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Commentaire de C BARRATIER

sur Sevran, une zone de non-droit ordinaire dans une France en voie de balkanisation


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C BARRATIER C BARRATIER 5 juin 2011 18:38

Pas d’accord du tout avec falcon : c’est une question de nombre. Pas question déjà de s’imaginer qu’avec ces immeubles cages à poules on va réussir quoi que ce soit. Il faut démolir, donc vider. Dans le reconstruit, là il faut du nombre en matière de présence policière logée, en famille. Et beaucoup de m2 d’espaces, de lieux partagés, de marchés, de commerces : par exemple comme dans le 15 ème ou le 16 ème à PARIS.
J’ai habité ces quartiers y compris autour de PARIS avant que ça tourne au vinaigre. J’ai cru aux tours (oh la vue !). On a fait une monstruosité en urbanisme. Ce qui coûte le plus cher c’est de garder cette horreur.
Sur la Corse : je confirme que sur n’importe quelle période de 10 ans, au km2, il y plus d’assassinats maffieux que dans ces quartiers. Et que la peur au ventre y existe donc certainement.
Ce que je disais c’est que la Corse et ces quartiers donnent de ce point de vue la même image de la France, car, hélas oui, dans les 2 cas, c’est notre France. Il n’y a aucune raison de vouloir mettre tout d’aplomb à un endroit et pas dans l’autre. Sinon il nous restera toujours une verrue.
J’ai bien connu des gens qui sont tombés malades de vivre là, je comprends la colère de falcon, mais il ne faut pas en rester là. Sur Vénissieux, sur Vaulx en Velin, mon secteur proche, on a su faire et réussir, du moins pour le moment.
Par contre, sûr, il ne faut rien laisser passer, un accomodement en entraîne un autre, on n’en sort pas. La politique d’accomodements actuelle promet une libanisation de la France si ça continue.

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