de bonnes intentions elle ira droit dans le mur !!!!-
j’ai fait un reve etrange et penetrant....
comme disait desproges..
le sionisme qui essaye de dominer la planete, veut dans un premier temps une sorte de chaos.
Si l’humain connaissant un peu son propre fonctionnement du cerveau ,et etait intelligent ca ne marcherait pas mais ce n’est pas le cas.
Voila une petite annonce : peuple elu ,cherche reconnaissance admirative des terriens...
1-le chaos
2-le(s) sauveurs
3-admiration + une prime un autre messie....+reconnaissance eternelle....regrets eternels
enfin la paix sur terre....humains disparus...voila mon reve....sympa..
Apero ?-
Faut moins forcer sur l’apéro ,tu devrais essayer la Badoit
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salut
j’ai aussi droit a : elle est bonne ton herbe..
ou de la part de morice : encore un fabricant de tartine !bon !!
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DÉMOCRATIE, FINANCE ET MONNAIELa réalité divisibleLa réalité qui est objectivement, n’est pas nécessairement celle que nous pensons subjectivement. Et la réalité que nous formons dans notre pensée et notre discours est encore différente et sans relation nécessaire à la réalité que nous voulons. Les Européens disent que la Grèce est encore dans l’euro. Mais les Grecs le veulent-ils vraiment ? Les Européens, tous les Européens le veulent-ils vraiment ? Dire que la Grèce est dans l’euro suffit-il à ce qu’elle y soit objectivement ? Une réalité devient de moins en moins discutable : ce qui est, n’est plus ce que nous croyons que c’est ; ce que nous croyons, n’est plus ce que nous voulons que ce soit. La fragmentation du réel entre l’objectif, le subjectif et le désirable voulu est radicale et universelle : réelle en chaque individu sujet de la réalité.Si la Grèce est encore dans l’euro, cela signifie que l’État grec n’existe plus dans la réalité financière formelle. Allonger la maturité de la dette publique de deux ans ne change rigoureusement rien à la réalité financière grecque : le prix réel financier du titre public grec vaut entre 50 et 80% de son prix nominal. L’État grec est objectivement illiquide. La zone euro se livre à un exercice de réalité subjective pure : dire et afficher la liquidité de la Grèce alors qu’elle ne l’est pas. La finance et la politique déconnectées du réel objectif réussissent l’exercice du nominalisme juridique tant que trois conditions sont réunies.Première condition : les banques de la zone euro effectuent les paiements de leurs débiteurs grecs bien qu’elles les sachent insolvables sur une fraction de leurs dettes. Deuxième condition : la BCE refinance les banques de la zone euro bien qu’elle sache que les pertes de crédit ne soient pas intégralement comptabilisées dans les bilans bancaires ; et bien que de nombreuses banques de la zone euro n’aient virtuellement plus le capital qui leur permettent d’opérer dans la zone. Troisième condition : les créanciers de la zone euro continuent d’effectuer les paiements du système bancaire euro dans leur propre monnaie bien que la masse des crédits en euro soit très supérieure au PIB futur que la zone pourra objectivement consacrer au remboursement de ses dettes.Corruption financièreLa fiction de la solvabilité de la zone euro s’adosse à la fiction de la solvabilité du dollar, de la livre, du franc suisse, du yen et du yuan. Toutes les monnaies dites de réserve, dont principalement le dollar, impliquent une masse de crédit très supérieure à la valeur réelle productible dans la zone économique qui en assure la contrevaleur réelle. Les 3000 milliards de réserves de change de la Chine ne sont pas gagées par 3000 milliards d’actifs réels que les zones monétaires débitrices ont effectivement alloués au remboursement à terme des avoirs monétaires comptabilisés. Toutes les monnaies de réserve sont insolvables. Cette insolvabilité est dissimulée par un accord politico-financier international tacite qui essaie de répartir l’insolvabilité à un degré équivalent sur toutes les monnaies de réserve.Les pays émergents qui sont créanciers du système financier international valident l’équilibre de l’insolvabilité car ils ne peuvent ni ne veulent substituer leur propre monnaie aux monnaies de réserve défaillantes. La Chine essaie par tous les moyens d’interdire la détention de yuan par les étrangers : plus cela se produit, plus cela fait monter le taux de change du yuan. La transformation du yuan, ou du real ou du won en monnaie de réserve détériore la compétitivité extérieure de la Chine, du Brésil ou de la Corée et dévalue les réserves de change de leurs systèmes bancaires nationaux. Les systèmes bancaires non-occidentaux, c’est à dire non régis par le droit des démocraties avancées, sont fragiles à cause du niveau de corruption plus élevé qui règne dans les démocraties moins avancées.La corruption financière consiste simplement à comptabiliser des droits au bénéfice d’emprunteurs qui n’ont aucune intention réelle de produire la contrevaleur réelle de la monnaie qui leur est allouée. Les premiers bénéficiaires de la corruption financière sont les États non contrôlés par la démocratie. Les États non démocratiques et toutes les mafias qui en dépendent utilisent les établissements de crédit pour prélever sur la richesse commune sans avoir à reconnaître de dette ni à les rembourser. Les mégabanques s’installent massivement dans les pays non démocratiques en échangeant des opportunités d’investissement nominalement rentables par le non-droit réel contre un financement et une respectabilité internationaux.Prix de la démocratieL’insuffisance de l’État de droit dans les pays moins avancés crée un avantage de compétitivité économique par le non-alignement du droit local sur les principes en vigueur dans les démocraties occidentales. Et quand les droits sont alignés, la corruption du juge ou sa dépendance au pouvoir exécutif suffit à maintenir une iniquité juridique pour rentabiliser les capitaux étrangers. Le principe de liberté de circulation du capital donne un avantage économique à l’étranger d’un système juridique. En investissant dans un pays sans y être physiquement domicilié, on échappe à la juridiction locale. Les opérateurs financiers internationaux spéculent sur cette asymétrie juridique entre le national et l’international. Ils achètent aux responsables publics locaux des immunités juridiques pour leurs investissements.La mécanique de destruction de la réalité objective par la finance et la politique subjectives est maintenant parfaitement maîtrisée. Les opérateurs financiers internationaux arguent de l’insolvabilité des monnaies de réserve occidentales pour menacer de suspendre les financements internationaux de tout pays ou banque centrale récalcitrante. Les banques centrales font du quantitative easing sur du collatéral pourri, en l’occurrence les dettes publiques des pays occidentaux en faillite. La liquidité acquise bon marché par les mégabanques est reprêtée aux investisseurs internationaux qui spéculent sur tous les actifs dont aucun Etat de droit ne peut plus contrôler la réalité juridique. Ces actifs sont achetés en dessous de leur prix réel aux salariés et entrepreneurs qui les produisent et revendus au-dessus de leur prix réel aux consommateurs finaux.Le drame qui est en train de se nouer en Europe et aux États-Unis est la distorsion trop visible entre le réel objectif et le réel subjectif. Ni les gouvernements, ni les institutions financières publiques et privées ne peuvent avouer leur insolvabilité : cela impliquerait d’entrer immédiatement dans une évaluation des pertes financières qui mettrait en jeu des responsabilités politiques, civiles et même pénales selon les règles de la démocratie. Le principe fondamental de la démocratie est l’hypothèse de vérité de toute promesse politique ou financière négociée en transparence selon une loi commune. Si l’on révèle que la valeur de certains crédits n’est pas celle qu’on avait cru, c’est que la transparence de la démocratie n’a pas été respectée ou que le régime d’égalité des droits n’existe plus.Spirale du mensongeLe mensonge est devenu une obligation « morale » pour ne pas avoir à assumer la responsabilité politique et financière de pertes trop massives. C’est là où la réalité du vouloir, distincte de la réalité de l’être, et de la réalité de la parole, entre en jeu. Comme la réalité objective a été totalement dissociée de la réalité subjective, la contradiction ou la négation de la réalité devient un choix moral pour le politique et le financier. Comme l’objectivité et la nominalité ne peuvent plus être optées dans une même réalité, le bien devient soit l’un, soit l’autre mais pas les deux. La réalité devient ce que la finance ou la politique en disent ; ou bien elle ne peut plus exister. Etats et banques ne sont pas ruinés puisqu’il est stupide de dire qu’ils le sont.Le drame est donc que pour maintenir le plus longtemps possible la