Il y a quelque chose qui ne colle dans cette affaire, au niveau psychologique.
Bon je sais, ce mot devient un peu obscène en ce moment.
Néanmoins, je développe mon idée, me contentant de l’accueil favorable de quelques internautes, et n’attendant que des banderilles plantées dans mon flanc.*
" ouah, le défenseur du violeur. L’affreux DSK, l’homme à la Jaguar. Cette fois, les ricains vont le niquer !...
Bon ils vont le pousser dans le vide, au volant de sa bagnole FMI.
Pas sûr malheureusement qu’on ai le temps de sauter !
Bon, je m égare encore.
Le truc qui ne colle pas, comme je l’ai dit dans une autre intervention il n’y a pas cinq minutes, c’est le profil psychologique. Au niveau criminel, c’est assez invraisemblable. Un séducteur et un violeur ne sont pas construits sur le même substrat. Le séducteur, comme DSK l’est, et comme beaucoup de témoignages l’ont attesté, est un homme qui cherche le consentement de l’autre, à plaire, par le jeu des avances et des négociations.
C’est la raison pour laquelle la politique lui plait.
Son plaisir sera dans l’assentiment de l’autre, son abandon. Sans même qu’il n’est besoin d’ailleurs de toujours consommer. Il tient simplement à vérifier sa valeur, son aura.
Surtout pas écraser. Alors ça en serait fini de sa satisfaction. Et de son propre narcissisme Son plaisir est dans la conquête.
La psychologie du violeur se déroule aux antipodes. Il écrase, il domine, il bafoue. Tout son plaisir est dans la négation de l’autre, son asservissement. Il va chercher à humilier, même à tuer, ultime jouissance de puissance brute.
C’est le noir et le blanc, le jour et la nuit.
Mais au pays des apparences
A ton besoin de s’emmerder avec de telles nuances ?