Bonjour, Paolini.
Difficile problème que celui de l’imposition. L’idéal serait en effet que l’impôt soit le même pour tous, mais encore faudrait-il que les salaires soient correctement évalués afin que, l’impôt payé, chacun puisse vicre décemment, y compris les plus modestes des travailleurs. Bref, étant donné la mentalité des employeurs et les courants dominants libéraux, on est là dans l’utopie, et c’est bien dommage.
Quant à la TVA, elle est tout simplement l’impôt le plus injuste pour certains, et l’impôt le plus juste pour d’autres. Les deux courants de pensée ont des arguments :
- Les premiers affirment que cette taxation pénalise, en l’état actuel des revenus et de la fiscalité, les foyers modestes, ce qui est indiscutable ;
- Les seconds pensent que la TVA touchant uniformément chacun d’entre nous en fonction de sa consommation, il ne peut y avoir de taxation plus juste. Imparable en théorie, sauf que cela implique des salaires équitables, et surtout sous-entend que pauvres et riches dépensent la totalité de leurs revenus, ce qui n’est vrai que pour les classes populaires.
Un mot sur la dette, cette « épée de Damoclès » suspendue au dessus de la tête des futures générations. Il est urgent effectivement de réduire cette dette qui mange chaque année l’équivalent du budget de l’éducation nationale, et le prochain président devra impérativement s’y atteler. Mais comment faire confiance à Sarkozy qui, dans les trois postes où il aura eu à s’occuper de ce dossier, aura été le champion du creusement sous la Ve République, que ce soit comme ministre du Budget, ministre des Finances et président de la République ?