situation en l’état, il faut détruire la démocratie dans sa raison d’être. L’Union Européenne adopte un accord constitutionnel où les parlements nationaux peuvent dans certaines conditions ne plus avoir de latitude ni sur la fiscalité ni sur les dépenses, où les États peuvent perdre leur souveraineté sans qu’il y ait une fiscalité et un budget européens votés par le parlement européen. Les États-Unis ont admis le financement de la politique par des intérêts économiques privés. La Loi n’appartient plus aux citoyens. Les intérêts particuliers politiques et financiers mettent le citoyen au défi de s’insurger soit contre son appauvrissement soit contre son asservissement. La démocratie est présentée comme logiquement impossible.L’équilibre du crédit dans les zones monétaires de réserve est irrémédiablement compromis. Les États-Unis ont un rythme de croissance de 3% du PIB pour une augmentation annuelle de la dette uniquement publique de 10%. La zone euro a une croissance de 1% pour une augmentation de dette uniquement publique de 5%. Les tendances ne peuvent plus être renversées à cause de la fuite de la liquidité nominale dans les pays émergents. Pendant que les pays développés n’investissent plus suffisamment pour rembourser leurs dettes, les émergents affrontent eux un tsunami d’inflation. Dans le monde entier l’inflation affecte le prix des actifs durables et de plus en plus les prix à la consommation. Partout les salariés et autres créanciers nets de l’État de droit vont être écrasés.Alternative de la compensation mondialeLa corruption financière de l’intelligence humaine absorbe toute la réalité objective. Le seul obstacle qui s’oppose encore au subjectivisme politique et financier est la volonté de démocratie. La volonté des citoyens d’exister à égalité de droit au réel avec les acteurs de la politique et de la finance. Tout le discours des nantis qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités tend à démontrer que la volonté humaine n’existe pas ; ou que pour le moins elle ne résiste pas à quelques vaines promesses et un peu d’argent. Si la volonté humaine existe, elle est par nature une option. C’est à dire en engagement personnel dans un bien choisi indépendamment des déterminations de la réalité physique et des spéculations intellectuelles intéressées.Il n’est aucune alternative à la destruction financière du réel pour ceux qui ont renoncé à vouloir. Pour les autres, l’alternative doit être pensée pour être voulue avant d’entrer dans le réel objectif. Cette alternative est le marché généralisé d’option du réel subjectif objectivé : encore et toujours le marché d’option de change, option de crédit et option de capital de la réalité comptée dans une monnaie universelle. C’est le seul moyen de partager l’évaluation objective du réel entre la politique, la finance et le citoyen. Sans un marché internationalement transparent où les acteurs civils, politiques et financiers soit clairement distincts et mis à égalité de droit pour offrir ou demander le prix de toute chose, les simples citoyens soumis seuls au respect de la Loi resteront les dindons d’une farce interminable.Si les citoyens se sentent possédés par les élites politiques et financières, ils ont le choix entre se laisser dépecer par de fausses promesses à l’intérieur de leurs frontières ou mettre leur démocratie en commun au dessus des frontières nationales et monétaires. L’obligation d’un gouvernement mondial préalable est un leurre pour différer la réorganisation du monde. Si des citoyens ont le courage de la raison, ils exigeront la création d’une chambre de compensation internationale de tous les prix de la réalité objective.Le bancor : nouvelle monnaie mondiale de la démocratieIls mettront en concurrence leur système juridique national par la cotation de leur monnaie nationale dans une monnaie commune de démocratie transnationale. Une monnaie dont les prix soient contestables devant des juges indépendants des gouvernements, indépendants des élus politiques et libres des intérêts financiers ; des juges issus de la démocratie personnellement soumis à la loi de la démocratie dument votée par des parlementaires indépendants du pouvoir politique exécutif et du pouvoir financier.La démocratie est la cause de la valeur économique depuis Aristote, le Moyen Age judéo-chrétien et les Lumières. La démocratie réelle a été abandonnée au XIXème siècle pour accélérer le développement économique sous le contrôle des minorités éduquées. A l’heure d’internet et de l’alphabétisation majoritaire du monde, le développement économique est devenu anti-économique à cause de la guerre financière entre des élites multinationales absorbées dans leurs intérêts particuliers. La guerre civile financière détruit la réalité humaine objective par l’instabilité des monnaies et la volatilité des prix.La valeur du travail est détournée par la spéculation financière qui privatise la politique d’un bien commun. Il ne reste plus beaucoup de temps pour que la guerre froide des monnaies devienne une guerre bien chaude. En revanche l’instauration d’un marché mondial régulé par la démocratie d’options de change, d’options de crédit et d’options de capital produit immédiatement un étalon monétaire international (le bancor) fondé sur la valeur réelle en droit du travail. Les parités de change se calent immédiatement sur le prix du travail employable et nécessaire au remboursement intégral des dettes publiques et privées nationales et internationales.-
Oups !!!Désolé mais ce commentaire, issu d’une fausse manipulation de ma part, est hors de propos... Toutes mes excuses à l’auteur de cet article pour la pollution occasionnée par mégarde ici. -
Aucune pollution,au contraire ,une contribution passionnante qui mériterait une longue discussion.
Juste un point pour une réponse trop rapide,je ne pense pas que le triomphe d’un système monétaire dépende de son efficience ou de sa plus grande utilité au bien commun,sinon il y a longtemps que le régime capitaliste fondé sur la proprieté privée des moyens de production et d’échange aurait été balayé.
à suivre ... -
- un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne, donc aux exigences du capital financier ;
Cela n’ a rien à voir avec la dictature du capital financier mais avec le nécessaire équilibre des comptes publics dans le cadre de la monnaie unique, l’euro, qui pour le moment à valeur constitutionnelle en France. Un tel équilibre est nécessaire à toute marge de manœuvre politique pour financer d’une manière pérenne les services publics. Il peut être obtenu de différentes manières , via l’impôt, y compris en taxant davantage les plus riches ; ainsi il peut contribuer à la redistribution ; le déficit au contraire serait payé par qui ? Un tel déficit en tout cas mettrait la France à la botte du capital privé auprès de qui l’état devrait emprunter dans les pires conditions. Tout dépendra donc de la politique fiscale...
- la remise en cause du peu de souveraineté (du Parlement et de la nation) subsistant après les coups déjà portés par les institutions de laVe République et l’Union européenne ;
Mais cette ajout à la constitution française sera votée démocratiquement par le parlement français
- la remise en cause de la possibilité pour les organisations syndicales de négocier sur la base des revendications des salariés, qui pourraient être décrétées « anticonstitutionnelles ».
Inexact : il n’y a pas de lien direct entre dette et les revendications des salariés (du public). Tout dépend, là encore, de la politique fiscale !
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a valeur constitutionnelle, avec mes excuses pour cette coquille
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« Mais cette ajout à la constitution française sera votée démocratiquement par le parlement français »
Comme le traité de Lisbonne ?
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Monsieur,l’équilibre des comptes tout le monde s’en tamponne joyeusement quand il s’agit d’aller bombarder la Libye ou renflouer des banques
Cette Dette est une dette politique ,une arme de destruction massive pour détruire des milliers d’emplois ,fermer des écoles et des hôpitaux ,réduire les salaires.
Les pays qui acceptent de payer voient leur note à nouveau abaissée,les plans de rigueur les plus brutaux sont jugés insuffisants,chaque sacrifice consenti en appelle de nouveaux et des pires
Le milliardaire Warren Buffet a résumé la situation« c’est une lutte de classes et ma classe ,,celle des riches,est en train de la gagner ».C’est un peu brutal mais beaucoup plus sincère que les discours hypocrites que l’on nous tient sur le partage de la richesse.
Il y a un point sur lequel Buffet a raison,c’est la lutte des classes qui tranchera et pas je ne ne sais quelle foutaise économique -
votre remarque me semble juste Sylvain....d’ailleurs je doute qu’une loi du type proposée par le gouvernement français aboutisse....
