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Commentaire de Magnon

sur Grèce : la sortie de l'euro fait un pas en avant


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Magnon 13 mai 2011 01:27

Le problème de la crise d’endettement de certains pays, c’est que l’Euro est une monnaie forte, voire effroyablement forte.
Faire travailler la planche à billets, impossible, elle est à Francfort (sic), avec plein d’allemands autour, traumatisés par l’inflation explosive de la république de Weimar, et de ce qui avait suivi comme misères, violences et malheurs.
Ce que nos gouvernants ont fait depuis Philippe Auguste, produire de la monnaie sans contrepartie, ce qui revient à voler les riches et les pauvres, n’est plus possible.
Maintenant, toutes les dettes des états doivent être payées, et en bonne monnaie.
Or, pour ce qui concerne la France, 15 à 20 % des dépenses courantes de l’État sont assurées par emprunt.
L’État est une structure en principe éternelle et stable, il n’y a aucune raison que les dépenses courantes étatiques de la France, soient pour une partie significative, assurée par emprunt et devront être payées par les futurs contribuables et assumées par les futurs gouvernants !
De plus, beaucoup d’emprunts ont été fait à des taux dérisoires, grâce à l’Euro... et faute de recettes, ils risquent d’être remplacés à échéance par d’autres emprunts à taux exorbitants, ce qui est actuellement le cas de la Grèce, des taux d’autant plus élevés que les préteurs potentiels craignent pour le remboursement effectif de leur prêt,
Un véritable étranglement !
La solution que préconise l’auteur ressemble à un harakiri :

  • Quitter une monnaie stable pour en créer une nouvelle.
  • Une nouvelle monnaie gagée par un État en faillite.
  • Une monnaie qui perdra en quelques mois la moitié de sa valeur.
  • Une monnaie qui ne permettra pas à l’État Grec de refinancer ces dettes, dont certaines seront toujours libellées en Euros.
  • Une monnaie qui sera une source considérable d’inflation.
  • Une monnaie qui ne permettra plus à l’État Grec de payer décemment ces fonctionnaires, de ne pas contraindre à la misère ces retraités, et d’assurer ces dépenses régaliennes.

Toutefois, le harakiri est peut-être la solution, il y a bien des personnes qui considèrent que le suicide résout leur problème, pourquoi pas les États ?
D’ailleurs, sans l’activisme de N. Sarkozy (et des banques allemandes très exposées), Angela Merkel, sous la pression de son opinion publique, aurait joué le kaishakunin, l’ami qui abrège les souffrances du suicidé après qu’il se soit ouvert le ventre !

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