Grèce : la sortie de l’euro fait un pas en avant
Il est désormais probable que le processus de déconstruction de l’euro commencera à Athènes. Une réunion qui devait rester secrète s’est tenue au Luxembourg entre grands argentiers de l’Europe pour trouver des solutions à la situation inextricable de la Grèce, après le plan Portugais.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH218/201004291237_zoom-1a52d.jpg)
Une situation qui pourrit
Les déclarations de l’Allemagne il y a quelques semaines laissaient présager une telle issue. En l’absence (heureuse) d’euro-obligations, il faut trouver une solution au problème épineux posé par la Grèce. Malgré des plans d’austérité extrêmement sévère, le pays n’est parvenu qu’à réduire marginalement son déficit budgétaire en 2010 (10% du PIB environ contre 12% en 2009, contre un objectif affiché de 8%). Bref, les plans ne donnent pas les résultats escomptés.
Et cela était prévisible (même si, de manière prévisible également, la population ne se révolte pas encore contre les potions amères imposées par le FMI et l’Europe). En effet, il était évident qu’une telle austérité allait prolonger la récession de l’économie grecque, et, se faisant, diminuer les recettes fiscales et augmenter les dépenses, contrariant les plans d’austérité. Résultat, l’assainissement des finances est très lent, détériorant une situation financière qui n’en a pas besoin.
Comme l’a très bien noté Yann, avec l’euro, qui interdit les dévaluations, l’ajustement se fait par le chômage. La Grèce est rentrée dans une spirale infernale du surendettement, en partie du fait qu’elle a trop dépensé, mais aussi à cause de l’euro qui lui a offert pendant quelques années des taux d’intérêt trop bas, qui ont favorisé un comportement trop laxiste. Résultat, on se trouve dans une situation où l’enveloppe prévue il y a un an sera insuffisante pour tenir jusqu’en 2013…
Une perte de temps et d’argent
C’est bien ce que sera ce nouveau plan. Plus nous attendons, plus le problème grossit et sera difficile à résoudre. Il a un an, la dette du pays dépassait 110% du PIB. Au rythme où vont les choses, elle sera de 160% en 2013… La Grèce, qui se retrouve dans une situation proche de celle de l’Argentine en 2001, aurait besoin de deux choses : une restructuration de sa dette, trop lourde à rembourser, et une dévaluation, pour regagner en compétitivité et équilibrer ses échanges.
Car sans dévaluation, la restructuration serait insuffisante puisqu’il faut aussi que le pays équilibre son commerce pour équilibrer sa balance des paiements. Mais l’Europe refuse une telle issue car il est évident que si la Grèce sort de l’euro, la spéculation se déchainera et le processus de décomposition de la monnaie unique sera enclenché. Pire, parallèlement, devant leurs engagements ainsi que ceux de leurs banques, les Etats freinent la restructuration.
Pourtant, les taux à dix ans indiquent que les marchés anticipent in fine un abandon de 40% des créances aujourd’hui ! Seule une décision radicale permettrait peut-être de calmer la situation mais personne n’est prêt politiquement à permettre une telle restructuration, signe des vices de forme de cette construction artificielle et mal conçue. Du coup, les créances pourraient n’être qu’étaler, ce qui, encore une fois, ne fera que repousser le problème, en le faisant grossir.
J’en profite pour vous signaler une analyse dénichée par Edgar. Paul Krugman a qualifié de « folie » la hausse récente des taux de la BCE qui fait monter l’euro. Mais surtout, en pointant que l’Espagne emprunte nettement plus cher que la Grande-Bretagne alors qu’elle est moins endettée et que son déficit est beaucoup plus bas, il en conclut que faire partie de l’euro entraine une prime de risque sur les dettes du fait de l’impossibilité de dévaluer sa monnaie.
Passé un moment, le peuple ou le gouvernement de la Grèce finiront par comprendre que l’euro fait partie du problème et non de la solution. Ils en sortiront, dévalueront et restructureront leur dette. Il n’y a pas d’autres solutions. La question n’est pas de savoir si cela arrivera mais quand.
56 réactions à cet article
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A qui donc a profité le système euro ? Aux spéculateurs aux banquiers et aux
multinationales qui ont pu déplacer plus facilement leurs usines et leurs
capitaux. Les banquiers ont investi des millions d’euros dans des pays qu’ils
ont encouragé à s’endetter . Les seuls bénéficiaires de ce système sont donc les
financiers et le seul avantage des citoyens c’est de pouvoir voyager en zone
euro sans avoir besoin de changer la monnaie. Enfin, voyager, pour ceux qui
en ont encore les moyens !................-
Alleluia ! Enfin un article réellement optimiste !
Fin de l’Euro > fin de L’ EU ( sa version actuelle tout au moins) > retour à la Souveraineté Nationale
Petit rappel : Art III de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1798 à laquelle se réfère expressément notre constitution :
Article III
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.-
Evidemment que la majorité des français se rendent compte que depuis l’U.E. et l’euro la situation du pays s’est plutot détériorée... et pourtant que de promesses avaient été faites par l’ump+ps+les verts !
Mais dans le fond une nation ne doit-elle pas être responsable de ses frontières, de ses finances..de sa monnaie ? Ce qui evidemment n’empêche pas bien au contraire, les accords nombreux entre les pays.
Des personnes n’attachent pas d’importance à la nation (n’est-ce pas Mr Beauvais etc...) et c’est leur droit...mais pour les autres...Rassemblons-nous autour de Nicola Dupont-Aignan pendant qu’il en est encore temps !
