@ tikhomir
La proposition en 9 points en est bien une. Elle
est très claire et peut se résumer ainsi :
Les institutions religieuses d’aujourd’hui
doivent,
sur un point précis, proclamer haut et fort LE CONTRAIRE de ce qu’elles ont
toujours affirmé et qu’elles continuent d’affirmer :
Quand, dans un texte sacré de notre religion,
une action violente ou l’ordre de commettre une action violente est attribuée à
Dieu, ÇA N’EST PAS LA PAROLE DE DIEU
Dieu, s’il existe, n’a jamais exercé ou
commandé des violences.
Si l’on pense que si, si l’on croit à une
prétendue volonté de violence, même « bien située bien intentionnée »,
du Dieu auquel on croit, alors on devient un croyant ennemi de l’humanité, et ce Dieu des
croyants doit alors être fermement combattu.
L’humanité a un mal fou à se débarrasser de toutes
les formes de violence qui la maltraitent depuis toujours. Mais il y a au moins
une forme de violence, parmi les plus dévastatrices et les plus enracinées qui
peut être fermement combattue par l’amour et la raison, c’est la violence
religieuse, la violence commise au nom de Dieu. Il suffit pour cela de rejeter
fermement sa base théologique.
C’est très simple mais aussi extrêmement
difficile puisque cette théologie criminogène a été, dans les trois plus
grands monothéismes, sacralisée et qu’il faut donc la désacraliser.
Dites-moi que cela vous est insupportable, que
ça bouleverse trop tout ce que vous avez acquis en matière de croyance
religieuse, dites-moi que "de toutes façons les religions ne sont pas
prêtes" - après 3000 ans de désastres dus à la croyance criminogène ! -
dites-moi que "leurs adeptes dans leurs très grande majorité ne
l’accepteront jamais" etc… et alors je vous comprendrai, puisque c’est contraire
au dogme.
Mais évidemment je ne vous approuverai pas. Car je crois très
fortement, moi, à la cinquième de mes propositions : un avenir de paix et
d’application des droits humains est totalement impossible sans rejet de la
conception religieuse criminogène.
Très difficile, oui, car il s’agit bien de détruire une très vieille et
très néfaste habitude adoptée comme intrinsèquement et éternellement liée à
l’existence même des religions, une triade basique en leur sein : divinisation
/ sacralisation / dogmatisation de pensées et d’actions humaines, celles de -
très respectables - chercheurs de Dieu et non pas de Dieu lui-même s’il existe.
Très difficile mais absolument nécessaire et
urgent car si Dieu existe avec la volonté de violence « bien située bien interprétée »
qu’on lui attribue, alors toute vie pacifique de nos enfants, nos petits-enfants
et ceux qui les suivront est totalement impossible.
Voilà, un peu plus développé, ce que vous appelez -
avec tout de même un sacré culot - mon « prêche de haine et de calomnies ».