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Commentaire de Assurancetourix

sur Le FMI de DSK était prêt au remplacement du dollar comme monnaie de réserve internationale !


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Assurancetourix Assurancetourix 23 mai 2011 14:31

C’est d’une évolution des DTS (SDR) « améliorés » (ou bancor, le projet inabouti de John Maynard Keynes) qu’il s’agit de mettre en oeuvre pour abolir les privilèges financiers dont dispose depuis 40 ans les Etats-Unis avec un dollar considéré par le reste du monde comme monnaie de réserve internationale et de référence des échanges internationaux.

« Imputer les pertes abyssales du système financier sur ses créanciers, c’est allumer la lumière dans la chambre noire où la ploutocratie nous a enfermés. Au premier dollar ou premier euro de dette restructurée, c’est la réalité vraie qui est restaurée derrière son masque financier. En l’occurrence, la vraie valeur est politique, sociale et économique et n’a pas grand chose à voir avec les modèles de prix abstraits imposés par des marchés financiers captés par des intérêts particuliers sans nationalité et exonérés de toute responsabilité de bien commun. »

« Dans l’actuel système financier mondialisé non régulé capté par des intérêts particuliers, la loi est achetée par la finance pour créer des dettes sur des obligations sans valeur réelle. Les lois sont votées pour acheter une réélection mais ne sont pas financées par la fiscalité et l’économie réelle. La seule façon de donner un début d’application aux promesses électorales est depuis la crise des subprimes d’emprunter sur le marché mondialisé en dollar et euro et de mettre la chose publique sous le contrôle de la finance internationale hors de toute régulation par les lois nationales. Tout abandon d’intérêt ou de principal sur les dettes contractées revient à restaurer le principe du bien commun au-dessus de la finance et à refonder la loi comme compromis d’intérêt général et non comme paravent des intérêts particuliers des ploutocrates. »

« Les opinions publiques qui n’ont pas complètement perdu le sens des réalités comprennent de mieux en mieux que les responsables publics qui refusent la restructuration des dettes sont soit dépassés par leurs engagements d’État soit privilégiés de la ploutocratie. Une fois que ce diagnostic sera partagé par l’essentiel de l’opinion publique, il faudra mettre en œuvre un procédé international d’évaluation des pertes financières en fonction de la valeur réelle des démocraties nationales. Ce procédé est le marché commun international des CDS et primes de change cotées en bancor. Il organisera une dévaluation concertée de la valeur nominale des dettes par une restructuration internationale des changes fondée sur une cotation en bancor des matières premières et des économies réelles. »

« Le bancor est la seule solution pour restaurer l’État de droit en contrepartie de l’émission monétaire. Il suppose une révolution démocratique qui consiste à poser l’égalité des sociétés politiques devant l’obligation de remplir ses engagements monétaires régulés par la démocratie. Cette révolution est en marche par la vacuité non dissimulable des politiques monétaires et financières actuellement mises en œuvre pour différer la cessation de paiement des États et des banques. Pour que l’issue de cette révolution ne soit pas la disparition des régimes démocratiques, il faut que les peuples réclament l’égalité des nations devant la monnaie. Il faut abolir tout privilège d’émission monétaire et définir la démocratie internationale comme régime de couverture systématique de tout engagement financier par une prime d’option négociée sur un marché de droits transparents garantis par les réserves de change internationale. »

« La révolution engagée dont l’issue est en suspens pour peu de temps encore consiste à redéfinir la monnaie comme comptabilité du droit humain et non comme privilège d’opacité financière. »

Finalement, le réel problème dans cette « guerre du dollar contre le reste du monde » est que la Fed (la banque centrale privée qui émet le dollar) et ses actionnaires secrets sont autonomes, se situent en quelque sorte au-delà des Etats, et gouvernent pour ainsi dire les Etats-Unis et le reste du monde dans l’ombre depuis 40 ans, en fonction de leurs intérêts particuliers contre-évolutifs en antagonisme certain avec le bien commun de l’humanité.

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