Les droits de succession obéissent à la même logique que les autres impôts sur le capital et aux mêmes effets pervers. Le problème de la fiscalité est complexe. Regardez cet article :
http://www.quebecoislibre.org/04/041015-13.htm
La
capacité à se projeter dans le futur, au-delà même
de la mort, est une caractéristique de l’homme. Le cycle de la vie
et le cycle des générations ne sont pas séparables
du cycle des patrimoines, de leur naissance, de leur développement,
de leur transformation et de leur anéantissement. La transmission
des biens – par transaction libre ou par héritage – est l’un des
moyens essentiels par lesquels l’évolution, imprévisible,
de l’histoire humaine se réalise. Imposer les successions, c’est
ignorer cette dimension historique des patrimoines, c’est avoir une conception
totalement figée des sociétés : on prend une photographie
des patrimoines à un moment donné et on déclare que
leur répartition n’est pas satisfaisante aux yeux de ceux qui ont
le pouvoir. La transmission par héritage d’un bien – qu’il s’agisse
d’une maison ou d’une entreprise familiale – est l’un des moyens par lesquels
les hommes établissent un lien entre le passé et le futur.
En confisquant une partie importante de ce bien, l’État ampute non
pas seulement un patrimoine, mais la personnalité de celui qui l’a
constitué. Les droits de succession doivent être supprimés,
sans exception.