Français reprenons confiance en nous ! Réveillons-nous ! -
J’assistai mardi soir à une conférence sur « le rêve européen » et posait la question du risque du « carcan de l’euro » provoquant des grandes tensions du fait de l’impossibilité d’ajuster sa monnaie avec sa réalité économique. Cette question est institutionnellement irrecevable : l’euro n’y est pour rien, le problème vient du laxisme (ou dans le cas de la Grèce, de la fraude) des autorités nationales qui ne respectent pas les critères de convergence (ou ne les respectent plus une fois entrés dans l’euro). Dans la logique euro, le fait de se conformer aux critères de convergence devait garantir la convergence économique et donc ne pas provoquer les tensions que l’on vit actuellement.
Comme quoi il est toujours dangereux de mettre la charrue avant les boeufs.-
Et vous avez gobé ce propos comme parole divine ?
Vous savez que ce que vous venez de dire revient à considérer que c’est le peuple(trop subventionné, trop payé, trop fainéant) qui est responsable pour ce qui arrive et non les élites ?
Vous avez lu l’analyse de Krugman dont on vous a transmis le lien ?
Je vais vous dire une chose, les trois-quarts de ces conférences, colloques, séminaires sur l’euro ne sont juste que de vagues opérations de propagande à la limite du sectaire.
L’UE ne se défend pas par le rationnel mais par le dogme et la désinformation. C’est d’ailleurs le cas dans tous les médias.
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Les spéculateurs qui voient la sortie de l’euro - c’est leur grand rêve - se trompent lourdement.
Ceux-ci par idéologie absolutiste voient le problème par le petit bout de la lorgnette et ne regardent pas une seule seconde les effets secondaires d’une sortie de l’euro. Je vais donc leur ouvrir les yeux :1- la dette est libellée en euros. Premier point qui est incontournable. Une sortie de l’euro entraîne inéluctablement une chute vertigineuse de la monnaie et augmente de façon tout aussi vertigineuse la dette qui deviendra de plus en plus impossible à rembourser. Non seulement le capital à rembourser va augmenter mais en plus les intérêts de la dette déjà très élevés vont exploser2- la dévaluation compétitive n’a que peu de sens du fait que 80 % du commerce est intra européen, en revanche cela va surenchérir le coût de l’énergie et des matières premières et donc pénaliser encore plus l’économie3- il y a un aspect pratique simple. Le coût de change. A la différence de valeur va s’ajouter les frais de transactions qui vont renchérir les achats de 1,5 % et diminuer les gains avec les pays européens de ce même 1,5 % qui est la commission des banques ce qui aura un effet pervers très puissant sur les 80 % d’échange intra communautaire soit une érosion de va et vient de près de 3 %. c’est énorme alors que jusque là un euro équivaut à un euro sans frais de change. sans compter le cout de la couverture de risque de change qui s’ajoutera au reste.4- il faudra retirer toute la monnaie c’est-à-dire pièces et billets à l’effigie du pays. On imagine le coût astronomique de tri de destruction. Les pays qui le feront refactureront ce coût au pays qui sort de l’euro. A ce coût qui va encore plus plomber les comptes il va falloir ajouter celui de la création de nouveaux billets et de nouvelles pièces. Nous sommes dans l’ordre du milliard d’euros. parfait quand tout va mal de payer cette somme5- les coûts directs et indirects : toutes les banques du pays vont devoir revoir tout leur système informatique, toutes les banques européennes aussi. mMis cela n’est pas tout, tous les documents de ce pays, et tous les documents de tous les pays européens qui comporteront un prix en euro devront le changer. On imagine le coût que cela représente. Tous les documents comptables et commerciaux, tous les prix toutes les étiquettes. On imagine le bordel dans les entreprises, dans les magasins. On imagine le coût induit de cette désorganisation, le gaspillage de tous les imprimés existants et la pollution annexe. Enfin les clients de la zone euros vont se méfier de ce pays et certains à cause du change vont le quitter car la baisse de prix ne sera que temporaire, juste le temps de la dévaluation. Les économies étant imbriquées, il faudra acheter des pièces, des matières premières et le coût va remonter rapidement.Sortir de l’euro, ce rêve de nationalistes aveuglés et propagandistes est une belle escroquerie intellectuelle et si cela arrivait à cause de cette propagande inique les conséquences, comme démontrées plus haut seraient catastrophiques pour la population avec un appauvrissement immédiat et pour longtemps.Mais cela fait tellement plaisir et caresse tant les gens dans le sens du poil. Ces théories sont ineptes, dangereuses, trompent les gens, flattent le nationalisme et se fondent sur la haine du mondialisme pour faire entrer l’idée néfaste de la sortie de l’euro.-
Oui, Imhotep,
Sortir de l’Euro est une catastrophe et y rester est une agonie.
Charybde ou Scylla ?Les décisions à prendre sont révolutionnaires.
Et quand il s’agit de révolution, on ne parle plus en termes d’autrefois.Il faut garder l’Euro et créer une monnaie nationale adjacente, une rente sociale généralisée qui ne relancera pas l’économie car on s’en fout un peu de cette belle illusion, mais tout simplement de vivre et de se loger.
Le problème de l’Europe c’est que cette belle entité jette par dessus bord une immense partie de la population pour que le reste surnage.
C’est le génocide des pauvres.
Ca suffit. -
la dette ???
celle qui a été crée artificiellement depuis 1973 ??
Bah on la paye po et pui fé tout !! -
aujourd’hui la dette privée plus publique en france tourne autour de 120 % du PIB, ce qui est beaucoup, mais 4 fois moins que les states qui eux, nous trouvent trop endettés et se permettent pour la peine de nous racheter notre patrimoine avc leur monnaie de singe ... et rien ne peut nous empecher de se faire enfiler ... à cause de la constitution europenne.
Si la dette artificielle issue de la loi Rotchield n’avait pas existé, on serait autour de 10% du PIB !!!! Tout ça n’est qu’une mascarade pour nous faire vendre tous nos bijoux de familles à l’oncle sam ... insolvable.