En revanche, c’est ce genre de « loi politique » qui a mon avis va rencontrer des oppositions au parlement français et dont la portée est très aléatoire et qui ne résistera pas au pragmatisme nécessaire en cas de difficultés....c’est même un peu risible.
Mais avec le Président Sarkozy, il y a souvent bcp de brassage d’air...
Il me semble aussi que le Conseil Constitut. va examiner cela à la loupe...( je ne me trompe pas pour ses compétences, j’ai pas la tête à cela pour l’instant).
Faut pas trop se monter la tête sur ce truc.
Ce qui serait intéressant c’est d’avoir l’avant-projet et le lire.
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enfin c’est pas vraiment une loi, ce serait dans ce cas un article constitutionnel si je comprends bien ?
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toujours la philo au profit de la servitude et la mort. Le prof qui defend le pire hold up de tous les temps
http://www.youtube.com/watch?v=MTHLZ-V22O8
c’est à une clique de fromacs et de crapules que la France est à l’agonie et vous les défendez.
Mais qui êtes vous donc ? peut être simplement ça :
http://www.youtube.com/watch?v=HH5fVD-1_I4
lui seul a raison :
http://www.youtube.com/user/UPRdiffusion?blend=11&ob=5#p/u/0/j53rFpLU7A8
http://www.youtube.com/watch?v=vWXFYtZ2JBw&playnext=1&list=PL65874E017EF165E1 -
C’est vrai quoi, ça fait trente ans que jamais aucun budget n’a été à l’équilibre et on est toujours vivant, non ?
Ca doit bien pouvoir durer encore un peu, le temps que je prenne ma retraite, merde. Après on s’en fout. Les gosses paieront. Ah les cons...
Ah pardon je ne savais pas qu’il y avait du monde... Les riches paieront, à bas le capital, etc...
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se defaire des banques est possible................il y a un moyen simple de suite..
finalement les mechants banquiers font ,sans le savoir ? donc sont les marionnettes de Mere Nature, le travail psy necessaire sur l’humain, pour ne plus lui laisser aucun choix., sauf deux ::disparaitre ou cooperer integralement...car ce serait ca.l’idee.........ca aussi c’est le mythe sioniste....
Neo(le messie, ) sauve le coup in-extremiste. dans The Matrix...et les usa disparaissent (agent smith )..le chaos absolu et le sauveur......qui apparait..la paix avec les machines ( la matrice)si ca va marcher ?? en mondiovision bientot !! dans toutes les rues..
j’adore en rajouter sur la peur....
une idee de ce que je dis ? ou pas du tout ?-
allez savoir si la prochaine reforme de la constitution ne sera pas l’abolition du suffrage universelle ? avec des mandats a vie pour ceux qui sont deja la.
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même pas peur ..
rassurez vous, on est pas obligé de s’endetter, pour mieux vivre ensemble.
on est pas obligé d’engraisser des intérêts privés... pourquoi pas une banque publique, avec les intérêts donc qui bénéficient à la collectivité, donc à nous tous, pour financer ensuite les biens collectifs.
perso je suis donc pour arreter l"hémorragie aussi.
il va donc falloir mieux répartir les richesses.
et que les bourgeois qui vivent dans la surconso, se serrent un petit peu le kiki, rien de dramatique... ils vont pas mourrir.
par contre evidemment, faudra pas voter pour des bourgeois formatés comme des cartes de crédit, ça c’est certain.
sinon déficit ou pas déficit c’est toujours les petits qui trinqueront.-
Salut Pat, pas mal ton intervention plutot a contre courant sur ce fil
pour info, je viens enfin d´ecouter en entier la video de Seb Musset sur l´ interview de Corinne Morel Darleux Secrétaire Nationale du Parti de Gauche (parti membre du Front de Gauche dont le Président est Jean-Luc Mélenchon).
http://www.creationmonetaire.info/2011/01/front-de-gauche-le-revenu-universel-en.html
Son point de vue sur le Revenu Universel est effectivement tres interessant et tres abouti. Je conseille donc vivement a tous les partisans de Melenchon de prendre un petit quard d´heure pour l´ecouter... elle explique tres bien ce que le Revenu Universel pourrait apporter a la classe populaire et comment il pourrait mettre fin a l´exclusion et a la misere en France. Effectivement pas besoin de s´endetter pour mieux vivre ensemble. Il suffit de mieux repartir les richesses... et de taxer suffisamment ceux pour qui la vie a reussit. -
Répartir les richesses selon Patdu, c’est prendre aux travailleurs pour donner aux branleurs
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Ce n´est pas tout a fait l´idee de Pat... il pensait plutot prendre un peu aux riches (travailleurs ou rentiers) pour donner aux plus demunis souvent exclus de tout (ni patrimoine ni travail). Cela s´appelle de la redistribution.
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Donc, si l’équilibre budgétaire est obligatoire, il n’y a plus de possibilité de s’endetter ?
Et non, la dette publique n’a pas grand chose a voir avec le déficit de toute façon...l’Etat continuera a s’endetter même avec un budget équilibré, et la dette publique continuera d’augmenter avec l’équilibre budgétaire.
car, il faudra toujours qu’on explique au français, quand l’Etat dépensera 100 et gagnera 100 pourquoi la dette augmente
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Car elle est mathématiquement conçue pour ne pas être remboursable :)
j’ai bon j’ai bon ??
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Ben oui, quand on est bon en math on parvient toujours !
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Bingo MAdoff
tu as gagné le premier prix..le prix Madoff bien sur !!
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Bonjour,
Je constate que l’auteur de l’article n’évoque pas l’instauration du référendum d’initiative citoyenne souhaité par plus de 82% des Français qui NOUS permettrait d’imposer un référendum sur la prochaine modification de la Constitution.
Sans cet outil institutionnel le peuple n’est RIEN.
Un sondage du 11 mars 2011 avec une question posée sur un mensonge et sur laquelle 16% des interrogés ne se son pas prononcé indique quand même que 84% des gens qui se sont prononcés sont favorables au RIC QUI N ’EXISTE PAS en France contrairement à ce que sous entend la question posée.Il faut se mobiliser pour obtenir le RIC avant la présidentielle.. Notamment pour les législatives.. Voir www.ric-france.fr
La démocratie n’est pas donner un chèque en blanc tous les 5 ou 6 ans à des candidats désignés par les états majors et SANS pouvoir reprendre la parole entre deux scrutins de même niveau. pour décider de ce qui nous regarde !
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Moi ce qui m’étonne le plus c’est : comment des milliards d’individus peuvent se laisser plumer par une poignée de peigne-culs ?
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs"
Je répète au cas ou certains ne le savent pas encore .-
salut pas glop
surement pas mal de raisons superficielles...
une plus profonde est le mimetisme entre une majorite et ceux qu’on appelle elite..qui pense : soyons integralement cooperatif (fabrication ce qui est deja le cas et partage)sans profit sur les besoins vitaux ? y a t’il 1 millions de personnes sur la terre a « etre » comme cela ....1000 serait plutot un bon chiffre..
pour l’instant on en est a la phase : je rale.............
mais je reste competitif et aime le profit....mais les pseudo elites sont des gens ordinaires, juste un concours de circonstance.
qui sait profondement que l’argent n’a jamais rien fait ? qui s’en rend compte... ? quasiment personne...
qui sait que tout ce qui est fait est deja collectif , on peut meme dire communiste...dans le sens fait en commun,,,c’est devant notre nez.....on ne le voit pas...pourquoi ? alors que : otez de votre vue tout ce qui est oeuvre collective ,que reste t’il ? rien du tout....
et encore ca c’est superficiel ,alors pour le reste.......
on ne veut pas evoluer intelligement ,alors l’univers a prevu la maniere forte...
je vous en dirais bien deux mots....mais a quoi bon ?salutations...amicales....pas glop....
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à PAS GLOP
Le truc c’est qu’ils s’en tapent de la constitution ainsi que de toutes les lois qui devraient régir notre monde. Voici le nouvel ordre mondial.
Paix sur toi. -
Bien dit, Mr le futur ministre !
