J’avais fait exprès de ne pas jouer l’exégèse de Geronimo pour en rester à l’idée floue qu’une grande majorité de gens ont sur les chefs Indiens.
J’ai écrit ce papier pour dire ce que les gens, la grande masse des gens, surtout non Américains, en feront. Et ils feront sans exégèse.
Si ce staff, probablement très informé sur le cas Geronimo, avaient eu quelque espoir que cet appariement frappe le reste du Monde et en négativant Ben Laden, il aurait dû vérifier que 6 milliards d’individus en sussent autant qu’eux sur cet Indien.
Comme ils n’ont pas fait cette vérification, ils n’ont pas réalisé que la plupart des gens considérent Geronimo comme un héros courageux et digne. Ils auront donc fait une erreur.
Vous me diriez que la Maison Blanche pourrait encore rectifier le tir en précisant alors à quel point Geronimo était nul ou lâche. Mais ils mettraient alors le feu.
D’où mon assertion. Quoi que dise désormais WH sur ce sujet et sauf à admettre leur erreur, elle mettra le feu aux esprits assoupis.
En dehors de ça, vraiment en dehors et pour parler pour la première fois ici de Geronimo, en réponse à vos remarques, je dirais assez simplement qu’à partir du moment où une guerre, même légitime, est constellée de défaites et surtout se termine par une défaite, il y a matière à critiques. Surtout internes. Car le vainqueur lui, ne trouve rien à redire puisqu’il en sort avec une glorieuse victoire. Dans le camp qui vacille, les rejets du chef sont ordinaires.
Spartacus (et d’autres avant lui) avait eu des raisons fort valables de se révolter. Mais comme ça s’est mal terminé, il n’y a guère de gens dans son camp pour chanter ses louanges.
Peu importe que dans le camp Romain il y ait eu bien plus de tués, c’était la fête.
(A Dien Bien Phu, les Viets avaient eu beaucoup plus de pertes que les Français. S’ils avaient perdu, c’en eût été fini du nationalisme Viet. Heureusement pour eux, ils ont gagné)