Donc c’est une valse à trois temps :
1 on sort de l’Europe
2 on annulle la dette artificielle
3 on se fait rembourser le trop plein payé aux banques et à ceux qui nous ont vendu (VGE...)... avec les intérets !!
http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/asselineau-les-10-raisons-qui-30186 -
« Sortir de l’euro, ce rêve de nationalistes aveuglés et propagandistes est une belle escroquerie intellectuelle et si cela arrivait à cause de cette propagande inique les conséquences, comme démontrées plus haut seraient catastrophiques pour la population avec un appauvrissement immédiat et pour longtemps. »
C’est vrai qu’actuellement nous nous enrichissons tellement !
Et vous parlez de propagande ?
Bien sûr que tout n’est pas la faute de l’Euro. Mais l’Euro est justement l’oeuvre d’européistes aveuglés qui n’ont pas compris ce qu’un enfant de trois comprend : Quand on attelle un percheron et un poney à la même carriole ça ne peut pas se terminer bien !
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imhotep
rien qu’avec les 7 milliard annuels economisés en ne cotisant plus pour l’UE, je pense que ça couvrirait une bonne partie des coups dont vous parlez ! -
J’avais déjà écrit un article à ce sujet. Ma proposition était de garder l’Euro et les monnaies nationales en parallèle. L’Euro devenant même une monnaie internationale ( aussi en dehors de l’Europe). Donc, pas de commissions, pas de changes, du moins pour la plupart des opérations. On aurait des comptes en Euros et en monnaie locale. Cette situation pourrait durer quelques années. D’ailleurs on peut très bien imaginer que cette solution ne serait pas pour tous les pays, mais pour ceux qui ont le plus de problèmes pour suivre le rythme générale.
De toute évidence quelque chose doit changer (et pas peu !) -
Argumentons donc.
1 : Oui mais si on sort de l’euro, celui-ci se casse la gueule réduisant d’autant le poids de la dette à payer.
2 : Vrai pour les matières premières mais faux pour l’énergie où c’est nous en tant que producteurs qui décidons. Cela nous donne suffisamment de poids pour contrebalancer les mesures à notre encontre.
3 : Tout cela n’est vrai que dans le cadre d’un euro plus fort que la monnaie nationale. Comment serait-ce possible alors qu’il s’effrite de part le simple fait que le quittions ? Tout dépend donc du rapport entre les monnaie pour savoir si payer les frais en plus vaut le cout ou pas. Par ailleurs ces frais surfacturés émanent uniquement d’un rapport de force. Leur valeur peut-être réduite à quasiment rien.
4 Déjà les pays renvoient déjà automatiquement les euros vers les pays qui les émettent. Et surtout un milliard, c’est vraiment absolument que dalle, même pas 1% en plus sur la TVA aux restaurateurs et sur seulement une année. A mettre en perspective avec le remboursement de dizaine voir de centaines de milliards grâce à l’utilisation habile de la planche à billets. Y compris sans négliger les problèmes qui vont avec d’ailleurs, puisque ce qui nous attend c’est de toute façon ça quand même mais un peu plus tard et plus endetté...
5 Ca c’est tout à fait exact, ça peut durer plus longtemps qu’on ne le pense et surtout ça couterait plus d’un petit milliards d’euro.Mais surtout parler de « rêve de nationalistes aveuglés et propagandistes » est faux, dire ça c’est un fantasme d’ultra libéral aveuglé et propagandiste et une belle escroquerie intellectuelle. En réalité c’est juste une énorme déception pour des Européistes réalistes.
J’ai un scoop. L’euro n’en a plus pour très longtemps tel qu’on le connait et n’a en réalité déja plus de valeur. Conservez donc vos euros si vous le voulez pendant que les réalistes achètent de l’or... nous verrons bien qui a simplement analysé les faits et qui a cru à une propagande.
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Toutes les réponses se fondent sur une possible escroquerie du système libérale avant l’euro ou sur la faute de l’euro. mais cela n’a aucun sens puisque l’euro est là et donc nous ne parlons pas de la cause mais de la sortie de l’euro. Ce sont donc effectivement des arguments de nationalistes ou d’antimondialistes mais en aucun cas des arguments économiques.
Un pays qui quitte l’euro parce qu’il décroche aura sa monnaie dévaluée par rapport à l’euro et restera dévaluée. Le reste ce n’est que du blabla. Bien sûr la grande idée c’est de dire : Eh bien les gars on ne rembourse plus la dette. Et que se passera-t-il ? toutes les banques prêteuses en France, En Allemagne et ailleurs vont boire le bouillon et si elles boivent le bouillon qui va les soutenir ? Ici la dette n’est pas soutenue par la Chine qui peut se permettre d’avaler des dollars. la dette est tenue par les banques européennes et la BCE. Ce serait une catastrophe en chaîne, car nos bons experts eux, s’en lavent les mains. On prendra l’argent dans la poche des banquiers. la belle histoire Ils n’ont pas les fonds propres pour cela et de plus cet argent n’appartient pas aux banquiers mais aux actionnaires et aux clients et au final aux Français. Ceci c’est de la pure démagogie.Aujourd’hui on a l’essence à 1 € 54 et ce grâce à un euro fort. Avec une dévaluation de 30 % cela place le litre de super à de 2 euros 30. Déjà que ce poste fait très mal pour les revenus faibles il sera insupportable.Oui les arguments confondent causes et remèdes, passé et futur.De toutes façons on verra. Prenons des paris. L’euro de se délitera pas.Et oui l’euro a été un grand progrès. Je suppose que nombre d’anti euro qui voyagent en Europe sont parfaitement heureux de payer leur café à Barcelone ou à Pise en euro sans charge ou de commander par Internet en Belgique, ou sa musique au Luxembpurg en euros etc…. Un touriste avant l’euro qui parcourait dix pays avec un billet de 10 francs qui revenait en France rien qu’en faisant le change rapportait 5 F. -
Imhotep,
Autant je salue votre opiniatreté dans la dénonciation des multiples affaires d’état qui émaille ce quinquenat, autant sur ce sujet, je vous trouve complètement à coté de vos pompes.
