Cher auteur,
vous critiquez d’emblée mon témoignage- grand’mère. Mais songez que tout le monde a, ou a eu, deux grand-mères. Par contre, peu de personnes pratiquent le tantra.
Ainsi mon témoignage a plus de validité que l’Histoire que vous invoquez avec persistance car celle-ci est largement distordue par les historiens comme elle est centrée sur les monarques et autres dirigeants, laissant dans l’ombre tout le reste.
Il est bien plus important de vérifier les choses dans les faits.
Or les faits sont que les femmes avaient au moins autant de latitude pour être dominantes dans la vie privée que les hommes en avaient dans la vie publique.
Je ne vois pas non plus comment vous pouvez échapper au reproche de la stigmatisation des hommes dans leurs relations avec les femmes après ce que vous avez écrit dans votre article.
Il n’y a d’ailleurs pas de statistiques fiables qui prouveraient que les hommes sont plus violents que les femmes dans le domaine du privé.
Il est vrai qu’il y a plus d’hommes meurtriers de leur femme (et ex) que d’hommes, mais on devrait avoir le droit d’évoquer deux choses : les séparations à l’origine de la plupart des meurtres sont le fait des femmes à 80% et d’autre part la réaction physiologiquement puissante, violente si l’on veut, a été attribuée par la nature aux hommes défenseur de la tribu (On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre). Les femmes sont par contre bien mieux armées que les hommes pour exercer la violence psychologique et la domination par la manipulation.
Quand à l’argument guerrier que vous ne manquerez pas d’évoquer, après mes grand-mères je cite mon père que les gendarmes sont venus chercher dans son pré en 1914 et à qui ces derniers ont fait lâcher sur le champ la fourche qu’il tenait à la main pour l’emmener rejoindre son unité et tirer sur les Allemands.
Je peux vous affirmer que mon père n’avait aucune intention belliqueuse.
Je ne connais aucune guerre qui n’aie été déclenchée par les chefs d’Etats.
Souvent d’ailleurs les hommes pauvres bougres croyaient devoir protéger les femmes et les enfants contre des ennemis.
Par ailleurs, ces hommes n’auraient pas admis que des femmes soient exposées aux pieds gelés et à être déchiquetées par les obus, comme ils ne souhaitent pas maintenant qu’elles deviennent des « liquidateurs » dans les centrales nucléaires explosées.
Je voudrais bien que tout ceci soit dépassé aujourd’hui et qu’il soit vain de rechercher si la domination féminine dans la vie privée contrebalançait (contrebalance) ou non la domination masculine dans la vie publique.
Vous reconnaissez que vous n’allez pas dans cette voie. allez un peu plus loin et admettez que vous allez carrément en sens contraire.