Pétition à signer et à faire suivre
Non à l’attaque contre la démocratie et les droits sociaux en Europe !
La crise financière a provoqué l’envolée des dettes publiques. Mais au lieu d’envoyer la facture à l’industrie bancaire et financière, les gouvernements et la Commission européenne veulent faire payer les citoyens ordinaires, étudiants, salariés, chômeurs, retraités.
La crise de l’Euro est devenue un prétexte pour mettre en place une « gouvernance économique » ultralibérale qui imposera des politiques d’austérité pendant des années : les effectifs et les dépenses des services publics seront réduits, tout comme les prestations sociales , les salaires, les retraites, les investissements publics, alors que les impôts des entreprises seront à nouveau diminués et le marché du travail rendu encore plus flexible.
En même temps ces propositions donneront de nouveaux pouvoirs à la Commission européenne pour imposer de lourdes sanctions financières aux États membres qui appliqueraient trop timidement ces mesures.
Il est temps de dire non ! Il existe des alternatives à cette austérité néolibérale, en commençant par l’introduction d’une taxe sur les transactions financières et la régulation des marchés.
- Le texte du message envoyé aux députés européens :
Non à l’attaque contre la démocratie et les droits sociaux en Europe —
Je suis très préoccupé par les propositions législatives concernant la gouvernance économique de l’Union européenne, en lien avec le « Pacte pour l’Euro », qui sont actuellement en discussion au Parlement européen.
Jusqu’à présent, l’argent de mes impôts a servi à sauver les banques et les grands investisseurs, alors que je dois, chaque jour davantage, supporter la dégradation des services publics, du pouvoir d’achat, des salaires et des retraites.
Les propositions de la Commission européenne et des gouvernements de l’Union risquent d’aggraver encore situation. Elles obligent les gouvernements européens à une surenchère de mesures d’austérité pour satisfaire l’industrie financière. Elles accordent à la Commission européenne des pouvoirs considérables pour surveiller et sanctionner les Etats, sans réel contrôle démocratique (notamment des Parlements européen et nationaux).
Je souhaite ici vous informer de mon opposition ferme à ces dispositions. La coordination économique à l’échelle européenne doit se faire dans l’intérêt des peuples européens, en respectant la démocratie.
En tant que citoyen européen, je vous appelle à rejeter ces propositions législatives à l’occasion du prochain vote au Parlement européen. Un dialogue doit s’engager avec les organisations de la société civile et les citoyens, afin que la coordination des politiques économiques mette en premier plan l’intérêt des populations d’Europe et la protection de l’environnement.
Je vous prie d’agréer, madame la députée, monsieur le député, l’expression de ma considération distinguée,