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Enfin une réforme courageuse, donc forcément impopulaire. Il ne va pas être de trop, le don Juan du FMI, pour restructurer notre dette au prochain quinquénat...
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@fifilafiloche ....votre humour est dévastateur !!!
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La guerre est impopulaire donc c’est courageux.....donc c’est bien..
ces pieges a cons ca marche encore ?
comme une voiture bon marche c’est rare
ce qui est rare est cher
donc ce qui est bon marche est cher...il y a des gens dont c’est le metier de pondre des cul de sac verbaux comme cela....
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Je partage votre analyse sur le danger que représente le projet de réforme constitutionnelle mais lorsque vous annoncez qu’aucun parti ne se positionne pour dénoncer cette forfaiture ce n’est pas tout à fait exact. Il existe depuis 3 ans maintenant un parti : le Parti Ouvrier Independant qui a lancé une large campagne de signature contre ce projet. Pourquoi ne pas le signaler ? Ce parti connaitra son troisième congrés les 26,27 et 28 mai à Paris et il est systématiquement « boycotté » par les médias. C’est dommage.
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Vous avez raison,je le sais d’autant plus que je suis militant de ce Parti et que je joins à mon article un lien vers le site du POI
Bien cordialement rakosky -
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En conséquence, les banques prennent la direction des Etats européens
Rien que ça !!!!!!!!!!!!!!
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La dette n’existe pas ce n’est que genuflexion devant les organismes privés qui d’ailleurs se
refont une santé sur le dos du contribuable dès qu’ils sont dans la M...e !!
L’etat devra avoir le contrôle de sa monnaie donc ...abrogation de la loi Pompidou(ex.Rotschild)
de1973 ... !!
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Sarkozy compte reconnaître l’Etat palestinien
Nicolas Sarkozy laisse entendre que la France pourrait reconnaître l’Etat palestinien cet automne. C’est la première fois que le président français se prononce sur la question d’une éventuelle reconnaissance par la France de l’Etat palestinien, même en l’absence d’un accord de paix avec Israël...-
Pour que plus jamais vs n’ayez peur des lendemains qui déchantent.
www.lepf.fr-
une bonne et longue grève générale pour dire à ces parlementaires : nous ne réélirons pas ceux qui voterons pour ce projet inique, quelque soit leur bord, au printemps prochain !
ça il craignent ! c’est la seule musique qui peut les émouvoir.le problème, c’est que dès qu’on parle de grève, il y a tout de suite un lever de bouclier des médias, et tout un tas de prolétaires esclaves volontaires pour prendre le parti des nantis et clamer « on nous prend en otage !! » !pourtant ce pauvre peuple n’a que cette solution pour manifester son mécontentement.alors, indignons nous aujourd’hui sur ce sujet dans AV, et demain, il sera vite oublié au profit d’un autre sujet d’indignation. :« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection des mots sur Agoravox est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »-
Bonjour,
Je vois que cet article suscite beaucoup de réactions. C’est bien. Oui, c’est un coup d’Etat qui se prépare. Je l’ai pour ma part dénoncé sur mon site il y a plusieurs jours. J’ai soumis mon article à Agora qui ne l’a validé qu’aujourd"hui : http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-fin-programmee-de-la-democratie-93137?debut_forums=0#forum2903584Rakosky appuie avec force sur l’aspect purement politique de l’évènement. L’interdiction des déficits inscrite dans la Constitution. Oui, c’est scandaleux car la Nation doit pouvoir décider d’un déficit budgétaire ! J’ai donné, dans mon article, l’exemple d’une situation de conflit. Peut on imaginer un instant la France en 1914 ou en 1939 empêchée d’emprunter à l’étranger pour défendre le territoire ? Plus prosaïquement, et bien que défenseur d’un rigorisme de gestion (l’endettement et l’exercice déficitaire sont des actes de gestion), je considère que s’il faut que l’Etat s’endette pour construire des centrales nucléaires dont il vendrait l’énergie produite à des opérateurs privés, je suis d’accord. Les exemples de Three Miles Island ou de Fukushima ne m’encouragent pas à confier à des opérateurs privés la gestion, l’entretien et la sécurité d’une centrale nucléaire… Si demain l’Etat veut mener une politique volontariste en matière d’investissement, (ferro routage, canaux, réseaux de communication très haut débit etc…) la constitution n’a pas à brider la volonté nationale.Mais il y a une autre dimension dans ce projet de loi (dont vous trouverez le texte et les débats de l’assemblée en lien dans mon article), c’est le dessaisissement complet du Parlement en matière fiscale ! Plus question pour nos élus de voter une mesure fiscale à un autre moment qu’à l’examen de la loi de finances présentée par le gouvernement ! Certes, les initiatives de nos parlementaires en matière fiscale ne sont pas toujours heureuses ! Certes, La vraie bonne décision serait d’interdire toute augmentation de prélèvements obligatoires à l’avis du peuple par consultation populaire, comme cela se fait dans bon nombre d’Etats américains ou en Suisse, oui, c’est cela qu’il faut faire, la démocratie directe. Or, justement, c’est parce que nous avons besoin de plus en plus de démocratie dans les prises de décision en matière fiscale que laisser passer une mesure qui supprime toute démocratie (même formelle) ne va pas dans le bon sens. Je n’ai jamais vu que se diriger à 180° de son but nous en rapprochait…-
Peut être au contraire qu’interdire les déficits à quelque chose de libératoire ? Car une chose est sure, la dette elle, nous enchaine. Nous payons chaque année l’équivalent de l’impot sur le revenu juste pour payer SES INTERETS. Si vous voulez rajouter le principal de la dette vous engloutissez l’impot sur les sociétés.
Oui vous ne rêvez pas. Votre impot ne sert pas à payer des écoles ou des choses utiles pour les citoyens. Il sert à rembourser une dette que des crevures ont contractés en notre nom car il n’ont pas su dire non. Parce qu’ils se sont dit qu’il valait mieux endetter le pays pour être réelu plutot que de gouverner dans ses moyens. On a acheté des électeurs à coups de création de poste de fonctionnaires sans donner les moyens à ses fonctionnaires de son travailler (il valait mieux en prendre plus, ca fesait plus de voix).
Alors oui, il faut interdire l’endettement public oour tout autre chose que de l’investissement à long terme (LGV, Autoroutes, ...). Et cela sera libératoire car on redonnera alors le pouvoir aux politiques d’utiliser le fric pour autre chose que rembourser la dette.
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Les élections en France sont assez nombreuses et ce n’est pas parce que vos idées minoritaires restent minoritaire que les autres sont des méchants
Votre article à un fond anti- républicain car il existe quand même une grande différence entre la droite et la gauche en France
Vouloir les mélanger c’est tenir le discours du FN
Est vous au FN ?
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Le seul souci vient de ce que vous parlez d’un « Parlement » qui n’a même pas la maîtrise de son ordre du jour,ni même l’initiative des lois...
Cette assemblée qui n’était qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’executif n’a plus comme compétence que de transcrire dans le droit français les oukases de l’Union européenne.
Nos députés et sénateurs animent des débats truqués pour maintenir la fiction d’une vie démocratique à laquelle plus personne ne croit
Il semblerait que même cette parodie de démocratie soit devenue insupportable à nos dirigzants-
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Question :« Il y a-t-il eu un débat concernant l’intervention militaire française en Libye à l’Assemblée ? »
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« Il y a-t-il eu un débat concernant l’intervention militaire française en Libye à l’Assemblée ? »
Et actuellement en Afghanistan où nos soldats se font tuer pour mèner avec l’OTAN une guerre coûteuse désapprouvée dans notre pays , contre les « terroristes talibans » alliés du fantôme Ben Laden ??
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Bon,jour,
« le président de la République a annoncé son intention de réformer la Constitution. » de quoi il se mail ce bouffon, depuis quand on décide de changer les règles du jeu en cours de partie, on a pas voté pour lui d’abord, et ensuite encore moins pour se la jouer perso pour son compte personnel !
