Puisque vous vous plaignez de la mauvaise qualité de l’enseignement public et que vous approuvez l’accroissement de l’aide au privé, c’est que vous n’avez pas envie d’améliorer l’enseignement public que vous fuyez !
Oulah ! Non !
J’ai bien déploré la qualité médiocre de l’enseignement public.
Je n’ai pas dit que j’approuvais l’accroissement de l’aide au privé.
Je dis simplement qu’il est fort compréhensible de voir des parents recourir au privé, et que cela n’est pas un réflexe sectaire.
Je n’ai pas dit grand chose de plus. Effectivement, si le public était de meilleure qualité moins de parents le fuiraient. J’avoue que ça m’embêterait de devoir payer la scolarité de mes enfants, mais j’ai bien peur, quand ça j’en aurai, de devoir m’y résigner. J’ai envie de préserver mes futurs enfants des choses que j’ai vues dans le public et qui n’ont pas lieu dans le privé, et comme j’ai les moyens de le faire je ne me gênerai pas. Je regrette tout de même que cette situation persiste et qu’on se dirige vers un système à deux vitesses où seuls les classes aisées peuvent assurer à leur progéniture une instruction correcte. Mais ce problème ne se réglera pas par des subventions. Le problème est structurel, il commence dès la formation des enseignants, c’est tout un système qui est pourri et qui s’auto-entretient. Il faudrait une réforme complète, chose qui n’arrivera jamais car cela ne sera pas accepté. J’ai très peu d’espoir pour l’avenir, je l’avoue.