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Commentaire de dom

sur DADVSI : La démocratie en échec...


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dom (---.---.32.39) 12 mars 2006 13:29

faudrait-il donc arrêter même de peindre ou de composer sous prétexte qu’on ne trouve pas de débouchés sinon on conforte le pillage ? Mais l’esprit est gratuit, la vie nous est donnée de même. Une rivière s’arrêterait-elle de couler parceque l’on construit des barrages ? Combien de temps de tels barrages peuvent contenir les flots ? Et si le barrage déborde... faut-il renforcer la digue ou trouver des voies pour écouler le surplus ?

Si le barrage consiste à faire douter la source de l’existence de sa destination c’est que le barrage n’y va pas, c’est tout, et ne veut entendre parler du lointain océan qu’un jour la source atteint de toute façon. Océan qui englobe déjà et la source, la rivière et le barrage, mais va expliquer ça à des technocrates habitués à observer le monde selon la parcelle mentale, ordonnée et bien apprise et qui constitue le connu, le monde ne se transforme pas à la guise de nos pensées (HEUREUSEMENT !) et l’inconnu juste composé de tout ce qu’on ignore.

De même nous ne créons rien, prenez même Léonard de Vinci, quand même toujours regardé comme le plus grand inventeur, il nous a dit « peintre, si tu veux créer apprends à observer... » cette phrase implique aussi ceux qui veulent « peindre la société » ou qui cherchent des idées. Même l’hélicoptère on ne l’a pas inventé ni la force atomique ni les vaccins, on ne crée rien, on dé-couvre, ce qui dit bien ce que celà implique : toute découverte était devant notre nez, mais nous ne la voyions pas. Un jour quelqu’un découvre et on dit il est génial ! Mais non, il a affuté son regard, fait des liens là où on ne les faisait pas, il voit possible un possible renié et ensuite on lui tombe dessus... « Quand même, tu aurais pu nous foutre la paix et laisser ce truc où il était... » et on lui demande alors de subvenir lui-même à ses besoins en se reposant uniquement sur la divinité ou pire... à la marche évangélisatrice... c’est très noble en vérité et a permis si longtemps aux élites de la pensée formatée de préserver leur dominance et le déséquilibre des richesses. L’océan a-t-il pour autant cessé d’exister ? Non et dans des évènements tels Katrina à la nouvelle orléans ou le tsunami des philipines l’océan se rappelle à notre conscience : le monde VIT et n’a pas besoin des hommes pour ordonner ceci ou celà, il y a un ordre inhérent à la vie et sa loi c’est l’amour, contournez-la et nous avons besoin de toutes les infrastructures que nous connaissons.

Je rêve moi d’un monde où tout serait gratuit, le sourire, l’amitié, l’amour, la fraternité... si ces denrées se trouvent « ennichées » n’est-ce pas parceque l’océan est nié par le barrage ? Et que sur ce grand barrage il est écrit une phrase : FAIS BIEN ATTENTION OU TU VAS TOI ! (attends, je te pique un peu d’énergie au passage) Mais reprenons la rivière... le barrage n’est-il pas sa propre résistance à aller de l’avant ? Peut-être bien et vu sous un angle très très large. Celà veut-il pourtant dire que le barrage ne doit pas se préoccuper de ne pas exploser sous la pression ? Les lobbys industriels actuels prennent ces risques et même si l’on impute la faute aux rivières (quand ce n’est pas à l’océan lui-même...)c’est juste notre sale manie de juger qui est en cause. On ne peut pas construire de société viable par le biais du jugement. Tout l’accent quotidien devrait être mis sur l’entraide, je ne comprends pas les réticences à celà, hormis le fait que l’argent stocké n’est utile à personne... quand en plus il est dilapidé dans des légions aveugles qui n’ont pour seul but avéré de nous maintenir séparé en conscience alors nous savons ce qu’il reste à démanteler (chez nous et non à l’autre bout du monde) et non QUI il faut éliminer pour pouvoir penser-en-rond-de-cuirs tranquilles, alors on rêve oui d’une société qui comprend toutes les possibilités qu’elle aurait si toutes ces fortunes versées aux militaires allaient à d’autres départements. Oui oui, vous allez encore me traiter de rêveur et que j’attise les dominateurs de tout poils, mais ça les regarde, ils font leurs choix, même s’ils choisissent de devenir soldats pour ne plus réfléchir, personne ne peut leur épargner la responsabilité de ce qu’ils font, quelle que soit la source de leur « inspiration », chacun est responsable et vit avec sa propre conscience, on ne peut l’éviter à personne, même si des fois on le souhaiterait presque... je veux dire que quand on nous relit patiemment cette envie est manifeste chez tous ! Mais nous ne sommes pas là pour dicter au monde ce que veulent les hommes, mais l’inverse, les hommes doivent apprendre du monde et je parle là de la nature sublîme qui nous porte.

Les refus d’apprendre que nous ne nous appartenons pas est synonime des folies destructrices en cours... et puis ne dramatisons pas tout le temps puisque ces folies ne sont que la suite de nos longs aveuglements collectifs. On y arrivera puisque depuis toujours nous ne savons pas ce que nous faisons. Juste de la bonne volonté et de la douceur dans ce que nous entreprenons, ce que j’appellerais volontiers la volonté de vérité, cet axe changerait tout.

La vérité c’est qu’il n’y a personne à combattre, il y a des éclaircissements à faire en nous-mêmes.


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