Si vous êtes tous incapables d’entendre le propos de Lévy...
Si vous confondez tous à ce point le viol (passage à l’acte condamné et condamnable) et l’expression d’un désir envers des mineurs...
Si comme cette idiote présente sur le plateau, vous pouvez affirmer sans rougir que vous aimez Gide (ou Nabokov, peu importe...) et condamnez la pédophilie...
Alors, c’est que dans vos esprits règne une profonde confusion entre le désir et la réalité... comme chez ceux qui justement, passent à l’acte.
Faut-il donc rappeler quelques évidences ?
- Toute personne attirée par une personne mineure n’est pas un violeur, encore moins un violeur en puissance.
- L’expression de ces désirs peut même avoir un effet cathartique.
- Que la « condamnation pour apologie de la pédophilie » n’est rien d’autre que le retour d’un tabou chrétien désormais judiciarisé... (au passage... savez-vous combien nous sommes les seuls sur cette planète à avoir ce genre de conceptions... ? Ha oui, j’oubliais... les autres sont des sauvages...)
- Enfin, la justice se doit de condamner des actes, non des idées et des désirs. Si ce n’est plus le cas, on appelle cela une justice politique et une Inquisition !
Mais heureusement qu’il y a encore des avocats de la trempe de Lévy pour le rappeler à certains esprits chagrins.
Bien à vous.
« Mal nommer les choses contribue au malheur du monde » (Camus)