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Commentaire de mike gallantsay

sur 3,2,1, l'Assemblée Nationale a vendu la France !


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mike gallantsay 14 mai 2011 03:12

Jhon Ford 1952.
Lien avec las affiches du film ci-dessus.

Vous seriez sans doute déçue... Moi aussi j’avais adoré en...1960... mais j’avais dix ans !

Ci dessous une critique acerbe mais assez juste :

L’homme tranquille

Quelque part en Irlande, le boxeur américain Sam Thornton (John Wayne) retourne dans son village natal pour s’installer dans la maison de ses ancêtres et s’y marier avec Mary Kate Danaher (Maureen O’Hara). Il lui faudra s’adapter aux mœurs et coutumes locales…

Loin de ses grandes épopées, John Ford signe ici une petite comédie sans grande prétention. Bien entendue on reste bouche bée devant tant de niaiserie qui fleure bon La petite maison dans la prairie. On ne peut qu’éclater de rire aussi devant tout le machisme du film (pas question d’amour fou ou interdit ici, on respecte les règles et bobonne va faire cuire le potage), c’est…ahurissant, il n’y a pas d’autres mots. Ainsi donc ici l’américain va chambouler tout le petit monde, bouleverser les mœurs, apporter la modernité, bref : jouer les bienfaiteurs. Mais le film parvient à se regarder, car outre le fait c’est neuneu à en crever, le film nous rappelle l’époque bénie des écrans projetés, des tout-en-décor, et des synchronisation à deux balles (pendant que l’héroïne chante heureuse parce que John Wayne veut l’épouser, elle s’arrête de chanter et la chanson continue ( !) ). Là où l’on sent bien la patte de John Ford, c’est dans la confrontation des personnages, le plus souvent au bar. A noter aussi que le film finis sur un énorme duel mais sous forme de bagarre, où tout le monde (même le révérend et le cureton) se lance dans des paris et dans des encouragements. Dénonciation du besoin de violence pour vivre ?
Un film niais, lourd et gnangnan jusqu’au trognon qui malgré-tout se laisse regarder, on peut quand même halluciner sur les trois oscars du film ( !).



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