@ Hinle
"Si vous Messieurs êtes victime dans votre couple de
violences physiques ou morales, vous pouvez vous appuyer sur la loi
ci-dessous pour faire valoir vos droits et obtenir des protections en
tant que victime.«
C’est effectivement la logique sexiste et perverse des lois et des campagnes (nationales), des conventions ou des campagnes (internationales : ONU, OMS, Conseil de l’Europe, etc).
Au moins en Europe, nous vivons dans des systèmes républicains. Les lois et les services concernant les violences sont au service de tous les citoyens, sans distinction de sexe (ni de religion, de race, etc.) C’est pourquoi il n’y a pas à se demander si tel ou tel sexe en sera davantage bénéficiaire en proportion (parce qu’il comporte plus de victimes), et aussi pourquoi il n’y a pas à nommer tel ou tel sexe comme premier ou seul bénéficiaire de la loi.
Certes, en théorie, le fait de nommer un sexe n’empêche pas l’autre sexe (en l’occurrence les hommes) de bénéficier de la protection de cette loi. Mais cela occulte l’existence des violences à son encontre. Quand les lois et les campagnes anti-violence conjugale se présentent comme au service des femmes victimes, et d’elles seules, alors les hommes victimes croient qu’ils en sont exclus ; ils n’appellent pas le 3919 ; ils n’osent pas porter plainte ; ils se cachent ; le public ne connaît pas à leur existence ; la télé ne leur consacre pas de documentaires ; les policiers prennent spontanément parti contre eux lorsqu’ils sont appelés par des voisins ; les »sociologues" écrivent dans leurs traités qu’ils n’existent pas ; etc.
C’est ce qui se passe depuis quinze ans : la discrimination fonctionne parfaitement.