Réduire les opposants à l’Euro à de pauvres nostalgiques nationalistes démagogues est à la limite de la malhonnêté et votre discours concernant cette monnaie pourrait être rapproché des propos Tatchérienne concernant sa vision de l’économie : « there is no alternative »....et on a vu ce que cela a donné.
Dans un premier temps, il serait peut-être interessant de se pencher sur les conditions nécessaires et préalables à la mise en place d’une monnaie plurinationale. Pour cela, je citerais les 3 points essentiels définit par Robert Mundell, prix Nobel d’économie en 1999, a savoir et qualifié par ses pairs comme le « pape » de la zone monnétaire optimale.
- Harmonisation sociale et salariale
- Mobilité aisée d’un bassin d’emploi à un autre
- Transferts financiers dans la zone concernée.
Sur ces 3 points, on voit aujourd’hui que seul le 3 eme est en cours d’application, et à quel prix !
Ainsi donc, pendant que la Gréce, l’Irlande et le Portugal font l’objet d’aides multiples pour être maintenus à flots, Angela Merkel et l’Allemagne, qui prend en charge près du 1/4 de cette aide doit expliquer ceci :
« Mes chers compatriotes, vous avez fait beaucoup de sacrifices ces 10 dernières années, vos salaires n’ont augmentés en moyenne que de 0.4% (sur 10 ans ! contre 14% en France) , les dépenses de l’état avaient été jusque là bien maitrisées (Voir plan Hartz pour les chômeurs, c’est quelque chose...), mais, malheureusement, nos voisins ont des soucis, (nos banques leur ont beaucoup prétés aussi..) et, pour leur venir en aide, nous avons du faire quelques dépenses non prévues qui font de nous le 3ème pays le plus endetté...au monde. Aussi, il va fallloir vous serrer la ceinture quelques temps encore...même s’il nous est impossible à ce jour de vous en préciser le terme »
Ca, Imhotep, c’est la réalité, ce ne sont pas des problèmes de changes aux frontières ou sur l’achat de CD via internet., et je ne vois pas non plus ce que la démagogie ou le nationalisme viennet faire dans l’affaire.
La France a perdu 196 000 emplois industriels en 2009 (soit presque 1000 par jour ouvrable), et vous pensez que cela n’a rien à voir avec la compétitivité de notre monnaie (pas seulement évidemment).
Vos raisonnements concernant la valeur de change d’un retour à une monnaie nationale est biaisé par définition car, sans l’appui de la contribution Française (2 eme), pensez vous serieusement que l’Allemagne (et les pays bas, autre gros contributeur) resterait dans la zone Euro ...pour continuer à perfuser avec leurs deniers tous les autres pays en difficulté de la zone € ?
Tout cela pour dire que, sans la France (et à fortiori l’Allemagne), l’Euro est condamné à disparaitre alors, quid de la parité entre une monnaie nationale et une autre...qui aurait disparue. Le plus simple serait de convertir les dettes souveraines en $ me direz vous mais dans ce cas, croyez vous que la monnaie US soit en meilleure posture ?
Dans tous les cas, il serait évidemment indispensable, dans le cadre d’un retour à une monnaie nationale, d’abroger la loi du 3 janvier 73 dite « Pompidou Giscard » afin d’arreter cette spirale suicidaire de l’endettement programmée par le financement des investissements publics sur les marchés financiers..et par la même d’enrayer toute tentative de chantage des dits marchés pour nous mettre au pas.
Ah tiens au fait, je connais un pays Européen qui a une croissance 2 fois supérieure à la notre depuis 9 ans....c’est la Suède, qui ne fait pas partie de la zone Euro (sûrement des démagogues nationalistes...) et j’en connais un autre qui, suivant l’ONU, offre lle meilleur indice de qualité de vie (espérance de vie, niveau d’alphabétisation, PIB par habitant) au monde ! c’est la Norvège...qui ne fait pas partie de l’UE...les pauvres. -
"Aujourd’hui on a l’essence à 1 € 54 et ce grâce à un euro fort. Avec une dévaluation de 30 % cela place le litre de super à de 2 euros 30. Déjà que ce poste fait très mal pour les revenus faibles il sera insupportable."
Non, le prix de l’essence est composée au 2/3 de taxes.La hausse de 30% ne porterait que sur le pris hors taxes du produit importé. Soit 0,20€ d’augmentation au plus. Il suffit que l’Etat diminue d’autant les taxes pour conserver un prix inchangé. A condition que les pétroliers n’accentuent pas la hausse pour arrondir leurs bénéfices.
De toute façon une hausse du pétrole, douloureuse à priori, nous préparerait à une raréfaction inéluctable, et favoriserait l’émergence de ressources de substitution génératrices d’emplois. -
Imhotep
Les coûts induits dont vous parler (créer de nouveaux billets, refaire les étiquettes) sont d’un montant ridicule par rapport aux sommes en jeu. Manifestement, c’est vous qui voyez le problème par le petit bout de la lorgnette. -
Rien de tel de la cristallisation des idées pour former les esprits. Cet échange entre spécialistes en prospectives économiques diverses et variées vaut son pesant d’or.
Le problème, c’est la malléabilité du cristal. C’est con pour l’évolution des-dites idées.
Imhotep, quelle abnégation, bravo.
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Une réponse très pertinente ChatquiChouine.
Je suis également déçu par la position et la qualité de l’argumentaire d’Imhotep sur cette problématique.
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Je trouve le débat bien politisé...
