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Commentaire de Marc Bruxman

sur La perspective d'une crise immobilière suscite l'inquiétude


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Marc Bruxman 12 mai 2011 18:51

Rien à voir avec l’évolution des loyes. La fiscalité est un point qui a été négligé. Hors, le bilan de beaucoup d’opérations immobilliére devient juteux une fois l’avantage fiscal inclus.

  • Pour les De Robien et autres investissements locatifs Scellier, on vous propose des prix neufs « délirants » et une rentabilité minalbe. Mais vous avez une réduction d’impôt et une fois la réduction d’impôt prise en compte dans le calcul ce n’est pas si mauvais que cela.
  • Pour le loueur dans l’ancien, les intérêts et bcp de frais sont déductibles de l’IR. Couplé au fait que l’opération se réalise avec effet de levier (par l’emprunt) et cela reste un bon placement.
Un internaute fesait remarquer hier sur un article similaire les disparités géographique. Je ne crois pas qu’à Paris les loyers aient suivis l’inflation. Je me logais en 1998 dans un 20m2 pour 3000 Francs (450 €). Le prix le plus bas est à 615 € dans le même quartier sur seloger.com. (Celui à 450 était en état neuf et impeccable, pour celui à 615 je ne sais pas). Je ne crois pas qu’il y ait eu 36% d’augmentation du cout de la vie depuis 1998.

La hausse des loyers soutient de toute façon la hausse des prix. Ceux qui ont achevés de rembourser un crédit contracté à la fin des années 90 grâce aux augmentations de loyers peuvent réemprunter. Tant qu’ils trouvent un locataire pour mettre dedans c’est un bon business.

Et rappelez vous encore que par-rapport à Moscou ou Hong Kong, Paris est accessible. Même Londres qui a bcp baissé reste chère.

Cela dit, l’immobillier Chinois (hors Hong Kong qui est un marché à-part) va se prendre une baffe très prochainement et ceci risque d’avoir des conséquences désastreuse jusque ici.


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