Votre propagande est misérable. La finance ne créant aucune valeur
réelle, les plus values sont prises directement sur les profits qui ne
seront jamais reversés aux salariés (les principaux créateurs de
richesses). La finance est donc bien un jeu à somme nulle.
Bien sûr que si : la bourse est un lieu où les gens se réunissent spontanément pour chercher de l’information de la façon la plus efficace possible, car toute recherche d’information a un coût. Elle permet aux épargnants de faire fructifier leur capital et de changer son affectation très rapidement, aux entreprises de trouver de quoi se financer, aux actionnaires-propriétaires de trouvers les meilleurs dirigeants, et aux salaires d’augmenter. De plus l’échange donne toujours lieu à création de valeur subjective, car je n’échange pas si cela n’a pas de valeur pour moi. Elle est donc profondément créatrice de richesses. Si vous ne le comprenez pas c’est que vous avez une vision profondément matérialiste et figée de l’économie.
Dans l’absolu certes, puisqu’on ne réduit techniquement
pas les salaires pour en faire des bonus (encore heureux !). Ceci dit ça
n’empêche absolument pas de NE PAS augmenter la masse salaire
globale (ou très peu) pour se goinfrer avec toujours plus de bonus.
Donner tout juste 1% d’augmentation à un salarié (sur un salaire moyen
donc) quand il y a des actionnaires qui s’empiffrent derrière c’est pas
non plus ce que j’appelle une évolution, c’est du foutage de gueule pur
et simple
Les salaires obéissent à la loi de l’offre et de la demande. tant qu’on ne créera pas plus d’meplois productifs en France et qu’il y aura 10% de chômeurs, ils ne pourront pas augmenter ! Le responsable : l’intervention de l’état et sa vision figée de la justice sociale avec avec le salaire minimum qui bloque les jeunes et non qualifiés (un jeune pourrait très bien commencer à 800 euros et 2 ans plus tard, bien adapté et formé, en gagner 2000), les réglementations qui découragent les gens qui embauchent et freine les changements de carrière. Le manque de capital et d’épargne responsable.
Dans les profits, personne n’est lésé. Le profit est une rémunération résiduelle et risquée qui peut être négative, et il n’y a pas d’allocation chômage si votre entreprise fait faillite. Les salaires sont faibles mais sont garantis par contrat. Le profit est versé quand toutes les promesses ont été honorées, et la prise de risque est d’autant plus difficile que les obstacles et réglementations sont nombreuses. Voilà pourquoi les profits sont démesurés aujourd’hui et que les salaires ne peuvent augmenter ! Or c’est la prise de risque qui permet les innovations et les gains de productivité : si vous supprimez les profits, vous supprimez toutes les incitations à entreprendre et vous privilégiez le court-terme sur le long terme. Donc vous tuez la croissance d’un pays entier.