Bonjour,
pour information, nous avons beaucoup parlé du vote blanc sur le « forum du plan C » (forum pour une Constitution d’origine Citoyenne pour nous protéger enfin réellement contre les abus de pouvoir), « Les votes blancs doivent être décomptés et suivis d’effet », et nous avons cherché les meilleures modalités d’application de ce droit élémentaire - et bafoué - de dire expressément et radicalement non à tout ce qui se présente en ce moment :
- À partir de quels seuils le vote doit-il invalider les candidats en présence ? Ce seuil doit-il être variable selon que l’on soit au premier tour ou au second tour ?
- Les candidats invalidés (désavoués, rejetés, refusés) le sont-ils à vie ? pour ce seul type d’élection ? pour cette seule élection ?
- Le sont-ils tous ou seulement les gros candidats (connus) ?
- Faut-il absolument que le vote soit obligatoire pour que le décompte et la prise en compte des votes blancs aient un sens ?
- Comment intégrer le rejet au vote ? Voter pour un candidat en même temps qu’on vote contre un autre ? Devrions-nous toujours proposer le vote multiple ? Le seul vote qui cerne bien l’opinion générale est-il le vote à points ? (La réflexion sur le vote blanc nous entraîne souvent en dehors du sujet, mais toujours à la recherche de la volonté générale.)
Etc.
Ceux que le présent billet a intéressés trouveront sans doute des idées utiles sur ce forum et pourront nous aider à progresser : on est plus forts ensemble ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/rigolo.png)
Ce qui est sûr, c’est que, si on attend que les politiciens de métier nous donnent le droit de dire de temps en temps qu’on ne veut plus aucun d’entre eux -et qu’on demande donc un renouvellement du personnel politique en présence-, on va attendre longtemps : ils ne nous donneront jamais ce droit car il va directement contre leur intérêt personnel.
Donc, il ne sert à rien d’attendre : c’est à nous (les autres, ceux qui ne font pas de la politique leur métier, ceux qui ne sont pas candidats au pouvoir et qui consentent à obéir aux différents pouvoirs) d’écrire les règles du pouvoir : ce n’est évidemment pas à ceux qui ont le pouvoir d’écrire eux-mêmes les limites de leur propre pouvoir : quand on sera des millions à avoir compris l’importance généalogique de cette règle de bon sens, on pourra enfin sortir de ce que j’appelle la préhistoire de la démocratie.
L’important, ce n’est pas qui vote la Constitution : l’important, c’est qui écrit la Constitution.
Bonne année à tous ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/rigolo.png)
Amicalement.
Étienne.