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Commentaire de Annie

sur 29 femmes tunisiennes auraient été jetées à la mer. Réaction discrète des médias


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Annie 10 mai 2011 11:35

Bonjour Docdory,
C’est effectivement une question que j’ai posée à plusieurs reprises, à ceux qui reprenaient cette information qui n’avait été publiée que dans le Figaro, un peu étonnée quand même que la journaliste qui interviewait Tarek n’ait pas approfondi la question. En me demandant quel intérêt pouvait avoir ce Tarek à raconter une telle histoire, à moins qu’il n’ait fait référence aux cadavres normalement jetés à la mer pour délester les bâteaux, bien qu’en 2008, 138 migrants aient été jetés par dessus bord par leurs passeurs : http://www.lefigaro.fr/international/2008/10/10/01003-20081010ARTFIG00492—migrants-jetes-par-dessus-bord-dans-le-golfe-d-aden-.php
J’en profite pour relayer une information qui a fait la une du Guardian hier :

« Selon le quotidien britannique, un bateau parti de Libye et transportant 72 personnes, dont des femmes, des enfants en bas âge et des réfugiés politiques, a connu des problèmes après avoir quitté Tripoli à destination de l’île italienne de Lampedusa le 25 mars. La garde-côte italienne a pu être alertée et que le bateau chargé d’émigrants est entré en contact avec un hélicoptère et un bâtiment de guerre de l’Otan, mais aucun effort n’a été mené pour recueillir ses occupants. Soixante-deux des émigrants à bord sont morts de faim ou de soif pendant les 16 jours où leur bateau a dérivé en mer, lit-on dans l’article. « Nous enquêtons sur les accusations du Guardian », a dit une porte-parole de l’Otan, Carmen Romero. Selon le journal britannique, qui cite des rescapés, 47 Ethiopiens, sept Nigérians, sept Erithréens, six Ghanéens et cinq Soudanais se trouvaient à bord. Parmi ces émigrants figuraient 20 femmes et deux enfants en bas âge, dont un n’avait qu’un an. »

Le Guardian après une enquête approfondie a déterminé que deux avions qui avaient survolé l’embarcation avaient décollé du porte-avion Charles de Gaulle, une affirmation niée par les autorités navales françaises qui ont affirmé que le porte-avion ne se trouvait pas dans les parages. Lorsqu’on leur a présenté la preuve de leur présence à cet endroit, elles ont refusé de commenter. L’Otan a ouvert une enquête


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