Puisque vous avez l’air de ces farceurs qui aiment les chiffres,en voici quelques uns... en attendant une réponse plus détaillée
L’endettement collectif des États-Unis a progressé de 0,6 % en
2010 pour atteindre 50 531,8 milliards de dollars au 31 décembre,
selon des chiffres officiels publiés jeudi à Washington. Ce
chiffre, qui est de trois fois et demie la dernière estimation
officielle du PIB du pays pour 2010, représente l’intégralité de
la dette publique et privée.
On l’obtient grâce aux tableaux de la comptabilité nationale
publiés par la Banque centrale américaine (Fed) en additionnant la
dette des ménages, des entreprises non financières du secteur
public (36 295,5 milliards de dollars) et celle du secteur financier
(14 236,3 milliards). C’est un chiffre brut, qui ne tient pas compte
du patrimoine des personnes physiques et morales aux États-Unis,
lequel pourrait éventuellement servir au remboursement de la dette.
Il est cependant encore incomplet, puisqu’il ne tient compte que
de la dette circulant sur les marchés financiers, et donc pas des
retards de versement de l’État fédéral, des États fédérés et
des collectivités locales aux diverses caisses de sécurité sociale
que ceux-ci sont censés alimenter. Il réduit, ce faisant, la dette
de l’État fédéral de plus de 4 600 milliards de dollars (si on
recoupe le chiffre de la Fed avec les données du Trésor), et de 2
000 à 3 000 milliards de dollars celle des États fédérés et des
collectivités locales, selon une estimation mentionnée début mars
par le président de la Fed, Ben Bernanke. Source AFP Le Point
Le
produit mondial brut augmente donc le monde s’améliore, serait-on
porté à croire. Il y a pourtant quelque chose qui cloche quand on y
regarde de plus près. On doit bien alors se rendre à l’évidence :
les riches sont plus riches, et les pauvres
toujours aussi pauvres. Une étude exhaustive du patrimoine mondial,
parue au début du mois de décembre (communiqué
de presse), vient de le démontrer.
L’Institut
mondial de recherche sur l’économie du développement de
l’université des Nations unies (UNU-WIDER), à Helsinki (Finlande)
révèle que 2% des adultes les plus riches du monde possédaient la
moitié du patrimoine mondial des ménages en 2000. La concentration
de la richesse est à ce point que 1 % des adultes en possédaient à
eux seuls plus de 40 %.
Au
même moment, 50 % des adultes avaient l’immense privilège de
détenir 1% de la richesse mondiale.
Je
suis allé voir sur PopulationMondiale.com
où j’ai constaté, jeudi le 28 décembre 2006 à 0 h 54 min et 53 s
, qu’il y avait 6 583 882 657 personnes sur notre bonne vieille
planète Terre. Environ 4,7 milliards ont plus de 15 ans. Considérons
donc qu’il y a 1,8 milliard d’adultes.
En
chiffre rond, disons que 38 M d’adultes se partagent la moitié de la
richesse globale des ménages. Selon les chiffres d’UNU-WIDER qui ne
doivent pas avoir beaucoup changé depuis six ans, cela leur fait un
patrimoine familial de 18 500 000 000 000 000 USD, soit un
demi-million USD chacun.
Pas
mal, quand on sait que pour faire partie du 10% les plus riches de la
Terre, il faut un patrimoine minimal de 61 000 USD, et qu’avec un
patrimoine de 2 200 USD on se hisse parmi les 50% les plus riches.
Pour
établir la valeur de la richesse mondiale, les auteurs de l’étude
ont calculé la valeur nette du patrimoine, c’est-à-dire la
valeur des actifs physiques et financiers déduction faite du passif.
Le patrimoine mondial valait 125 trillions USD en 2000 selon l’étude,
soit 20 500 USD par personne.
L’étude
révèle une répartition très inégale de la richesse de ce
patrimoine. La valeur globale du Gini de la richesse des adultes
(équivalent du coefficient
de Gini des revenus) s’établit à 0,89. Cela veut dire que sur
10 personnes, une seule s’approprie 99 % du gâteau.
De
fait,10 % des adultes détiennent 85 % du patrimoine mondial.