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Commentaire de tikhomir

sur De la démocratie en amour : la loi de l'accord (théorie du PCRA 5)


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tikhomir 6 juin 2011 11:46

J’avoue avoir un peu de mal avec ces accords. Il est bien évident qu’à un moment ou à un autre, au moins l’une des deux parties, brisera un ou plusieurs accords voire finira par partir et laisser l’autre tout seul. L’un va forcément rompre un accord un jour ou l’autre, l’autre le lui reprochera et le premier dira « oui, mais je suis libre » et l’autre « oui, mais tu t’es engagé sur ce point » et le premier « Oh ça va, garde ta morale » et paf, c’est la dispute assurée voire parfois (souvent de nos jours), la rupture. Où est la paix ?

Un bon moyen pour avoir la paix dans ce que vous dites, c’est la rupture, on se dispute à la rigueur une bonne fois, c’est un mauvais moment à passer et voilà. Mais cela n’a rien d’évident et vous le dites dans cet article : les gens ont peur d’être seuls.

Vous savez aussi bien que moi que les gens sont soumis aux émotions, aux sentiments, etc. et ce, au delà des accords X ou Y. Le risque à trop vouloir s’accorder, c’est de ne suivre que « la lettre » mais plus l’esprit et d’induire une certaine rigidité pesante et lorsque c’est pesant, il est grand le désir d’enfreindre les règles pour avoir la sensation de retrouver un peu de liberté.

Beaucoup ont peur de tout : de l’engagement, de la solitude, du conflit, des autres, etc.. Et qu’est-ce qu’ils font ? Rien de plus que ce que la bête société leur a dit de faire : fuir. Fuir, l’engagement, éviter d’être seul (mais sans être trop engagé, d’où les PC ou PCRA), éviter les conflits et les fuir aussi (ruptures).

Ce n’est peut-être que mon impression, mais quand je regarde ce qu’il se passe autour de nous (dans notre région du monde en tout cas), je vois que la plupart des gens sont terrorisés... par quoi ? Mais rien en plus et le pire, c’est qu’ils appellent ça « être libre »... Il y a de quoi rire... ou pleurer.

Je pense donc qu’avant, pour que les choses se passent mieux, il faudrait que les gens cessent d’avoir peur.

C’est un peu la même chose en ce qui concerne la paix. S’il est clair que toute personne aspire à la paix et au bonheur, quelques accords ne suffisent pas et vous le savez bien. Au delà de tout ça, il y a une maîtrise de sa personne à avoir, de ses émotions, une analyse des faits, et de sa propre personne mais aussi de l’autre, de sa/ses relations à faire et à refaire régulièrement.

Vous avez déjà parlé de la maîtrise de soi-même et c’est là que je vous rejoins : c’est révolutionnaire.

Mais je pense tout de même, peut-être que cela viendra dans le prochain et dernier article, qu’il manque quelques notions pour la mise en pratique de la théorie.


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