@ Rough.
Chacun est bien entendu libre d’agir comme bon lui semble, mais sur le plan fiscal, je crains que nous ne puissions trouver de terrain d’entente.
Je ne partage pas votre pessimisme sur nos concitoyens, ceux que vous qualifiez de « majorité de gros cons adultes et sans éducation ». Confrontés à un devoir civique, la grande majorité des personnes sait au contraire se concentrer sur le rôle qui lui est confié ; les jurys d’assises (j’ai déjà été juré) sont à cet égard assez bluffant car, à de rares exceptions près, les personnes tirées au sort mettent un point d’honneur à comprendre tous les enjeux, à en peser en conscience toutes les conséquences, y compris lorsque ni leur éducation ni leur parcours de vie ne les y a prédisposés. Votre vision est trop négative, me semble-t-il.
Pour ce qui est de la publicité pour les villes, on aborde là un vieux et vaste débat : en quoi cette publicité est-elle effectivement nécessaire ? Concernant des métropoles régionales, j’avoue ne pas avoir de réponse convaincante mais les faits sont là :chaque maire veut effectuer le maximum de bruit autour de sa ville et de ses activités, soit pour la faire mieux connaître lorsqu’elle est un peu effacée (ex : Lille, capitale européenne de la culture), soit pour faire oublier de manière « positive » ses déboires (ex : Marseille et sa gréviculture).
Un mot pour Bordeaux : le statut de la ville a changé grâce à la publicité faite, non autour de son club de football, mais autour de son classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Un classement amplement mérité : cette ville est devenue l’une des perles de notre pays, et Juppé (pour qui je n’ai guère de sympathie moi non plus) y a joué un rôle déterminant, cela doit être dit.