Franchement ça sert à rien d’essayer de ramener le social, le capitalisme, le politique ou l’européisme et toutes ces idéologies qui au fond essaient de tirer la couverture politique vers soi-même.
Le fait est que l’Euro n’est pas si mauvais que ça, il a ses défauts et ses qualités quoi. Sauf que la question n’est pas du tout là.
Les banques Européennes sont ruinées, RUINÉES. La seule et unique valeur qu’il leur reste est la garantie des États à rembourser leurs dettes ou plutôt la confiance qu’on a dans ces États à y arriver. Cela ne fait qu’allonger le délai avant la chute mais ça ne crée pas un centime de plus pour effectivement réussir à rembourser.
Que l’Euro soit bon ou mauvais, la banqueroute des banques, c’est la banqueroute et voila c’est fini. On ne peut pas revenir en arrière et ce n’est pas la faute de la monnaie. D’ailleurs même si on a tous notre idée, savoir à qui la faute ne change rien au futur d’une monnaie sans valeur.
Perso, je la trouvais vraiment pas mal cette monnaie principalement anti-inflation (si, si). Ses dogmes et l’absence de règles et de consignes politiques en cas de problème la vouaient peut-être forcément à l’échec, mais ça n’en fait pas pour autant la cause des crises.
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Oups.. on commence aussi à entendre le nom ’France’ du côté de chez nous.
lien (journal télévisé du soir, télévision suisse romande, 11 mai 2011)
ça aurait été amusant d’avoir Mme Lagarde en face sur le plateau..
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Vous dites :
1 - une restructuration de sa dette, trop lourde à rembourser
Très probable ... le seul problème est
- pour les créanciers ... une perte sèche ... => franchement ce sont des riches tout le monde s’en f...
- pour l’état grecs ... ils ne pourront plus emprunter ==> il peut s’y préparer en licenciant massivement et en faisant rentrer l’impotdonc faisable ...
2 - une dévaluation, pour regagner en compétitivité et équilibrer ses échanges :
pour avoir LE MÊME EFFET ... il suffit de laisser le marché baisser les salaire et par là les prix (l’afflux de fonctionnaires licenciés devrait y contribuer assez naturellement)
donc une dévaluation est sans doute inutile. et injuste.
Une monnaie c’est somme toute assez neutre : ce qui rend l’Euro insuportable c’est la rigidité des prix et surtout des prix du travail, et de la structure de la population active du fait que les employés de l’état sont invirables.
Faire sauter ces 2 verrous redonne à l’Euro toute sa neutralité.
Une monnaie faible qui fond doucement fait la même chose de manière beaucoup plus injuste (tout le monde est frappé sans distinction) , sans remédier aux problèmes de fond.
C’est pourquoi sortir de l’euro est un slogan sans intérêt ... c’est le « remède » de celui qui veut surtout ne toucher à rien ... et faire payer en douce aux sans voix le prix de son inaction.
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Ouais, donc votre solution consiste à paupériser la majorité de la population. Vous êtes un génie. Pourquoi ne pas tout simplement sortir de l’UE et de l’euro. C’est quoi ces extrémistes qui veulent tout sacrifier pour sauver le fascisme bleu ?
J’ajoute que votre analyse sur la monnaie ne tient pas la route et montre votre méconaissance totale du sujet.
« faire payer en douce aux sans voix » Explicitez.
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Moi je ne veux paupériser personne ... mais quand on peut plus payer ses dettes ... c’est sur qu’il y a un soucis ... qui ne vous conduit pas vers la fortune non ?
Si vous dévaluez votre monnaie, vous infligez à l’ensemble de la population sans distinction, une perte de pouvoir d’achat pour tous les achats extérieurs.
Les riches ... qui peuvent toujours se débrouiller pour avoir des comptes en monnaie étrangères seront beaucoup moins pénalisés que les sans voix qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.
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Rappelons les choses :
Dupont veut sortir de l’Euro
Meluche veut sortir de Lisbonne
Mais l’un comme l’autre ne s’attaque pas à la bonne corde qui nous lie pieds et poings : l’UE
Donc, sortons de l’UE et vite !
http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/asselineau-les-10-raisons-qui-30186-
1 :on aurait eu moins de dette si elle n’avait pas été créee artificiellement par le parain de l’Europe en France VGE des 1973.
2 : on aurait eu moins de dette si on avait pas délocalisé, payé des cotises annuelles enormes , embourbés dans des guerres qui ne sont pas les notres, explosé nos sytemes industriels, agricols et publics, payés des capagnes de vaccinations ubuesques etc ... A CAUSE DE L’EUROPE -
Est-ce que ce sont les peuples qui votent le budget de leur état ? En tout cas, on ne m’a pas demandé mon avis.
Donc que les politiques qui ont voté un budget déficitaire pour couler l’état aillent en prison, soient dépossédés de tous leurs biens pour leur très mauvaise gestion... Et on pourrait commencer par l’initiateur, encore vivant, VGE.
Les dettes enflent et ça n’empêche pas les politiques de s’augmenter. Il faudrait ouvir les yeux, les peuples ne sont pour rien dans toutes ses dettes odieuses, elles ont été créées de toute pièce pour les contraindre (suppression des services publics, privatisation, fin de l’état-providence). Nous avons 3 fois les moyens d’avoir une sécu, la retraite à 60 ans voire beaucoup moins, nos services publics : mais tout cela rogne les marges des entreprises privées qui veulent nous vendre des mutuelles santé, complémentaires retraite et tirer profit d’anciens services publics.
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decider qu’au lieu de battre notre monnaie, on va payer des interets a des banques qui vont la battre à notre place, ça coute cher, ça n’a aucune valeur ajoutée et ... ça cree la dette artificielle, car elle ne sert à rien à part à engraisser des porcs directement branchés ou bout de la corne d’abondance.
