Piqure de rappel du site voltaire :
http://www.voltairenet.org/article17340.html#article17340
Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français
Inconnue des Français, l’avocate Christine
Lagarde a été nommée ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement
de Dominique de Villepin. Il y a quelques jours encore, elle défendait
les intérêts des multinationales états-uniennes contre ceux des
entreprises françaises et européennes. Ses positions politiques
s’accordent parfaitement avec son engagement militant au sein du CSIS,
le think-tank du lobby pétrolier aux États-Unis.
La cheville ouvrière de la Gaffe Borlot c’est elle. Vous savez le gaz de Schistes,
Christine
Lagarde —proche de Dick Cheney et de Zbigniew Brzezinski— est une
ancienne responsable du Center for Strategic & International Studies
(CSIS). Elle représente les intérêts industriels états-uniens à
l’intérieur même du gouvernement français et fait travailler son cabinet
ministériel en anglais pour faciliter la subordination de
l’administration française à ces intérêts.
La colonisation US du ministère français de l’Économie
Après que Le Canard enchaîné eut révélé dans son édition du 10
octobre 2007 que le ministre de l’Économie, des Finances et de
l’Emploi, Christine Lagarde, rédige et fait rédiger en anglais les notes
qu’elle échange avec ses collaborateurs, le député de Seine-Saint-Denis
Jean-Pierre Brard, l’a apostrophée en anglais lors de la séances de
questions de l’Assemblée nationale, mardi 16 octobre.
L’incident a été prestement tourné en dérision par la presse
française, qui s’est efforcée de n’y voir qu’un plaisanterie, tandis que
la présidence de l’Assemblée nationale a décidé de le retirer du
compte-rendu au motif que seul le Français est langue officielle de la
République.
En réalité, le fond de la question posée par M. Brard est des plus
sérieux : comme nous l’avions révélé dans nos colonnes, Christine
Lagarde —proche de Dick Cheney et de Zbigniew Brzezinski— est une
ancienne responsable du Center for Strategic & International Studies
(CSIS). Elle représente les intérêts industriels états-uniens à
l’intérieur même du gouvernement français et fait travailler son cabinet
ministériel en anglais pour faciliter la subordination de
l’administration française à ces intérêts.
[1] « Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 juin 2005.