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Commentaire de rakosky

sur Réforme constitutionnelle, le coup d'Etat de Sarkozy


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rakosky rakosky 4 mai 2011 16:04

Puisque vous avez l’air de ces farceurs qui aiment les chiffres,en voici quelques uns... en attendant une réponse plus détaillée

L’endettement collectif des États-Unis a progressé de 0,6 % en 2010 pour atteindre 50 531,8 milliards de dollars au 31 décembre, selon des chiffres officiels publiés jeudi à Washington. Ce chiffre, qui est de trois fois et demie la dernière estimation officielle du PIB du pays pour 2010, représente l’intégralité de la dette publique et privée.

On l’obtient grâce aux tableaux de la comptabilité nationale publiés par la Banque centrale américaine (Fed) en additionnant la dette des ménages, des entreprises non financières du secteur public (36 295,5 milliards de dollars) et celle du secteur financier (14 236,3 milliards). C’est un chiffre brut, qui ne tient pas compte du patrimoine des personnes physiques et morales aux États-Unis, lequel pourrait éventuellement servir au remboursement de la dette.

Il est cependant encore incomplet, puisqu’il ne tient compte que de la dette circulant sur les marchés financiers, et donc pas des retards de versement de l’État fédéral, des États fédérés et des collectivités locales aux diverses caisses de sécurité sociale que ceux-ci sont censés alimenter. Il réduit, ce faisant, la dette de l’État fédéral de plus de 4 600 milliards de dollars (si on recoupe le chiffre de la Fed avec les données du Trésor), et de 2 000 à 3 000 milliards de dollars celle des États fédérés et des collectivités locales, selon une estimation mentionnée début mars par le président de la Fed, Ben Bernanke. Source AFP Le Point

Le produit mondial brut augmente donc le monde s’améliore, serait-on porté à croire. Il y a pourtant quelque chose qui cloche quand on y regarde de plus près. On doit bien alors se rendre à l’évidence : les riches sont plus riches, et les pauvres toujours aussi pauvres. Une étude exhaustive du patrimoine mondial, parue au début du mois de décembre (communiqué de presse), vient de le démontrer.

L’Institut mondial de recherche sur l’économie du développement de l’université des Nations unies (UNU-WIDER), à Helsinki (Finlande) révèle que 2% des adultes les plus riches du monde possédaient la moitié du patrimoine mondial des ménages en 2000. La concentration de la richesse est à ce point que 1 % des adultes en possédaient à eux seuls plus de 40 %.

Au même moment, 50 % des adultes avaient l’immense privilège de détenir 1% de la richesse mondiale.

Je suis allé voir sur PopulationMondiale.com où j’ai constaté, jeudi le 28 décembre 2006 à 0 h 54 min et 53 s , qu’il y avait 6 583 882 657 personnes sur notre bonne vieille planète Terre. Environ 4,7 milliards ont plus de 15 ans. Considérons donc qu’il y a 1,8 milliard d’adultes.

En chiffre rond, disons que 38 M d’adultes se partagent la moitié de la richesse globale des ménages. Selon les chiffres d’UNU-WIDER qui ne doivent pas avoir beaucoup changé depuis six ans, cela leur fait un patrimoine familial de 18 500 000 000 000 000 USD, soit un demi-million USD chacun.

Pas mal, quand on sait que pour faire partie du 10% les plus riches de la Terre, il faut un patrimoine minimal de 61 000 USD, et qu’avec un patrimoine de 2 200 USD on se hisse parmi les 50% les plus riches.

Pour établir la valeur de la richesse mondiale, les auteurs de l’étude ont calculé la valeur nette du patrimoine, c’est-à-dire la valeur des actifs physiques et financiers déduction faite du passif. Le patrimoine mondial valait 125 trillions USD en 2000 selon l’étude, soit 20 500 USD par personne.

L’étude révèle une répartition très inégale de la richesse de ce patrimoine. La valeur globale du Gini de la richesse des adultes (équivalent du coefficient de Gini des revenus) s’établit à 0,89. Cela veut dire que sur 10 personnes, une seule s’approprie 99 % du gâteau.

De fait,10 % des adultes détiennent 85 % du patrimoine mondial.






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