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Commentaire de Antoine Diederick

sur Pour les féministes


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Antoine Diederick 4 juin 2011 12:19

dans le texte :

.....effritement graduel des instincts féminins primordiaux

" Il entre de la bêtise dans ce mouvement, une bêtise quasi virile, dont toute femme bien constituée, donc intelligente, devrait grandement avoir honte. Perdre le flair qui vous indique sur quel terrain si est le plus apte à remporter la victoire, négliger l’exercice de l’escrime a laquelle on est passé maître, se laisser aller, en présence de l’homme, peut-être jusqu’à écrire un livre, au lieu d’observer comme naguère une tenue décente et une humilité fine et matoise ; travailler avec une vertueuse impudeur à ruiner chez l’homme la croyance à un idéal foncièrement différent qui serait caché dans la femme, à je ne sais quel « Eternel féminin » et à sa nécessité  ; à force d’insistance bavarde, dissuader l’homme de croire que la femme doive être gardée, soignée, protégée, ménagée comme un animal domestique plus délicat, singulièrement sauvage et souvent agréable ; rechercher minutieusement, avec une maladroite indignation tout ce que la position sociale de la femme a eu et a encore de servile et de subalterne (comme si l’esclavage était contraire à la civilisation et non pas plutôt à la condition de toute civilisation supérieure, de tout progrès en civilisation), que signifie tout cela, sinon que les instincts féminins s’effritent et que la femme renonce à être femme ?"

Ce que Nietzsche à bien compris à mon sens c’est qu’il y des vertus féminines que l’homme dans l’exaltation de sa virilité, néglige et ne peut s’’approprier sans l’exercice de l’exaltation du féminin ...


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