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Bien sûr que les gouvernants font les budgets en fonction des attentes du peuple
Les gouvernants font les budgets en fonction des attentes des oligarques. Et la dette était une demande forte de l’oligarchie pour détruire l’état. Un peuple autonome ne va pas se vendre aux riches (loi de 1973) et ne va pas hypothéquer son avenir. Un peuple fort va soumettre les riches et augmenter fortement leur taux d’imposition. Or les riches, tout le monde le sait maintenant, sont moins imposés que la classe moyenne (impôts dégressif). Etes-vous bien sûr que les attentes du peuple sont respectées quand les hommes politiques (en France comme au niveau européen) s’augmentent ?
La politique c’est l’art de faire croire par le discours qu’on s’occupe du plus grand nombre alors qu’il faut bien renvoyer l’ascenceur à ceux qui vous ont achetés (les oligarques). D’ailleurs, il n’y a aucun jugement après un mandat pour emprisonner les hommes politiques qui n’ont pas respecté leur discours de campagne. Preuve que tout est bidon : si on ne peut pas juger les hommes politiques, les révoquer à tout moment, alors nous ne sommes pas en démocratie.
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« Et la dette était une demande forte de l’oligarchie pour détruire l’état. » (Perlseb)
En effet oui,
De Gaulle parti, Voilà ce qu’on bien comprit nos Présidents de la « République » (qui n’existe plus vraiment) !Et le petit dernier est bien le meilleur en la matière !
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T’es pas un grand alchimiste de l’argumentatin mon pote. Critiquer systematiquement mes tournures de phrases juste sur le fait que je ne les ai pas inventé, c’est un peu gros. Je n’ai jamais prétendu inventer des idées ou des tournure de phrases ... et toi ? Au moins la formule alchimiste pour transformer l’euro en or peut etre, ça ça pourrait etre utile. ou en es tu seulement à te palucher sur la formule V.I.T.R.I.O.L.E.
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Je trouve le débat bien politisé...
Franchement ça sert à rien d’essayer de ramener le social, le capitalisme, le politique ou l’européisme et toutes ces idéologies qui au fond essaient de tirer la couverture politique vers soi-même.
Le fait est que l’Euro n’est pas si mauvais que ça, il a ses défauts et ses qualités quoi. Sauf que la question n’est pas du tout là.
Les banques Européennes sont ruinées, RUINÉES. La seule et unique valeur qu’il leur reste est la garantie des États à rembourser leurs dettes ou plutôt la confiance qu’on a dans ces États à y arriver. Cela ne fait qu’allonger le délai avant la chute mais ça ne crée pas un centime de plus pour effectivement réussir à rembourser.
Que l’Euro soit bon ou mauvais, la banqueroute des banques, c’est la banqueroute et voila c’est fini. On ne peut pas revenir en arrière et ce n’est pas la faute de la monnaie. D’ailleurs même si on a tous notre idée, savoir à qui la faute ne change rien au futur d’une monnaie sans valeur.
Perso, je la trouvais vraiment pas mal cette monnaie principalement anti-inflation (si, si). Ses dogmes et l’absence de règles et de consignes politiques en cas de problème la vouaient peut-être forcément à l’échec, mais ça n’en fait pas pour autant la cause des crises.
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Désolé ce message aurait du être posté dans un sujet plus haut, où je vais le reposter d’ailleurs.
Franchement Agoravox doit vraiment faire quelque chose pour ses options d’éditions et son interface parce que c’est une catastrophe...
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N’oublions pas que la dette Grecque est ...une dette !
Cela veut dire que quelqu’un détient la créance correspondante...
Ce quelqu’un, c’est qui ?...
Tout simplement les trois premières banques Françaises, plus quelques Anglaises et Allemandes.C’est la raison pour laquelle l’Europe est si « généreuse » avec la Grèce...On lui prête pour que nos banques n’aient pas de perte sèche a passer dans leur comptabilité...
Et, de fait, l’affaire n’est pas si mauvaise pour ces banques : Les Etats Européens leur empruntent de l’argent (puisqu’ils n’en ont pas) ...pour le prêter à la Grèce, qui, avec, rembourse les banques !!!
A fonds perdus, puisque le taux est délirant, impossible à rembourser...
En quelque sorte, l’Europe soutient la Grèce un peu comme la corde soutient le pendu...
Mais pendant ce temps-là, « ça gagne », comme on dit (il n’y a qu’à voir les bénéfices pharaoniques de nos banques : pour elles ça roule, et à fond la caisseTout va très bien, Mame la Marquise....Sauf pour la Grèce, mais « ils » s’en foutent.
Et la cerise sur le gâteau, je vous l’ai gardée pour la fin : qui va, in fine, payer les Emprunts faits par les Etats...hummm ? Pas la Grèce, elle est au bout du rouleau...
Alors ?...Qui ?...
Bingo ! c’est nous tous, pauvres dindons, sous forme de casse du tissu social, et hausses diverses de taxes....-
ok,
mais tous ce qui a été payé, ou est encore payé aux edge funds americains depuis 1971 devraient etre annulés et remboursés car tout ça a été acheté avec une monnaie de singe ... la planche à billet .. du vent quoi .
L’Amerique est depuis 1971 une dangereuse cleptocratie totalitaire. -
L’euro mal construit ?
Et bien ça dépends des objectifs initiaux.
Si le but était de passer les systèmes sociaux par pertes et profits (relisez les traités de Maastricht et Lisbonne) alors aucun doute : la machine fonctionne parfaitement.
Aucun des pays de la zone Euro ne conservera ses services publics ni ses systèmes d’état providence.
Arrêtez donc de vous plaindre vous avez voté pour ça !
Ah non ?Vous aviez voté contre lors du référendum mais c’est passé quand même parce que c’est passé par le Congrès à Versailles ?
