Jhon Ford 1952.
Lien avec las affiches du film ci-dessus.
Vous seriez sans doute déçue... Moi aussi j’avais adoré en...1960... mais j’avais dix ans !
Ci dessous une critique acerbe mais assez juste :
L’homme tranquille
Quelque part en Irlande, le boxeur américain Sam Thornton
(John Wayne) retourne dans son village natal pour s’installer dans
la maison de ses ancêtres et s’y marier avec Mary Kate Danaher
(Maureen O’Hara). Il lui faudra s’adapter aux mœurs et coutumes
locales…
Loin de ses grandes épopées, John
Ford signe ici une petite comédie sans grande prétention.
Bien entendue on reste bouche bée devant tant de niaiserie qui
fleure bon La petite maison dans la prairie. On ne peut qu’éclater
de rire aussi devant tout le machisme du film (pas question d’amour
fou ou interdit ici, on respecte les règles et bobonne va faire
cuire le potage), c’est…ahurissant, il n’y a pas d’autres
mots. Ainsi donc ici l’américain va chambouler tout le petit
monde, bouleverser les mœurs, apporter la modernité, bref : jouer
les bienfaiteurs. Mais le film parvient à se regarder, car outre le
fait c’est neuneu à en crever, le film nous rappelle l’époque
bénie des écrans projetés, des tout-en-décor, et des
synchronisation à deux balles (pendant que l’héroïne chante
heureuse parce que John Wayne veut l’épouser,
elle s’arrête de chanter et la chanson continue ( !) ). Là où
l’on sent bien la patte de John Ford, c’est dans la confrontation
des personnages, le plus souvent au bar. A noter aussi que le film
finis sur un énorme duel mais sous forme de bagarre, où tout le
monde (même le révérend et le cureton) se lance dans des paris et
dans des encouragements. Dénonciation du besoin de violence pour
vivre ?
Un film niais, lourd et gnangnan jusqu’au trognon qui malgré-tout se laisse regarder, on peut quand même halluciner sur
les trois oscars du film ( !).