Ce n’est pas le sigle du NPA que j’arbore.... passons sur ce point...
Vous parlez ici d’exigence dictatoriale de l’Union européenne en faveur
du Capital. Sur ce point nous sommes d’accord. Dire que cette
inscription dans le marbre de la Constitution serait irréversible et
s’imposerait à tout gouvernement à venir c’est faux !
Ce qui a été fait dans un sens peut toujours être défait. Pour le moment notez que ce n’est pas le NPA qui fricote dans l’hémicycle avec les représentants avoués de la bourgeoisie mais bien PC et PS qui disent oeuvrer à « la maîtrise des budgets et à la réduction des déficits publics »...
Ce qui ne laisse pas grand monde pour protester contre ce mauvais coup. Seul un réel changement du rapport de forces permettrait de s’opposer avec succès à toutes les régressions sociales que nous subissons actuellement. et puisqu’il est ici question de l’Europe voici un extrait de ce qu’en dit le NPA dans son texte voté au premier Congrès « Nos réponses à la Crise »...
Il s’agit bien pour ce parti de mettre à bas la construction européenne faite à ce jour...
".....Ces propositions exigent la rupture avec l’Union européenne actuelle.
Mais l’Europe est bien la bonne échelle pour avancer des solutions à la
crise. C’est à ce niveau que doit se déployer un projet de coopération
étroite dans la mise en commun des ressources humaines et technologiques
au service des besoins sociaux, des projets industriels, des
innovations portées par les économies d’énergies, la substitution vers
les énergies renouvelables et la protection de l’environnement, de
nouvelles relations avec les peuples du Sud. Mais cela ne peut se faire
dans le cadre de l’Union européenne qui est fondée sur la « concurrence
libre et non faussée » des capitaux et la recherche du profit maximum.
Cela ne peut se faire non plus dans le cadre de replis nationaux, même
si la lutte peut commencer sur le plan national en y ouvrant des brèches
dans la domination capitaliste. Il faut une réponse européenne à la
crise, en rupture avec l’UE. La crise exige des solutions radicales sur
le plan socio-économique et écologique comme sur le plan démocratique.
Il faut mettre à bas le type de construction européenne faite à ce jour,
rejeter les traités européens, démanteler les institutions actuelles
pour ouvrir un processus constituant pour une nouvelle Europe des
travailleurs et des peuples."