Fusion génétique partielle avec Homo sapiens[modifier]
La dissolution de la population néandertalienne dans la population Homo sapiens par accouplement fécond est l’une des hypothèses envisagées pour expliquer sa disparition.
Exposé du débat[modifier]
Un squelette d’enfant découvert au Portugal a été présenté comme un hybride Néandertal/sapiens, impliquant que le patrimoine génétique des Néandertaliens ait pu contribuer au patrimoine génétique de l’homme actuel. Cette hypothèse est fortement discutée en raison des difficultés à démontrer la véracité de l’hybridation chez un individu juvénile, alors que la variabilité de la population concernée est mal connue17. Par ailleurs, les études génétiques consacrées à ce sujet aboutissaient à des résultats contradictoires : pour certains auteurs, il n’y a aucun indice de contribution des Néandertaliens à l’ADN mitochondrial des premiers hommes modernes88 tandis que pour d’autres les gènes d’Homo sapiens ne seraient pas exclusivement d’origine africaine89,90 et le génome néandertalien pourrait représenter 5 % de celui des humains modernes91. Une étude de l’université de Chicago a permis d’identifier un gène lié à la croissance du cerveau qui aurait été transmis à l’homme par les Néandertaliens et qui est présent chez 70 % des humains actuels92.
En 2010, séquençage d’ADN de Néandertaliens[modifier]
Une équipe de l’Institut Max Planck à Leipzig1,93, sous la direction de Svante Pääbo, a procédé au séquençage d’ADN nucléaire d’ossements fossiles de Néandertaliens. La comparaison avec les mêmes séquences d’humains modernes montre que 1 à 4 % de l’ADN est commun aux Néandertaliens et aux Homo sapiens eurasiatiques mais pas africains ; ces croisements auraient pu survenir il y a 150 000 à 80 000 ans au Moyen-Orient94. L’une des hypothèses des auteurs, dans leur étude publiée en mai 2010, est que les Néandertaliens ont contribué au génome des populations d’humains modernes non africaines mais d’autres hypothèses expliquent également convenablement les données recueillies (cf. supra). Le décryptage de l’ADN d’un Homo sapiens archaïque (vers - 100 000 ans), en cours, permettra peut-être de trancher. En 2010, le séquençage à 63 % du génome de Néandertal a permis de distinguer 20 régions génétiques spécifiques à l’homme moderne.
En somme, on serait issus d’un mélange entre deux...races, tandis que les Africains seraient des humains plus « purs ».
Regrettez-vous donc d’être un gros bâtard ? ou bien est-ce que finalement, c’est pas si mal ?
Ce n’est pas encore certain, mais l’hypothèse est sérieuse, et elle mettra à mal la peut irrationnelle mais récurrente, de dégénérescence par hybridation.