Au point où l’on en est, il va falloir réformer et reformer toutes les décisions prises depuis le quinquennat, et appliquer toute les promesses non tenues, et il y en a : http://bilan-promesses-sarkozy.aceboard.fr/ le site est devenu totalement obsolète et a entièrement découragé l’auteur qui malgré tout avait un espoir fou en NS, notre tsumani social ! Dette = 0 point
Hé ! Césarkozy, va donc jacter à l’est !
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Merci à l’auteur pour cette info qui m’avait totalement échappé.
Il est d’ailleurs très intéressant de voir à quel point ce sujet semble oublié en cette période lourde en actualité. Une recherche Google Actu toute simple donne une bonne idée de la chose... Une cinquantaine d’articles pour « réforme constitutionnelle » (dont celui-ci même et un second provenant d’AV), alors que pour « OBL », on dépasse évidemment les 4000.Et non je ne crie pas au complot que ce soit clair, j’aurais simplement aimé que l’info soit diffusée de façon un peu plus prononcée en particulier avec le spam auquel nous avons le droit ces derniers jours, et ne serait-ce que de la part du mainstream français. Les gens ont le droit de savoir !-
vous avez raison, tout le tintouin autour de Bin Laden, etc....nous fait oublier que nous allons aller vers l’austérité en Europe....et que du coup, nous ne nous intéressons plus vraiment à ce qui se passe chez nous, ds nos pays respectifs.
Le second semestre sera intéressant à ce sujet , nous verrons si la reprise est vraiment là.
J’ai pas bcp de temps, mais par curiosité personnelle, je vais essayer de comprendre ce que l’auteur dénonce mais je ne suis pas convaincu de sa démonstration. Vu de loin, tout de même la 5 eme république est compliquée....pour moi . La Belgique aussi, me diriez-vous ... ? Eh bien sur ce type de question bien moins...
Déjà les salaires sont indexés....
Vous écrivez :« Les gens ont droit de savoir » ....Ces sujet sont rébarbatifs pour le grand public...et pourtant sont importants.
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Trop importants j’aurais même envie de dire ...
Se faire un avis sur la question n’est pas simple je vous l’accorde tant le sujet peut être complexifier au possible, pour ma part et de ce que je crois savoir, je refuse simplement le principe que le peuple ait à payer les « pots volontairement cassés » de certains, mais cela n’engage que moi bien entenduUne politique d’austérité n’amènera qu’une seule chose à mon sens, l’appauvrissement d’une majorité de la population, et l’enrichissement toujours plus prononcé des quelques autres.Reste que le 2e semestre sera effectivement critique, et non pas seulement en Europe puisqu’aux US ils ont également leurs champions, et pas les moindres :Et dans le pire des cas, les conséquences pourraient être dramatiques.-
bobforrester 4 mai 2011 02:11Excellent article . Mais notre ami est très optimiste quand il réduit à qq uns nos ennemis de classe . Ils ont des forces populaires qui partagent des intérêts communs , les rentiers par exemple et tous ceux qui vivent de placements financiers . Les forces répressives de l’Etat ( police, armée), organisations occultes françaises ou étrangères, relations internationales , la presque totalité des media. Et je ne compte pas la masse des élus , les parasites de l appareil d état qui croquent la plus value créée par d autres . On les a vus en 68 ( CFDT) nous parler du « tiers monde » quand on réclamait l unité sur la question de l’échelle mobile des salaires ! D’autre part mettre dans le même sac la CGT me paraît à la fois injuste et céder à la propagande anarcho-syndicaliste qui n a pas encore montré la preuve de son efficacité. La grève générale ça ne se décrète pas ça se construit dans l’unité. Et c est pas de la tarte !
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"Vous pouvez fouiller de fond en comble ... les articles et les communiqués de tous les partis qui se réclament de la gauche, pas un mot, pas une allusion,..."
Il y a un parti qui mène campagne contre cette réforme...depuis le 9 mars, c’est le POI. Voir le communiqué : http://ptiturl.fr/2a66c1 Mais lui aussi subit le même silence assourdissant !!! Mais de plus en plus nombreux sont ceux qui se rassemblent autour de la pétition lancée par le POI pour regrouper tous ceux qui refusent ce projet de réforme.-
Non à la réforme constitutionnelle !Au début de l’année 2011, le président de la République a annoncé son intention de réformer la Constitution. Il s’agit d’y introduire l’obligation « d’équilibre des finances publiques », c’est-à-dire l’instauration permanente de la rigueur au nom de la réduction des déficits publics. Cette réforme s’inscrit dans le « pacte de compétitivité » que Sarkozy et Merkel veulent faire adopter par l’Union européenne. Si elle était adoptée, cette réforme de la Constitution marquerait :
un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne, donc aux exigences du capital financier ;
la remise en cause du peu de souveraineté (du Parlement et de la nation) subsistant après les coups déjà portés par les institutions de laVe République et l’Union européenne ;
la remise en cause de la possibilité pour les organisations syndicales de négocier sur la base des revendications des salariés, qui pourraient être décrétées « anticonstitutionnelles ».
Déjà, depuis l’adoption du traité de Maastricht (1992), en application des décisions de l’Union européenne, tous les gouvernements successifs ont organisé toutes les destructions : services publics, désindustrialisation, démantèlement de l’agriculture, déréglementation des droits du travail. Tous les budgets, à tous les niveaux, de l’Etat aux communes, se sont vu opposer les critères de Maastricht. Le principe de la « concurrence libre et non faussée » a imposé les privatisations.
#Demain, si cette réforme de la Constitution était adoptée, un gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, serait « contraint »—sous peine de non-respect de la Constitution — d’appliquer toutes ces exigences dictatoriales de l’Union européenne.
Ce serait une nouvelle arme pour le Medef dans son offensive pour la destruction de tous les droits collectifs des travailleurs.
Demain, la Constitution pourrait ainsi être opposée aux droits des organisations syndicales à représenter les intérêts de la classe ouvrière et à négocier sur la base de ses revendications. Ce serait donc une atteinte d’une gravité exceptionnelle contre la démocratie.
Pour être adopté, ce projet de « réforme » doit recueillir 60 % des suffrages au Parlement, ce qui impliquerait qu’une partie au moins des parlementaires « de gauche » y apportent leur suffrage.Que feront-ils ?
Lors de la conférence qu’ils ont tenue à Athènes, le 4 mars, les dirigeants du Parti socialiste européen ont dénoncé la volonté des « conservateurs européens » de vouloir « institutionnaliser l’austérité et remettre en cause les modèles sociaux et nos systèmes de protection sociale ». Ils ont dénoncé un pacte de compétitivité destiné à « rendre quasiment impossible la mise en oeuvre de politiques de progrès dans aucun des Etats membres », « interférer avec la souveraineté des Etats membres », et à « remettre en cause (…) le droit à la négociation collective ».
Le Parti socialiste français, présent à Athènes, devrait logiquement s’opposer à l’institutionnalisation de la rigueur et veiller à ce qu’aucun de ses parlementaires ne vote en faveur de la réforme proposée par Sarkozy.
Dans le même temps, cette déclaration du Parti socialiste européen se réclame « des principes fondateurs de l’Union européenne », c’est-à-dire des traités de par la bouche de Martine Aubry, en réponse à une question sur le « retour aux déficits publics et aux 3 % en 2013 », de se prononcer pour « remettre en ordre les finances publiques » dans le cadre de l’Europe et de Maastricht.
Refuser l’institutionnalisation de la rigueur, c’est refuser de s’inscrire dans la politique de résorption des déficits publics, c’est refuser de mettre en oeuvre ou d’accompagner les plans d’austérité contre les travailleurs et les peuples.Depuis sa fondation, le Parti ouvrier indépendant se prononce : - pour l’abrogation des institutions antidémocratiques de la Ve République,pour la rupture avec l’Union européenne ;
pour une Assemblée constituante permettant au peuple de jeter lui-même les bases d’une authentique démocratie ;
une démocratie qui refuserait de se soumettre aux exigences destructrices du système de la propriété privée des moyens de production et procéderait aux nationalisations indispensables à la réorganisation de la production et à la défense vitale de l’emploi.
Le POI ne fait pas de l’accord avec ses positions un préalable à l’unité.
