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Commentaire de Walid Haïdar

sur L'immigration et la désintégration française qui menace : un livre de Malika Sorel-Sutter


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Walid Haïdar 19 mai 2011 21:21

@ Villach : vous, vous ignorez à peu près tout sauf ce qui vous arrange, et encore.


Donc vous dites : « comme si on ne savait pas que la famille nombreuse est encouragées par certaines cultures blablabla ».

Quel est le taux de natalité au Magrheb ? à peine plus qu’en France. Quelle est la tendance ? à la baisse. Quelle en est la cause ? la culture ? non, le niveau d’éducation des femmes.

Et si ce n’est pas le cas en Afrique noire, c’est parce que le niveau d’éducation des femmes (et même des hommes), est dramatiquement bas. C’est une loi universelle vérifiée strictement partout dans le monde. Plus le niveau d’éducation des femmes augmente, plus la fécondité baisse. Donc au lieu de nous raconter des bobards sur les incompatibilités culturelles et le danger des invasions, vous feriez mieux de demander à nos multinationales de ne pas systématiquement piller les ressources des pays d’Afrique noire.

Vous feriez mieux de demander aux réseaux français de la françafrique, les focard et compagnie pour ne pas les nommer, de ne pas assassiner des gens comme Thomas Sankara, qui ont tenté de véritables révolutions dans leurs pays et menacé les intérêts prédateurs des multinationales Française implantées dans leur pays (et dans la région, par contagion). Ca ce serait très utile contre les hordes de désespérés qui tentent leur chance en France.

Vous feriez mieux de demander aux banquiers d’arrêter de sucer le pays jusqu’à la moëlle et de nous demander de payer les peaux cassées : ce sont les dirigeants de NOS pays qui courbent l’échine, ce problème n’a rien à voir avec les immigrés. et quand il n’y a plus d’écoles, plus de services publiques, faudra pas s’étonner que la paix civile ne soit pas au rendez-vous. Faut pas s’étonner qu’on arrive pas à éduquer suffisamment les jeunes et qu’on les laisse pour compte, sans aucun avenir.

La paix sociale et l’harmonie, contrairement à toutes vos balivernes, c’est une question d’éducation, de justice sociale, de perspective d’avenir. Quand les gens sont désespérés et sans avenir, penser qu’ils se marchent dessus parce qu’ils sont pas de la même couleur est d’une bêtise incroyable.

Mais vous êtes coutumier du fait.
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