Ben... Vous avez laissé faire sans vous révolter ?
Tant pis.-
Tout le monde n’a pas voté pour ça !
La propagande étant écrasante : même ceux qui ont voté pour ne sont pas vraiment responsables. Ce fourbe de Mitterand qui s’est même fait opérer au moment opportun !
Il n’y avait pas même Internet, média un poil ouvert aujourd’hui, les choses n’ayant pas beaucoup changés en fait -
Ce n’est pas vraiment l’Europe qui est responsable de quoi que ce soit et des dettes en particulier. Comme dit Etienne Chouard, il faut rechercher la cause des cause. Et la cause des causes, c’est que nous sommes en oligarchie.
Notre constitution permet à une aristocratie, achetée par les riches, de prendre des décisions totalement contraires à l’intérêt du peuple (loi de 1973 pour la dette par exemple). Il faut donc écrire une constitution démocratique (nationale ou européenne), empêcher que la politique soit un métier, etc... Bref, si on avait été en démocratie, les régles n’auraient rien à voir : les riches ne s’enrichiraient pas et les pauvres et la classe moyenne, bien plus nombreux, ne s’appauvriraient pas.
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Qui a fait l’Europe ? Ce sont les peuples ? Vous me faites rire...
L’Europe c’est le moyen de l’oligarchie pour vous plumer, suffit de voir qui est dérrière et quels sont les lobbies qui prennent les décisions.
Quelqu’un pourra-t-il m’expliquer un jour pourquoi tant de gens s’acharnent à faire vivre cette vieille carne pourrie qu’est l’UE ?
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L’Europe n’est qu’un ensemble géographique. Sa constitution, profondément anti-démocratique, n’est que les résultat des nombreuses oligarchies nationales. En 1973, l’Europe n’était qu’un embryon, cela n’a pas empêcher les membres du gouvernement français (Pompidou et Giscard) d’asservir l’état aux banques comme Rotschild (ancien employeur de Pompidou) lui a suggéré. Depuis, notre dette explose avec les intérêts qui servent à engraisser les riches sur le dos du plus grand nombre, et nous allons supprimer tous les services publics et vendre tous les biens publics. Nous n’avons pas eu besoin d’Europe pour nous endetter et courir à notre perte, juste d’une oligarchie qui peut s’exprimer dans une constitution qui n’est pas démocratique.
L’Europe n’est pas le problème, ni les dettes d’ailleurs. Le problème c’est l’absence de démocratie tant au niveau national qu’européen. Il faut sortir de la constitution européenne, oui, mais aussi de la constitution française. Sinon, le problème restera entier. Focaliser ses problèmes sur l’Europe et pas sur la cause des causes, c’est entretenir des futures désillusions. Mais vous croyez peut-être vivre en démocratie car notre oligarchie porte le nom trompeur de « démocratie » représentative.
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il y a une chose que je ne comprends pas , l’allemagne a absorbé l’ancienne RDA , mis dans cette zone 1900 milliards d’euros , a contribué a un moment a plus de 40 % au budget européen et à un déficit moindre que la france , la grèce etc, ou est donc le problème ?
en 81 quand la gauche est arrivé au pouvoir , il y a eu une évasion fiscale correspondant à 30 % du PIB
le jour ou la france quittera l’euro , si elle le quitte , on aura ce schémas style 81
on aura au bout de 1 ans à 2 ans un premier ministre style fabius , qui si on regarde bien a fait pire que le gouvernement actuel-
Sur l’importance pour un état de battre sa propre monnaie, je viens de tomber sur ça .
Il y a d’étonnantes analogies avec notre situation actuelle.-
Bravo et entièrement d’accord avec la plupart des posteurs :Triodus-dawei-pierrot-periseb-croa-Aldous... :
Cette Europe là est une prison-piège créé par les mondialistes libéraux et leurs valets politiques qui ont voulu enfermer et étouffer les peuples dans un véritable carcan dirigé par les grosses banques et grandes entreprises privées et multinationales.Nous sommes nombreux à ne pas être du tout des nationalistes extrémistes ou des rouges pro-soviétiques ,qui sommes opposés à ce concept esclavagiste.Pour éviter la misère et l’explosion,sortons de ce leurre et libérons nous de ce système oppressif : Recréons une Europe des peuples libres qui respecte les travailleurs les petites entreprises, les artisans,pêcheurs,artisans avec toutes leurs conquêtes sociales et leurs services publics.-
Ps : lien oublié :https://mail.google.com/mail/?hl=fr&shva=1#inbox/12fd7fb1127a5b59
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Erratum : voir http://patricklehyaric.net/2011/05/10/un-coup-de-force/
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« Recréer une Europe ».
Il faut se poser et réfléchir 5 minutes.
Les Etats et les peuples n’ont pas les mêmes souhaits et non pas les mêmes intérêts. Si les Français en veulent une sociale ça n’est pas du tout le cas des pays de l’Est et de l’Angleterre par exemple.
L’Europe ne peut être, par définition, qu’une immense tour de Babel dirigée par un syndic extérieur (USA) car les Etats n’ont jamais les mêmes intérêts. Donc détruisez l’Europe, excellent, de grâce ne militez pas pour en créer une autre ou le désastre prendra une autre forme !!!!
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M. Laurent Pisolle,merci pour cette article ,mais pourquoi ne daigné vous pas nous rappeler
que le problème de la Grèce est le problème des milliardaires religieux qui possède 80 % du
territoire et ne paye pas d’impôts ???
et malgré la crise cette mafia continue a s’enrichir,cela est-il si difficile a mettre dans un article ??-
Le but de l’article était de défendre la sortie de l’euro, comme si c’était cela le problème, donc il est malvenu de parler des vrais problèmes.
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Le problème de la crise d’endettement de certains pays, c’est que l’Euro est une monnaie forte, voire effroyablement forte.