C’est pourquoi, le Parti ouvrier indépendant s’adresse à tous les travailleurs, aux militants de toutes tendances du mouvement ouvrier et démocratique, aux élus, aux démocrates, aux partisans de la République, aux jeunes.
Le Parti ouvrier indépendant propose à tous de se regrouper et de s’organiser en signant et en faisant signer l’appel suivant, pour créer les conditions d’une mobilisation de masse dans l’unité la plus large, afin d’exiger publiquement le retrait de ce projet de réforme constitutionnelle.Appel contre le projet de réforme constitutionnelle sur les déficits publics
La défense de la démocratie exige de dire NON au projet de réforme constitutionnelle de Sarkozy, qui veut inscrire dans la Constitution le respect des équilibres budgétaires, c’est-à dire l’instauration permanente de la rigueur.
La défense de la démocratie exige que, sous aucune forme, les besoins du peuple et les conquêtes sociales collectives des travailleurs ne soient soumis aux politiques de réduction des déficits publics dictées et imposées par l’Union européenne.
La défense de la démocratie exige que les organisations syndicales puissent librement défendre les revendications des travailleurs.Mercredi 9 mars 2011
Cet article a été publié le 11 mars 2011 -
Bonjour. Merci pour l’article, car effectivement cette réforme de la constitution est passée totalement ou presque inaperçue. L’oeuvre des politiques de droite comme de gauche et des médias qui sont à leur solde. Déjà que le quidam moyen a du mal à s’interesser à plus de choses qu’à sa bagnole ou le match de foot, c’est sur qu’une réforme de la constitution.... C’est somme le gaz de schiste, on est en train de nous enfumer, et les politiques continuent d’atermoyer. Heureusement qu’il y a des sites participatifs pour diffuser l’information.
La royauté est tombé en 1789 à cause d’un ras le bol, mais la république depuis n’a rien a envier aux écarts de la dite royauté. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Rien a changé, les privilèges des nantis se renforcent année après année. Rendez vous en 2012 ou on peut changer la done en votant :
- 1er tour, pour un petit parti de droite comme de gauche
- 2ème tour, voter blanc
- Ne pas rater les législatives, en votant pour des députés non inscrits, histoire de peut être changer l’Assemblée Nationale
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Cher Rakovsky,
Je n’ai pas tres bien compris comment tu proposes de rendre un etat independant des marches financiers prives si il est par ailleurs endette aupres de ces memes marches financiers et de plus en plus lourdement et donc oblige d’accepter leurs conditions.
Ce qui arrive au Portugal qui n’est plus maitre de ses decisions.
Independance politique=pas de dette
Dette = La decision n’est plus dans les mains des representants elus.
Le vrai coup d’etat a eu lieu sur plusieurs annees ou les gouvernements successifs (et pas seulement en France mais a peut pres partout depuis 40 ans) ont endette lourdement et donc vendu la marge de manoeuvre des gouvernements suivants.
A ma connaissance il n’y a pas de cas reussi d’endettement massive d’un pays suivi d’une. sortie de crise. Mais je peux me tromper-
il n’est pas avar de coups tordus notre président, en voici un autre qui devrait être connu aussi :
avec Berlusconi il soutient Mario Draghi comme candidat à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE.
quand on sait que Mario Draghi était le responsable pour l’Europe de Goldman Sachs, la banque d’affaire qui a truqué les comptes grecs pour permettre à la Grèce d’entrer dans la zone euro... !
(au risque- probablement calculé- de faire capoter le projet Euroland, échec sur lequel avait, -comme par hasard-, spéculé des milliards de dollars.. !).-
« Vous pouvez fouiller de fond en comble le blog de Jean luc Mélenchon, ou de n’importe quel candidat, les articles et les communiqués de tous les partis qui se réclament de la gauche, pas un mot, pas une allusion, alors qu’une telle infamie mériterait pour le moins un soulèvement, devrait être au centre de toute campagne contre Sarkozy et sa politiques. »
Mensonge.Mélenchon en a parlé plusieurs fois, notamment du fait que Straus-Khan était venu spécialement au Parlement Européen pour défendre cette idée, et vous ne manquez vraiment pas d’air, étant donné que ce 3 Mai, se tenait un meeting sur le thème du pacte euro-plus qui est encore plus large et englobe ce projet constitutionnel, qui n’est qu’une partie du volet Français d’un vaste plan d’austérité européen.Cette réforme constitutionnelle est bien entendu grave et discutée à gauche de la gauche, dont les élus en mesure de le faire voteront contre ce projet. Il est ridicule de prétendre que la gauche de la gauche fait partie de la manip et évite soigneusement le sujet, d’autant que le projet du front de gauche contient un changement de constitution sur la base d’une constituante, alors l’intérêt de cacher ça...C’est vraiment n’importe quoi.-
J’adore ce genre d’article polémique débile !
Il s’agit d’interdire les déficits structurels. C’est à dire ne pas dépenser plus que ce que l’on gagne. Cela me semble être le bon sens. Le poids de la dette publique est devenu bien trop lourd en France, de telle façon qu’une grande partie des recettes fiscales est consacrée au paiement des intérêts de la dette.Interdire constitutionnellement de tels déficits va dans le bon sens, c’est comme pour un ménage surendetté, il faut à un moment lui interdire de contracter plus de dettes. Et de toute façon personne ne pourra plus rien lui prêter, le risque de défaut étant devenu quasi certain.Et si l’état fait défaut, comment payer le salaires des fonctionnaires ?Bref de là à parler de coup d’Etat...je vous trouve un peu lourd.Chercher les responsables de cette situation ne rime désormais plus à rien si nous voulons la rétablir. Les responsables, on les connaît.Mais rien ne vous empêche de voter pour le candidat qui fera sortir la France de l’UE...sortez vous les doigts du c.. plutôt que de pleurnicher et crier au scandale.-
Puisque vous avez l’air de ces farceurs qui aiment les chiffres,en voici quelques uns... en attendant une réponse plus détaillée
L’endettement collectif des États-Unis a progressé de 0,6 % en 2010 pour atteindre 50 531,8 milliards de dollars au 31 décembre, selon des chiffres officiels publiés jeudi à Washington. Ce chiffre, qui est de trois fois et demie la dernière estimation officielle du PIB du pays pour 2010, représente l’intégralité de la dette publique et privée.
On l’obtient grâce aux tableaux de la comptabilité nationale publiés par la Banque centrale américaine (Fed) en additionnant la dette des ménages, des entreprises non financières du secteur public (36 295,5 milliards de dollars) et celle du secteur financier (14 236,3 milliards). C’est un chiffre brut, qui ne tient pas compte du patrimoine des personnes physiques et morales aux États-Unis, lequel pourrait éventuellement servir au remboursement de la dette.
Il est cependant encore incomplet, puisqu’il ne tient compte que de la dette circulant sur les marchés financiers, et donc pas des retards de versement de l’État fédéral, des États fédérés et des collectivités locales aux diverses caisses de sécurité sociale que ceux-ci sont censés alimenter. Il réduit, ce faisant, la dette de l’État fédéral de plus de 4 600 milliards de dollars (si on recoupe le chiffre de la Fed avec les données du Trésor), et de 2 000 à 3 000 milliards de dollars celle des États fédérés et des collectivités locales, selon une estimation mentionnée début mars par le président de la Fed, Ben Bernanke. Source AFP Le Point
Le produit mondial brut augmente donc le monde s’améliore, serait-on porté à croire. Il y a pourtant quelque chose qui cloche quand on y regarde de plus près. On doit bien alors se rendre à l’évidence : les riches sont plus riches, et les pauvres toujours aussi pauvres. Une étude exhaustive du patrimoine mondial, parue au début du mois de décembre (communiqué de presse), vient de le démontrer.
L’Institut mondial de recherche sur l’économie du développement de l’université des Nations unies (UNU-WIDER), à Helsinki (Finlande) révèle que 2% des adultes les plus riches du monde possédaient la moitié du patrimoine mondial des ménages en 2000. La concentration de la richesse est à ce point que 1 % des adultes en possédaient à eux seuls plus de 40 %.
