@ tikhomir
mais surtout @ Kookaburra
Il ne semble pas refuser, lui, de réfléchir sur
la situation religieuse présente en fuyant comme vous, comme tous ceux qui fuient
les problèmes de leur temps, « ailleurs en d’autres lieux »
(« Parlez moi de la Crampon 1923 et on pourra être sérieux » !)
A propos de ce que vous appelez mon fondamentalisme :
NEUF PROPOSITIONS POUR SORTIR DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE
1/ La violence religieuse
effective est toujours à la fois épouvantable et banale puisque les religions continuent d’enseigner que
Dieu la commande ou l’a commandée
2/ Ce sont les institutions religieuses
qui continuent de croire fondamental de
maintenir intégralement sacrés
leurs textes contenant les bases de la violence religieuse
3/ La nécessaire désacralisation
de la violence religieuse suppose une radicale révision, par les
institutions religieuses, de leur propre
interprétation de leurs propres textes sacrés
4/ Le maintien de la conception
criminogène de Dieu, jadis sacralisée, et celui de la théologie criminogène qui
la dogmatise ne sont nullement fatals
5/ La paix et la protection des
Droits de la personne humaine sont impossibles sans le rejet de la théologie
criminogène
6/ Les sociétés défendant les
Droits humains doivent exiger des institutions religieuses qu’elles rejettent
officiellement et sans ambiguïté la théologie criminogène
7/ Le combat pour la
désacralisation de la conception
criminogène de Dieu n’est pas un combat
contre le tout des religions
8/ Le choc dees conceptions (pacifiste et criminogène) au sein des
religions est le plus sûr moyen d’éviter
le choc des civilisations
9/ C’est en exigeant d’abord la
désacralisation de la violence dans leur propre religion que les croyants
pourront entraîner les pacifistes des autres religions dans la même exigence.
Pierre Régnier
(ancien militant de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne)
décembre 2006