J’ai pu vérifier mon observation sur les radars de météo France. La
perturbation s’est bien faite localement, avec une tâche qui grandit
mais ne se déplace pas, contrairement à une précipitation courante où
l’on voit la zone pluvieuse se mouvoir nettement dans une direction. Le
climat devient étrange.
Petite précision quant à votre approche relativement personnelle de la météo..... :
Vous confondez, dans le paragraphe ad hoc, un front pluvieux avec un orage.
Un front pluvieux est une dépression, soit une masse d’air immense non seulement plus fraiche mais également humide. Sur son passage, la dépression déversera son eau et sa faible luminosité grisatre. C’est ce que l’on appelle « une basse pression » puisque l’air frais tombe (en bas), au contraire de l’air chaud qui monte (en haut, donc haute pression).
Les basses pressions sont typiques des saisons fraiches et des demi saisons...elles se forment, en ce qui concerne la France, sur l’Atlantique, et voyagent d’Ouest en Est sur notre pays, grace à un anticyclone des Açores qui se retire dès l’automne, sur le lointain atlantique. Elles sont longues, dans le temps, la durée et l’espace qu’elles couvrent.
Elles s’assèchent ensuite quand viennent le printemps puis l’été, puisque l’ensoleillement du pays devient plus long et que l’anticyclone des Açores revient se positionner aux alentours de nos frontieres, générant ainsi des masses d’air plus chaud et sec, donc des hautes pressions.
Un orage, quant à lui, est un phénomene ponctuel tout à fait différent. Il est généré par la rencontre frontale entre le bas d’une masse d’air chaud avec le haut une masse d’air froid. Les orages ont généralement lieu pendant nos saisons chaudes, puisque qu’il leur faut une masse d’air brulant combinée à une masse d’air un peu plus frais, pour se former. Ils sont supra localisés puisque le point de rencontre de nos deux masses d’airs se fera à un point précis de la tropopause (couche de l’atmosphere où circulent les nuages), ni avant, ni apres.
Il me semble donc que ce que vous racontez dans votre témoignage, décrive bel et bien un orage (localisé, brutal et violent) meme si son activité electrique a été quasi nulle, avec une dépression, masse d’air froid immense circulant longuement sur le pays, générant des précipitation et typique de nos saisons fraiches.