Au même moment, 50 % des adultes avaient l’immense privilège de détenir 1% de la richesse mondiale.
Je suis allé voir sur PopulationMondiale.com où j’ai constaté, jeudi le 28 décembre 2006 à 0 h 54 min et 53 s , qu’il y avait 6 583 882 657 personnes sur notre bonne vieille planète Terre. Environ 4,7 milliards ont plus de 15 ans. Considérons donc qu’il y a 1,8 milliard d’adultes.
En chiffre rond, disons que 38 M d’adultes se partagent la moitié de la richesse globale des ménages. Selon les chiffres d’UNU-WIDER qui ne doivent pas avoir beaucoup changé depuis six ans, cela leur fait un patrimoine familial de 18 500 000 000 000 000 USD, soit un demi-million USD chacun.
Pas mal, quand on sait que pour faire partie du 10% les plus riches de la Terre, il faut un patrimoine minimal de 61 000 USD, et qu’avec un patrimoine de 2 200 USD on se hisse parmi les 50% les plus riches.
Pour établir la valeur de la richesse mondiale, les auteurs de l’étude ont calculé la valeur nette du patrimoine, c’est-à-dire la valeur des actifs physiques et financiers déduction faite du passif. Le patrimoine mondial valait 125 trillions USD en 2000 selon l’étude, soit 20 500 USD par personne.
L’étude révèle une répartition très inégale de la richesse de ce patrimoine. La valeur globale du Gini de la richesse des adultes (équivalent du coefficient de Gini des revenus) s’établit à 0,89. Cela veut dire que sur 10 personnes, une seule s’approprie 99 % du gâteau.
De fait,10 % des adultes détiennent 85 % du patrimoine mondial.
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Le rapport avec l’interdiction des déficits svp ?
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Monsieur ,la polémique dans laquelle vous voulez m’engager je n’en connais aucun des termes et de plus je m’en fous totalement,comme des conclusions de tous les experts du monde entier..
Il y a deux choses dont je suis certain
Le montant cumulé de la Dette est tellement monstrueux qu’elle ne pourra jamais être payé,vôtre système est littéralement en faillite et au bord d’un effondrement complet
Tous les plans de remboursement de la dette ont un contenu de classe nettement marqué ,ils sont totalement dirigés contre l’immense majorité qui vit de son trvail,ce sont des plans de spoliation dirigés contre nos salaires ,nos services publics ,nos écoles ,nos hôpitaux ,nôtre sécurité sociale
En un mot ,le contenu social de es plans est l’écrasement du mouvement ouvrier,le recul général et brutal de la civilisation
Croyez bien que la classe ouvrière se laissera beaucoup moins facilement convincre que ses chefs corrompus
Vous n’avez pas en face de vous Aubry ou Socrates mais des centaines de millions d’hommes et de femmes qui ne laisseront pas dépouiller sans combattre...
A bon entendeur.... -
Coup d’Etat prévu en Tunisie en cas de victoire des islamistes
L’ex-ministre de l’Intérieur du gouvernement tunisien de transition, Farhat Rajhi, dénonce la préparation d’un coup d’Etat militaire dans le pays en cas de victoire des islamistes aux élections du 24 juillet...
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Il est bien évident que derrière le soutien hypocrite à la révolution tunisienne de la part d’Obama ou Sarkozy,cette révolution concentre toute la haine de l’impérialisme
Comme en Egypte ,ils ont tout fait pour préserver l’armée et utiliserons tous les moyens et toutes les provocations pour écraser les peuples,comme ils l’ont toujours fait
Pour l’instant ,la puissance du mouvement est trop forte ,elle s’exprime dans les comités de défense de la révolution qui sont présents dans toutes les villes,dans la puissance de l’UGTT,dans la force du mouvement gréviste...
Deux menaces qui ressemblent à des provocations montées de toutes pièces pour donner un pretexte à l’armée
Des affrontements à la frontière libyenne et les provocations des islamistes...
Il faut attendre et voir et faire confiance à ceux qui sont là bas qui sont informés et igilants -
Facebook est une machine d’espionnage de la CIA
Pour le fondateur de Wikileaks Julian Assange : Facebook est une machine d’espionnage de la CIA. Google, Yahoo et Facebook sont des « forces auxiliaires de la CIA.« »Facebook est la machine à espionner la plus épouvantable jamais créée." - Interface directe installée pour les services secrets, un accès direct à des renseignements personnels et au comportement de recherche sur internet...
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Tu as lu l’’article de romios sur la dette odieuse ? c’est vachement intéressant. Hier.
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Voici une excellente nouvelle. Bravo Sarkozy ! Les déficit publics accumulés en trente ans de Mitterrandisme et de Chiracisme (deux incapables notoires en matière d’économie) sont déjà en train de nous ruiner.
Regardez ces quelques chiffres :
Dette française à fin 2004 : 1 076,9 milliards d’euros, soit 64,9 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2005 : 1 145,4 milliards d’euros, soit 66,4 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2006 : 1 149,9 milliards d’euros, soit 63,6 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2007 : 1 209,5 milliards d’euros, soit 63,9 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2008 : 1 327,1 milliards d’euros, soit 68 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2009 : 1 500,8 milliards d’euros, soit 77,9 % du PIB (INSEE)Ca signifie qu’en 2009 les français travaillent 9.2 mois par an RIEN QU’A REMBOURSER LEURS DETTES.
Vous en voulez un peu plus peut-être ? Et ruiner définitivement vos enfants et petits enfants qui crouleront sous les impôts pour payer ces dettes ?
J’ai eu l’occasion d’enseigner les bases de l’économie à des adultes. Les français sont les plus nuls du monde en économie : pas un sur 10 ne sait que la seule source de création de richesse (ce fameux PIB mentionné plus haut) est la combinaison du travail et du capital.
La plupart des réactions purement politiques que je viens de lire concernant ce projet d’interdiction des déficits publics témoignent d’un éloignement total du monde réel (pour ne pas dire une ignorance dramatique).
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M’en fous. J’ai toujours voté contre ces traités de - censuré- (sic)
Nous ne sommes plus des peuples libres, mais inféodés aux banques internationales.
Le plus beau métier n’est-il pas celui de trader ?-
Félicitation, superbe article.
Quelques questions : qui paient les guerres où s’est engagé notre pays ?
Qui va rembourser le grand emprunt de notre monarque ?
Qui va payer pour la construction de l’EPR ?
Combien Total paie d’impôts ?
Et vous ?Question subsidiaire : où est la démocratie dans ces décisions ?
Les dirigeants engagent des dépenses délirantes que nous payons, car eux ne font que passer.
Si la modification constitutionnelle se fait, nous pouvons être sur que nous rembourserons.
Le système des latifunda à l’échelle d’un pays, où le petit fils pas encore né est l’esclave de la dette de son grand-père...-
les lords britaniques font tout pour décrédibiliser l’europe et la détruire
parce que ils savent, contrairement au nombre de travailleurs qui ont 20 minutes en 24 heures pour réfléchir tellement on les pompe au boulot, que chaque nation européenne, chacune gangrénée par les lobbys sionistes depuis longtemps, même encore indépendante, ne peut résister longtemps à leur rouleau compresseur fait entièrmeent de mensonges mais dont le nombre se contente pour seulement maintenir la foi en cette machine à se divertir et qui est en plein génocide
déjà tous leurs alliés qui essaient de contenir la BANQUEROUTE DES LORDS en acceptant d’être traités de PIGS (cochons) et de prendre sur eux le FIASCO COMPLET de la politique militariste anti-islamiste auto-entretenue. On pourchasse des mirages benladenesques au lieu de construire une digne société. Du fantasme sur les écrans pour polluer durablement ce monde.
mais les nationalistes se feront toujours entuber parce que leurs identités sont fictives et qu’elles ne servent qu’à les séparer de leur perception de leur être universel et de voir l’humanité comme une unité multiple où chacun soigne ses différences culturelles en respectant celle des autres.
