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Commentaire de Antoine Diederick

sur Il en est des révolutions comme du reste : il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va


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Antoine Diederick 22 mai 2011 19:01

Bonsoir,

ICI, un article intéressant

je cite :

"Notre situation actuelle se situe à l’exact opposé de celle qui prévalait au début du XXe siècle, quand la gauche savait ce qu’elle devait faire, mais devait attendre patiemment le moment propice pour passer à l’acte. Aujourd’hui, nous ne savons pas ce que nous devons faire, mais nous devons agir tout de suite, car notre inertie pourrait bientôt avoir des conséquences désastreuses. Plus que jamais, nous sommes contraints de vivre comme si nous étions libres.« 

En Espagne , nous assistons à un mouvement non-violent et déterminé. » Un cri silencieux« , de ceux qui sont là.

Pour un changement, il faut savoir où aller, or  :

 »Dans le domaine socio-économique, en revanche, notre époque se caractérise par la croyance en une humanité parvenue à pleine maturité, ayant su renoncer aux vieilles utopies millénaires et accepter les contraintes de la réalité (entendre : de la réalité capitaliste), avec tous les impossibles qui l’arment. « Vous ne pouvez pas » est son mot d’ordre, son premier commandement : vous ne pouvez pas vous engager dans de grandes actions collectives, qui s’achèveront nécessairement en terreur totalitaire ; vous ne pouvez pas vous accrocher à l’Etat-providence, sous peine de perdre votre compétitivité et de provoquer une crise économique ; vous ne pouvez pas vous couper du marché mondial, sauf à faire allégeance à la Corée du Nord. L’écologie, dans sa version idéologique, ajoute à cet inventaire ses propres interdits, ces fameuses valeurs planchers — pas plus de deux degrés de réchauffement climatique — basées sur des avis d’experts.« 

Ecrit l’auteur de cet article du »Monde« 

Nous ne pouvons pas, nous n’essayez pas...ne tentez rien ....c’est pas la peine....et ce pour des raisons que l’histoire aurait déjà éclairées par l’expérience.

C’est donc bien un sentiment que nous ressentons tous....et du mot d’ordre en cours : » Restez dans la nasse, tout a été complété.

Le titre de l’article que Faucon maltais :« Il est des révolutions comme du reste ....etc » me semble approprié....faut-il faire la révolution ? Je ne le pense pas, en revanche, il s’agit de briser cette sorte de lourdeur dans laquelle nos dirigeants nous enferment et qui s’accompagne souvent de l’obligation de ne pouvoir trouver d’alternative, ce qui est un paradoxe dans la société de capital et libérale qui ne cesse de nous donner l’illusion du choix.

Je cite le Faucon maltais :

"Les mouvements actuels sont d’accord sur ce dont ils ne veulent plus. Mais ils n’ont pas fait cette refondation de valeurs. Aussi peut-on craindre, quand se posera la question de l’alternative, que le groupe majoritaire ou le mieux organisé impose ses valeurs et son pouvoir, qui sera alors par nature plus autoritaire pour les autres que ne l’était le consensus par défaut."

Je suis d’accord avec cette remarque....


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