Faire travailler la planche à billets, impossible, elle est à Francfort (sic), avec plein d’allemands autour, traumatisés par l’inflation explosive de la république de Weimar, et de ce qui avait suivi comme misères, violences et malheurs.
Ce que nos gouvernants ont fait depuis Philippe Auguste, produire de la monnaie sans contrepartie, ce qui revient à voler les riches et les pauvres, n’est plus possible.
Maintenant, toutes les dettes des états doivent être payées, et en bonne monnaie.
Or, pour ce qui concerne la France, 15 à 20 % des dépenses courantes de l’État sont assurées par emprunt.
L’État est une structure en principe éternelle et stable, il n’y a aucune raison que les dépenses courantes étatiques de la France, soient pour une partie significative, assurée par emprunt et devront être payées par les futurs contribuables et assumées par les futurs gouvernants !
De plus, beaucoup d’emprunts ont été fait à des taux dérisoires, grâce à l’Euro... et faute de recettes, ils risquent d’être remplacés à échéance par d’autres emprunts à taux exorbitants, ce qui est actuellement le cas de la Grèce, des taux d’autant plus élevés que les préteurs potentiels craignent pour le remboursement effectif de leur prêt,
Un véritable étranglement !
La solution que préconise l’auteur ressemble à un harakiri :- Quitter une monnaie stable pour en créer une nouvelle.
- Une nouvelle monnaie gagée par un État en faillite.
- Une monnaie qui perdra en quelques mois la moitié de sa valeur.
- Une monnaie qui ne permettra pas à l’État Grec de refinancer ces dettes, dont certaines seront toujours libellées en Euros.
- Une monnaie qui sera une source considérable d’inflation.
- Une monnaie qui ne permettra plus à l’État Grec de payer décemment ces fonctionnaires, de ne pas contraindre à la misère ces retraités, et d’assurer ces dépenses régaliennes.
Toutefois, le harakiri est peut-être la solution, il y a bien des personnes qui considèrent que le suicide résout leur problème, pourquoi pas les États ?
D’ailleurs, sans l’activisme de N. Sarkozy (et des banques allemandes très exposées), Angela Merkel, sous la pression de son opinion publique, aurait joué le kaishakunin, l’ami qui abrège les souffrances du suicidé après qu’il se soit ouvert le ventre !-
Je souscrit totalement à l’analyse que vous faites. Faire travailler la planche à billet serait la solution la moins douloureuse. Mais les dirigeants de l’Europe sont obnubilés par la crainte de l’inflation, et négligent le déficit des balances extérieures de la zone euro (l’Allemagne n’étant pas concernée par la question) et le chômage qui en découle.
Dans ces conditions, la sortie de la zone euro pourrait s’avérer un moindre mal. La Grèce, malgré l’aide de l’Europe et celle du FMI, n’a pas vu sa situation s’améliorer.
Espérons que l’éventualité d’une sortie de l’euro par quelques pays européens fasse prendre conscience aux dirigeants de l’impasse où ils se fourvoient. -
J’ai bien lu, là ? Vous prônez chômage et hausse des prix ??? remarquez, vous avez raison, au point où on en est...
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http://www.dailymotion.com/video/xiic5b_esclavagisme-pouvez-vous-voir-la-cage_webcam
ourston :« espérons...fasse prendre conscience aux dirigeants »....
Vous n’en avez encore pas assez vu des « dirigeants » ???
Vous êtes qui, vous ourston ? Un mouton du fermier ?-
Le vrai problème ce n’est pas l’Euro mais le fait que les fondamentaux économiques sont bafoués par le capitalisme financier et par les spéculateurs tenants de ce concept de capitalisme financier.
Si l’ensemble des Nations mettait autant d’énergie, autant de vertu, à lutter contre la spéculation financière qu’elle en met à lutter contre l’inflation, nous n’aurions pas tous ces difficultés.
On ne peut pas réduire un système complexe à un seul des moyens qui lui est utile et nécessaire, comme la capital, réduire l’économie au capitalisme... qui plus est essentiellement financier ; il n’y a pas de fatalité en matière de société il n’y a que du « fatalisme » face à des systèmes crétins imposés par des gens représentant les seuls tenants et aboutissants d’un tel système !-
Et si les États-Unis sortaient du dollar ?
Après tout ils s’y connaissent en métier de dette !
D’une certaine manière c’est ce qu’ils font en faisant tourner la planche à billets...-
Vous avez vu DSK dire que la Grèce pouvait privatiser encore plus ? Celui-ci ne veut pas se présenter en France, c’est clair !
L’ IRC promeut le retour à deux monnaies nationales ! De quoi en faire frémir certains sur le forum, une pour l’Etat central, le Franc Or en plus du Franc courant. Un système combiné avec une politique résolue de sortie de l’économie pétrolière, sans inflation importée comme aujourd’hui (sans corruption également...).
Jamais l’UE ne défendra la Francophonie, il suffit de se pencher sur ses négociations commerciales avec l’Afrique. Et puis nous avons aussi l’outremer, une porte ouverte sur le monde !
IRC http://www.la-France-contre-la-crise.over-blog.com-
C’est une ânerie que de croire que la Grèce s’en sortirait mieux s’il elle sortait de l’Euro ! Qui peut sérieusement croire qu’elle arriverait à mieux rembourser sa dette avec un retour à la drachme fortement dévaluée ? La Grèce n’est pas une nation exportatrice, elle importe plus qu’elle n’exporte et elle ne va pas changer cet état de fait du jour au lendemain.
Je n’imagine pas un seul instant que ce pays puisse prendre une décision aussi lourde de conséquences et la sortie de la zone euro requiert un vote à l’unanimité. Qui peut donc imaginer que la Grèce votera contre son intérêt. Il ne s’agit là de pures spéculations…
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