Mais la machine soigne l’uniformisation amerloque qui est devenue l’image-même de tout ce qu’il faut éviter comme la peste on dirait, tous les symptomes de colonisation nivellante par le bas, atomisation des cerveaux par neuro toxiques déversés en masse.
seule une europe indépendante peut contenir l’empire dictatorial de wall street complètement BANQUEROUTE
pourquoi suivrait-on des gens complètement banqueroute ? faut être fou et de leur donner tous vos avoirs dans l’espoir qu’ils vous soigneront mieux ??? sucrer les retraites aux personnes âgées !! VOILA ce qu’ils font aux states et qui est appelé plan de redressement !!!
retour à MAIN STREET !!
car ce dont les impérialistes ont le plus peur : une entrée en vigueur d’une démocratie directe en europe qui la rendrait fière et indépendante du règne anglo saxon !!
car leur asservissement des masses serait vite remis en cause avec des moyens légaux !!
mais les destructeurs de civilisation sont à l’oeuvre partout, pour faire douter les cityoens à leur propre intelligence, jusque dans la commission européenne qui ne fait que se FOUTRE DE NOTRE GUEULE
plutôt qu’on se mobilise en grève générale !!
mais les élections ne changeront jamais rien puisque vous ne pouvez présenter des gens nouveaux, les ténors de partis revendiquent constamment leur ancienneté et c’est un leurre, une usurpation de l’état de droit : ils sont tous du même sérail. Il serait temps de le comprendre.
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Les pays qui se sont libérés de leur dette ne doivent pas aujourd’hui subir le joug des banques. Suède, Danemark, Canada avaient tous des niveaux d’endettement proches de 100% de leur PIB il y a 20 ans. Elle est de moitié aujourd’hui.
Comment ont ils fait ? Simple, ils ont tous mis un grand coup de pied dans la fourmillère des rentes d’Etat, le nombre de fonctionnaires ayant été drastiquement réduit, et sans ménagement. Ils ont REVEILLE leurs pays, responsabilisé leurs citoyens.C’est pourtant simple à comprendre, pour ne pas payer d’intérêts, il suffit de ne pas s’endetter. Si les corporatismes d’Etat, surreprésentés à l’assemblée, veulent continuer à nous aliéner à la dette, et donc à des intérêts en majorité étrangers, il faut en effet constitutionaliser le bon sens contre les intérets particuliers, défendre l’intéret général.-
Il me semble que les « diktats de Bruxelles », qui sont en fait le résultat de négociations longues et complexes, protègent les droits individuels des citoyens français plus sûrements que les diktats des administrations françaises à ses « asujetis », leur donnant un droit de contestation qui n’est pas dans la tradition napoléonienne centralisatrice (je sanctionne, je saisis, et ensuite, éventuellement, je discute).
Avec deux fois plus de fonctionnaires ou retraités de la fonction publique à l’assemblée nationale que leur poids réel dansla population active, comment peut on la considérer représentative ? Le culture de transparence des pays scandinaves, bien plus en avance sur nous en terme de démocratie, ont une représentativité de la société civile beaucoup plus forte, et étonamment, chez eux, les réformes des rentes publiques ont été possibles consensuellement.Non pas que nos serviteurs de l’Etat manquent d’intelligence, bien au contraire, l’éducation nationale sélectionne les éléments les plus brillants, mais cette intelligence conceptuelle est mise au service d’un corporatisme qui est incompatible avec l’intérêt général. Comment confier les comptes de l’Etat à des cerveaux qui n’ont jamais été soumis au rappel de force du réel, à la comptabilité d’entreprise, à la sanction consécutive à la mauvaise gestion ?Etrangement, les mêmes écoles produisent les hauts fonctionnaires et les élites de la haute finance. On retrouve chez eux la même déconnection du réel et bien souvent, le même mépris pour les individus qu’ils administrent. La simplicité et l’humilité ne s’enseignent malheureusement pas par la théorie, mais par le contact douloureux avec l’implacable dureté du terrain, et la nécessité d assumer ses choix (responsable mais pas coupable ?). Elles sont la marque des plus grands hommes, mais est interprétée chez eux comme un signe de faiblesse, de pauvreté intellectuelle.-
C’est dingue, qu’aucun média n’en ai parlé, pas même « le Canard Enchaîné » qui soit dit en passant me déçoit surtout en ce qui concerne l’info ben laden pour laquelle le Canard est étonnement nullement dans la remise en cause de la propagande grotesque autour de ce fake !!!
Là Il y a vraiment matière à s’inquiéter quand le dernier média papiers indépendant commence à faire dans la pensée unique ou l’omission de « Lois coup d’état » !!!!-
Le Sommet européen fait sa déclaration de guerre aux peuples de l’UEVendredi, 25 Mars 2011
Le Sommet européen n’a pas encore rendu ses conclusions mais déjà Monsieur Van Rompuy fanfaronne. Il a de quoi : l’eurolibéralisme chevronné dont il se veut le chantre vient de franchir un cap décisif de son institutionnalisation. Les détails suivront. Sans doute y a-t-il eut quelques modifications mineures. Mais pour mla partie économique, l’essentiel réside dans les trois points suivants.
Le « Pacte pour l’Euro plus » a été adopté. « Plus » ? Six Etats non membres de la zone euro ont décidé de le rejoindre. Il s’agit de la Bulgarie, du Danemark, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Roumanie. Et en « plus » ils ont entériné l’alignement sur les meilleurs engagements des Etats participants. Le Pacte pour l’Euro, c’est quoi déjà ? C’est la baisse des salaires obligatoire, le règne indiscutable de la concurrence libre et non faussée dans tous les secteurs d’activités, la casse du code du travail et la constitutionnalisation de la rigueur budgétaire à la sauce libérale (coup d’arrêt aux dépenses de services publics, baisse des impôts sur les sociétés et les revenus, hausse de la tva). Ce Pacte doit être décliné annuellement par les Etats participants qui s’engagent à remplir des objectifs précis sous contrôle de la Commission européenne. Prochaine étape en Avril : tout le monde devra présenter ses projets d’objectifs.
Le Semestre européen (mainmise de l’UE sur les budgets nationaux) continue. Il avait commencé en Janvier avec l’examen de croissance (première étape du Semestre) par la Commission européenne. Au menu : la réduction des charges sociales pour les employeurs, la flexibilisation des salaires et de l’embauche, la flexibilisation du temps de travail et promotion du télétravail, l’augmentation de l’âge de la retraite, la révision des « avantages chômage » pour "assurer l’incitation au retour à l’emploi« et »éviter la dépendance à ces avantages" et la promotion de l’auto-entreprenariat. Le Sommet européen devait donner son avis sur ces orientations en tous points conformes au pacte pour l’euro. Nous les regarderons attentivement. Van Rompuy nous en a quand même donné un avant goût hier soir : « nous avons donné une orientation très claire pour la préparation des budgets nationaux et des plans de réformes de l’an prochain ». On craint le pire... Prochaine étape là encore en Avril : les Etats devront présenter leurs projets de budgets au Conseil et à la Commission.
Clou du spectacle : le Mécanisme européen de stabilité a été adopté lui aussi. Ses caractéristiques ont été validées si l’on en croit les déclarations de Van Rompuy. Le FMI, la BCE et la Commission européenne pourront donc imposer les plans d’austérité les plus durs aux Etats déficitaires en échanges de prêts UE-FMI-créanciers privés. Ce mécanisme sera inscrit dans le traité de Lisbonne sans référendum si on ne se bât pas pour l’obtenir, la « procédure de révision simplifiée » (simple approbation des Etats membres) ayant été préférée sous prétexte d’urgence à la « procédure de révision ordinaire » (ratification par les Etats membres, ce qui permet sans ambigüité de mettre en place un référendum en France par exemple). Il s’agit tout de même de rien de moins que l’inscription du FMI dans le Traité de Lisbonne ! Il y a urgence : l’UE veut que tous les Etats membres aient approuvé fin 2012 !
Le Parti de Gauche et son co-président Jean-Luc Mélenchon Gauche s’opposent à ce coup de force parfaitement antidémocratique des euro-régnants et appellent à la reformation du Comité national pour un référendum.Et aussi :
http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites-internationales/3751-pge-solidaire-peuple-grec
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