je suis très étonné que ce monsieur défende friedman.

le problème avec les libéraux est que le marché n’est jamais assez parfait pour assurer la concurrence pure et parfaite et la transparence de la monnaie qui permet d’atteindre l’optimum.

En réalité les états-unis et l’union européenne sont principalement monétaristes. (celui qui ont le plus libéralisé sont les 2 bush et clinton ; reagan quant à lui subventionnait l’économie américaine via l’investissement dans le complexe militaro-industriel et la politique des quotas etc etc)

Dans l’UE la politique de la BCE est monétariste : l’objectif prioritaire de’ la BCE est d’assurer le contrôle de l’inflation et la libéralisation totale des marchés et la privatisation de services et entreprises publiques

pour faire rapidement, le contrôle de l’inflation induit la déflation salariale et une lutte féroce pour le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail.

enfin, la politique du fmi qui fonctionne toujours sur les modes d’ajustements structurels et de thérapie de choc est monétariste. le pouvoir du fmi croit avec l’influence des monétaristes dans les milieux universitaires américains et la financiarisation (bancarisation) des économies.

pour faire passer les thérapies de choc, il va de soit que les politiques économiques libérales-monétariste peuvent (doivent ?) s’accommoder de régimes politiques totalitaires (comme au chili par exemple dans les années 70, ou comme dans l’ue, actuellement, où les décisions prises ne le sont jamais avec l’assentiment des peuples).

les monétaristes feignent, en public, d’ignorer que la monnaie est saturée de « symbolique » et de « rapports de pouvoirs »

voyez le cv du numéro 2 du fmi vous comprendrez ce que je veux dire : john lipsky est un pur produit monétariste (comme « tonton » DSK).

 http://www.imf.org/external/np/omd/bios/fre/jlf.htm